Ah l’anis… voilà un sujet qui me parle ! Chez moi, à Marseille, on ne parle pas d’anis sans évoquer le Ricard. C’est presque une religion ici. L’odeur, la couleur, le petit nuage qui se forme quand on verse l’eau, tout ça fait partie du patrimoine local. Alors forcément, quand j’ai lu ton message, j’ai eu un petit sourire.
Perso, j’ai toujours une bouteille d’anis — version apéro bien sûr — dans le coffre de la voiture quand je pars en virée ou en chasse. Pas pour les salines, non, mais pour le plaisir ! Je porte fièrement
le bob Ricard jaune dès que le soleil tape, avec le
t shirt Ricard assorti. Certains y voient un simple look d’été, moi j’appelle ça un uniforme. Il n’y a rien de plus marseillais que d’enfiler le bob, sortir le petit jaune et profiter du moment.
Pour répondre à ta question plus sérieusement, si tu veux de l’anis pur pour tes salines, tu peux en trouver en essence liquide dans n’importe quelle épicerie ou magasin bio. C’est souvent vendu en petits flacons dans le rayon pâtisserie. Ça sent fort, très fort même, et ça fait bien le boulot. Certains utilisent du sirop d’anis, d’autres des huiles essentielles, mais attention, faut pas en mettre des litres, ça devient vite entêtant.
Mais avoue que ça fait quand même sourire de parler d’anis sans penser au Ricard. Chez nous, même les touristes repartent avec un bob bleu et jaune dans la valise. Sur le Vieux-Port, on en voit à chaque terrasse, entre deux parties de pétanque. Et quand le soleil se couche sur la mer, un verre d’anis à la main, on comprend pourquoi on appelle ça « l’or de Marseille ».
Bref, que ce soit pour parfumer une saline ou pour trinquer entre amis, l’anis, c’est la base. Et si un jour tu passes par le Sud, je t’en offrirai un vrai — un Ricard bien frais, servi à la marseillaise, avec les glaçons qui tintent dans le verre et le bob vissé sur la tête.