bonjour à vous, je vous écris pour vous raconter la malheureuse histoire de chasse qui avait pourtant si bien commencé.
Cette année, ma conjointe m'acccompagnait pour la première fois à la chasse à l'arbalète. Nous étions très fébrile, et nous étions très confiant d'avoir chacun une prise. Pour ma part, j'avais un permis de femelle, ma prise étais pratiquement assurée, et nous savions aussi que le site était des plus emprunté. Depuis plusieurs semaines, les bêtes venaient en grande quantité.
Le matin de l'ouverture, nous nous installons dans notre cache et nous attendons, et tel que prévu, une heure après, un 4 pointes fringuant se présente le bout du nez. C'est ma conjointe qui l'aperçoit en premier. Tranquillement, elle s'installe, elle le laisse se placer, et après quelques minutes tire sur l'animal. Pile dans la zone vital, juste derrière la patte avant, au niveau des poumons et du foie. L'animal a sauté un pied dans les airs, et a vite pris la fuite. J'ai vu la flèche entrer et je peux vous garanti que se tir était excellent.
Après environ 40 minutes, nous commençons les recherches avec l'aide de 2 autres chasseurs. La flèche retrouvée est pleine de sang rouge vif et nous retrouvons du sang et des poils au site de l'impact. Que d'excitation! Nous suivons donc les traces pendant plus de 20 minutes. Des gouttes par-ci, par-là. qui finisse par nous mener à un grand placard de sang plein de morceau, qui ressemble à du foie. Et c'est la que les problèmes on commencés. La goutte que nous avons trouvée après ce placard était à au moins 50 pieds et ce au pied d 'un cap. Après une heure de recherche et 50 autres pieds, une 2ieme gouttes. Puis plus rien. Il nous a fallu remonté un autres cap des plus élevé et plus d'une autre heure de recherche pour retrouvé une autre goutte. Et puis poussé d'adrénaline, une trainé de sang. L'animal a accroché une branche et a recommencé a saigné.
la recherche se poursuit donc et enfin 50 pieds plus loin, plus rien. Le néant. Nous ( 6 personnes) avons couvert un territoire d'environ 3.5 km sur une période de 6 heures. À une heure de l'après midi, après avoir requadrillé le terrain pour une x ieme, et après la découverte d'éxcrément frais, nous en venons à la conclusion que le chevreuil n'est pas mort, et a survécu à cette flèche supposément mortelle.
Il m'est difficile de vous décrire à quel point ma conjointe a pleuré de fatigue, de découragemment, mais surtout de rage, surtout lorsqu'elle a vu les chevreuils des autres chasseurs de notre troupes, qui ont tous tiré plutot vaguement dans la zone vital, mais que pour leurs part, l'animal n'a pas survécu.
Je ne vous souhaite jamais qu'une telle chose se produise. C'est une des choses les plus difficiles à vivre, surtout lorsque l'on sait que tous les efforts ont été mis en place pour retrouver l'animal. Et ce fut encore plus difficile pour nous, car nous sommes de ces chasseurs qui ne pouvont accepter qu'un autre chasseur abandonne sa prise. Je voulais vous faire part de notre histoire pour que vous sachiez qu'ils y a toujours des exceptions au règle et des zones grises au zones vitales!
merci d'avoir pris le temps de me lire
bonne chance à tous, et bonne chasse.
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