One shot kill: Elle est bonne celle-là! Mais ça ne me surprend pas.
C'est un peu ce que j'expliquais quand je disais que le réalisme commence à revenir... ils visaient beaucoup trop haut avec cet examen (et un coup la carte obtenue, ils demandaient aussi un trop grand nombre d'heures de pratique annuellement pour conserver sa carte.. ce que très peu de monde réussissait à faire en raison de la multiplicité des tâches de tech.). C'est encore difficile maintenant mais un peu mieux.
Concernant les formateurs, il n'y a aucune obligation à détenir la carte MSCR pour donner la formation. Il s'agit d'avoir suivi la formation de formateur.
Après son cours, l'étudiant doit pratiquer dans les martelodrome d'exercice et/ou comme apprenti avant de passer l'examen.
Le fait est que pour un professeur, faire le nombre d'heure de pratique nécessaire pour conserver la carte est tout simplement irréaliste car ce n'est pas son travail de marteler. Par contre, on lui exige de donner le cours régulièrement pour conserver son droit d'enseigner la méthode.
Comme mentionné, les fondements ne sont pas sorcier.. c'est l'assimilation des codes qui l'est (plusieurs dizaines de codes!!!)... Voir le Phellinus tremulae sans pouvoir dire que c'est un SP18X ne porte pas à conséquence si on sais reconnaître le champignon...et ce qu'il cause et entraîne au niveau opérationnel. Donc, on peut assez facilement juger un défaut (mettre le doigt sur le bobo) et sa dangerosité pour un travailleur sans connaître le code exact à lui donner... et de même, il n'est pas très difficile d'attribuer la bonne cote de vulnérabilité ou de récolte (M : mortalité - S : Survie - C : Conserver - R: Réserve) qui veut que les code M et S soient ceux à récolter en priorité. Lors de l'examen ou lors de travaux de martelage, il n'y a pas de conséquence opérationnelle à déduire que la blessure sur l'arbre est un DB07A (blessure mécanique ancienne sur un ERR avec carie) qui lui attribue la cote M alors qu'on aurait du voir le petit champignon à la base du défaut qui codait alors SP14A (Oxyporus populinus) mais qui donne toujours la même cote M...
Bon, ça amène une méthode systématique d,évaluation des défauts (ce qui est bien) mais a apporté une complexité dont l'ampleur n'était peut-être pas nécessaire. Et de mettre ça dans les main du Bureau des normes du Québec n'était peut-être pas l'idée du siècle car ils sont passés maître dans l'art de mettre des enfarges (mon opinion
).