HALIFAX, le 19 sept. 2018 /CNW/ - Partout dans le monde, les pays constatent par eux-mêmes les coûts des changements climatiques, qu'ils soient attribuables à de dangereux incendies de forêt, à des espèces envahissantes ou encore à des phénomènes météorologiques extrêmes, comme des inondations, des sécheresses ou des vagues de chaleur records. L'accroissement des effets des changements climatiques au pays et à l'échelle de la planète et la nécessité de réaliser une action internationale ambitieuse ont amené le Canada à choisir l'action climatique, les océans et l'énergie propre comme l'une des thématiques prioritaires de sa présidence du G7 en 2018. C'est aussi pourquoi nous avons annoncé des engagements visant à lutter contre les changements climatiques et à stimuler l'économie propre.
Dans le cadre de la réunion ministérielle du G7 : Travailler ensemble à l'égard des changements climatiques, des océans et de l'énergie propre, la ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Canada, Catherine McKenna, a accueilli à Halifax ses homologues de l'Allemagne, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon, du Royaume-Uni et de l'Union européenne de même que des représentants de plusieurs autres pays - Îles Marshall, Jamaïque, Kenya, Nauru, Norvège, Seychelles et Vietnam - pour discuter de l'accélération des mesures mondiales pour lutter contre les changements climatiques et stimuler la croissance propre. Les représentants internationaux ont discuté de l'Accord de Paris et de l'importance d'adopter un ensemble clair de règles, qui rehaussera la transparence et l'imputabilité en vue de mettre en oeuvre l'Accord avant la fin de l'année. Le parachèvement des règles de l'Accord de Paris est essentiel pour donner libre cours aux investissements du secteur privé et à la création d'emplois liés à la croissance propre.
Lord Nicholas Stern, au nom du projet The New Climate Economy, a participé à la table ronde du G7 sur la finance durable du 18 septembre et a fait une présentation au G7 au cours de laquelle il a indiqué que la croissance propre pourrait injecter jusqu'à 26 mille milliards de dollars dans l'économie mondiale d'ici 2030. La discussion des ministres du G7 a fait ressortir l'importance de veiller à ce que les conditions du marché soient propices pour que les investissements en croissance propre ne se chiffrent plus en milliards, mais bien en milliers de milliards de dollars.
Le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, la directrice générale de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, et le président de la multinationale Unilever, Paul Polman, se sont adressés aux ministres du G7, en mentionnant l'importance pour les pays d'adopter des politiques nationales efficaces, incluant un prix sur le carbone et la divulgation des risques financiers liés aux changements climatiques, ce qui contribuera à ce que les investissements en croissance propre ne se chiffrent plus en milliards, mais bien en milliers de milliards de dollars.
Les changements climatiques représentent déjà des coûts élevés pour la population et les collectivités partout dans le monde. Pour remédier à ce problème, les représentants du G7 ont convenu d'aider davantage les pays et les populations vulnérables à s'adapter aux effets des changements climatiques et aux risques accrus qui y sont rattachés.
Étant donné que les changements climatiques ont un impact disproportionné sur les femmes, les ministres de l'environnement du G7 ont également discuté de l'égalité des genres et de l'action climatique. L'ambassadrice du Canada en France et coprésidente du Conseil consultatif sur l'égalité des sexes pour la présidence canadienne du G7, Isabelle Hudon, a été invitée à rencontrer les délégués. Ceux-ci ont discuté de l'importance de miser sur le leadership des femmes pour trouver des solutions aux problèmes climatiques et de ce qui pourrait être fait pour soutenir les femmes qui se trouvent dans des situations de vulnérabilité et les femmes entrepreneures qui ont à gérer les répercussions des changements climatiques. Parmi les voix entendues lors de la discussion figuraient celles de femmes du peuple et de femmes autochtones. La ministre McKenna a également présenté les avis qui ont découlé d'un sommet qu'elle a organisé plus tôt cette année avec des dirigeantes internationales dans le domaine du climat à Chelsea, au Québec. Le sommet prônait la hausse des ambitions entourant l'action climatique.
Pour faire progresser encore plus les efforts à l'égard d'une croissance propre, les ministres ont également discuté des possibilités économiques et des avantages environnementaux d'une économie circulaire, et ont écouté les présentations de Walmart et BASF Canada. La recherche de solutions pour mieux réutiliser le plastique, mieux le recycler et mieux réduire la pollution qu'il cause permettra non seulement d'éviter que le plastique fasse son chemin jusqu'à nos océans et nos plans d'eau, mais également de conserver sa valeur économique dans l'économie. La conservation de la nature et la mise au point de solutions d'adaptation aux changements climatiques axées sur la nature en vue d'améliorer la qualité de l'air ont également été des thèmes prédominants au cours des discussions d'aujourd'hui. En protégeant l'environnement et en stimulant l'économie, nous pouvons assurer un avenir sain et prospère à nos enfants et à nos petits-enfants. De plus amples faits saillants de la réunion d'aujourd'hui sont présentés dans le Sommaire de la présidence.
En fin de journée, la ministre McKenna a fait des annonces importantes qui soutiennent les engagements du Canada au sein du G7 à l'égard des changements climatiques, notamment les annonces suivantes :
La réunion conjointe des ministres du G7, à Halifax, se tournera maintenant vers d'autres priorités environnementales, comme la santé des océans, la pollution plastique, les collectivités résilientes et l'énergie propre.
Citations
« Le Canada, au même titre que ses alliés, est conscient que la lutte contre les changements climatiques comporte des débouchés économiques extraordinaires estimés à 26 mille milliards de dollars au cours des 12 prochaines années, et 65 millions d'emplois d'ici 2030. Fixer les règles de l'Accord de Paris lors de la COP24 est essentiel pour ouvrir ces débouchés, protéger l'environnement mondial et stimuler les économies du monde entier. Les pays du G7 sont résolus à unir leurs efforts pour saisir cette occasion et en faire profiter le monde entier, tout en prenant des mesures pour garantir un avenir durable à nos enfants et à nos petits-enfants. »
- Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique
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SOURCE Environnement et Changement climatique Canada