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Conférence Drummondville III : Les municipalités s'outillent pour obtenir une meilleure protection de l'eau potable

DRUMMONDVILLE, QC, le 24 mars 2018 /CNW Telbec/ - C'est à l'unanimité que les représentants des municipalités présentes à la Conférence Drummondville III ont adopté la résolution soumise par le comité de pilotage concernant un possible recours aux tribunaux pour protéger leur eau potable.

« Nous souhaitons laisser toute la place à la discussion. Mais nous sommes prêts à toutes éventualités. Si nous devions avoir une réponse défavorable, nous aurons en main un outil majeur », indique Gérard Jean, maire de Lanoraie et porte-parole du Comité de pilotage de la Démarche commune des municipalités en faveur d'une dérogation au Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP).

Rappelons que la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la lutte contre les changements climatiques, Isabelle Melançon, a démontré une grande réceptivité et ouverture d'esprit, mardi dernier, lors d'une rencontre avec les maires du comité de pilotage. Elle s'est d'ailleurs engagée à rendre une réponse et à faire un suivi dans la semaine du 9 avril. Une rencontre qualifiée de positive par les maires présents, qui sont en attente d'une réponse sur la dérogation demandée. 338 municipalités, représentant près de 4 millions de citoyens, réclament le pouvoir d'imposer des distances d'un minimum de 2 km entre leurs sources d'eau potable et d'éventuelles installations gazières et pétrolières, plutôt que les 500 mètres prescrits par le gouvernement.

Les municipalités ont, par ailleurs, dénoncé avec vigueur les propos de l'Association pétrolière et gazière du Québec qui les accuse de mentir et de manipuler la population. « C'est un non-sens de penser que 100 mètres constituent une distance acceptable comme le prétend l'APGQ qui se permet de dire aux élu-e-s locaux de ne pas suivre les demandes pressantes de leurs concitoyens et concitoyennes, de ne pas appliquer le principe de précaution et de mettre les hydrocarbures avant l'eau potable. Nous refusons d'abandonner notre devoir de protection de nos populations, devoir que la juge Tremblay nous a récemment rappelé dans la cause de Ristigouche », conclut François Boulay, maire de cette municipalité et secrétaire du comité.

 

SOURCE Comité de pilotage de la Démarche commune des municipalités en faveur d''une dérogation au Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP)



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