QUÉBEC, le 20 sept. 2017 /CNW Telbec/ - Le gouvernement du Québec a publié aujourd'hui son Projet de règlement sur les activités d'exploration, de production et de stockage d'hydrocarbures en milieu terrestre. L'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) réagit de façon préliminaire à cette importante réglementation.
Dès 2009, l'APGQ a demandé à ce que de nouveaux règlements soient édictés pour mieux assurer la sécurité des activités de l'industrie pétrolière et gazière, afin notamment d'accroître la confiance du public. L'APGQ a suivi attentivement le processus enclenché par le gouvernement et souligne les nombreuses études scientifiques réalisées au cours des dernières années et qui ont permis au gouvernement de bien documenter la situation pour en arriver à cette règlementation. L'APGQ a aussi tenu à participer aux consultations publiques menées dans ce dossier.
L'Association a émis le souhait que l'on édicte des réglementations strictes, basées sur des preuves scientifiques pour garantir la protection de l'environnement, mériter la confiance du public et permettre des opérations plus efficaces. Les participants de l'industrie ont été clairs depuis le début sur l'intérêt mutuel de l'édiction de ces nouvelles réglementations. Une plus grande prévisibilité des activités réglementaires est un gage de réussite pour les investisseurs et le public. La publication de ce Projet de règlement répond en majeure partie à cette préoccupation.
M. Michael Binnion, président de l'APGQ, a fait part de ses premiers commentaires :
« De prime abord, à la lecture de ces documents, nous constatons que le gouvernement a choisi une approche basée sur la preuve scientifique en tenant compte des 134 études scientifiques indépendantes qui ont été produites au Québec. Cette nouvelle réglementation, l'une des plus strictes au monde, a pour but de protéger l'environnement et garantir l'acceptabilité sociale des projets. Il faudra toutefois s'assurer que le gouvernement se donne les moyens et les outils appropriés pour bien appliquer ces nouvelles règles. On doit viser l'efficacité et éviter les lourdeurs administratives afin que les entreprises qui parviendront à respecter toutes les règles puissent obtenir leur permis de façon diligente. Autrement, cela pourrait nuire au développement de ce nouveau pôle économique pour le Québec. »
Michael Binnion rappelle que la dépendance aux hydrocarbures en provenance de l'étranger ne constitue pas une solution pour l'environnement, l'économie et la société en générale : « Nous avons beaucoup appris durant les dernières années sur l'importance de travailler étroitement avec les communautés, notamment au niveau de l'acceptabilité sociales des projets. Nous croyons qu'un pas important vers la réduction de l'importation d'hydrocarbures vient d'être franchit. Nous souhaitons que le développement de cette filière puisse profiter aux communautés locales et aux municipalités, tel que nous le voyons dans l'Ouest canadien depuis plusieurs années. Nous sommes donc impatients de voir quelle sera la formule que le gouvernement du Québec mettra en place afin de permettre un partage équitable des retombées avec les municipalités » de conclure le président de l'APGQ.
SOURCE ASSOCIATION PETROLIERE ET GAZIERE DU QUEBEC (APGQ)