MARTORELL, Espagne, September 25, 2018 /PRNewswire/ --
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Video: https://youtu.be/5b2O9pRP7l8
Une prise électrique, une batterie pensant près d'une demi-tonne et 200 kilos de glace carbonique dans les stands des circuits de course. Voilà certaines des caractéristiques qui ont émergé avec l'essor des voitures de course électriques, et les nouveaux modèles ont complètement changé la façon dont les équipes de course travaillent. L'ingénieur Xavier Serra, le mécanicien Jordi Martí et le pilote de course Jordi Genéde de chez CUPRA expliquent les clés de cette transformation à l'occasion d'une journée de tests de l'e-Racer :
- Apprendre à piloter comme si c'était la première fois : Fort de 30 années d'expérience, le pilote et ambassadeur CUPRA Jordi Gené admet que prendre le volant d'une voiture de course électrique « implique apprendre de zéro ». « Le style de conduite est totalement différent et on doit utiliser d'autres paramètres afin de déterminer la vitesse, la négociation d'un virage ou le bon moment pour freiner », ajoute-t-il. Par exemple, le poids plus élevé et le son différent de ce véhicule changent les références reçues pour un pilote pendant qu'il conduit. Capable d'atteindre 100 km/h en 3,2 secondes, Gené assure que « la sensation d'accélération de l'e-Racer est beaucoup plus forte et que la montée d'adrénaline est encore plus grande ».
- 200 kg de glace carbonique chaque jour : Pendant l'un des tours de piste, un indicateur avertit le pilote qu'il doit retourner aux stands pour refroidir la batterie. La refroidir à l'aide de glace carbonique est l'une des tâches du mécanicien. En outre, les ingénieurs ont eux aussi de nouvelles stratégies à appliquer : « Il ne s'agit pas seulement d'être le plus rapide ; nous avons maintenant un autre facteur à considérer : la gestion de l'énergie. Nous devons apprendre comment contrôler la température et sa plage de variation », explique le chef d'équipe Xavier Serra. En ce sens, intégrer la batterie de 450 kilos « était l'un des plus grands défis auxquels nous avons été confrontés » dans le cadre du développement de ce modèle. L'équipe a dû distribuer le volume de la batterie sous la voiture, afin de maintenir son équilibre et sa fonctionnalité.
- Un nouveau rituel : « Après avoir travaillé pendant 20 ans dans cette profession, je n'aurais jamais imaginé que je pourrais recharger une voiture de course avec une prise », affirme Jordi Martí, mécanicien chez CUPRA, alors qu'il prépare l'e-Racer à ressortir du stand. Même les outils qu'il utilise sont différents. Il emploie désormais une série d'instruments spécifiquement conçus pour supporter une haute tension, comme des gants fabriqués avec un matériau isolant pouvant résister à jusqu'à 1 000 volts.
- L'avenir des sports motorisés : « L'arrivée des véhicules électriques dans le monde des courses marque le début d'une nouvelle ère », conclut Xavier Serra. Faire partie de l'équipe qui a développé et qui teste actuellement la première voiture de course entièrement électrique au monde « est comme faire partie d'un moment historique », déclare le mécanicien. « C'est un défi professionnel très intéressant », ajoute Gené.
Les tests effectués sur différents circuits confirment la compétitivité de la CUPRA e-Racer, qui devrait faire ses débuts dans la catégorie ETCR en 2020. Cela représente une étape positive vers des courses plus propres et plus efficaces, dans lesquelles la technologie et la connectivité jouent un rôle clé.