QUÉBEC, le 4 mai 2017 /CNW Telbec/ - Trois ans après avoir été nommé ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel se dit fier du travail accompli et des résultats obtenus en plaçant la lutte contre les changements climatiques et la protection de l'environnement au coeur des priorités gouvernementales.
La troisième année du mandat du ministre a été marquée par plusieurs actions clés en matière de développement durable, de protection de l'environnement et de lutte contre les changements climatiques, les trois pans d'une même mission globale de préservation des milieux de vie. Les voici.
Des travaux importants, au cours des trois dernières années, ont mené à la sanction, le 23 mars 2017, du projet de loi no 102, qui modifiait notamment la Loi sur la qualité de l'environnement.
L'objectif de la nouvelle Loi est de doter le Québec d'un régime d'autorisation clair, prévisible, optimisé, et ce, tout en maintenant les plus hautes exigences en matière de protection de l'environnement. La nouvelle approche basée sur la modulation de l'encadrement des projets en fonction du risque environnemental qu'ils présentent permet au Ministère de concentrer ses efforts sur les projets ayant des impacts importants sur l'environnement. L'introduction d'un « test climat » permettra d'intervenir en amont des projets afin d'évaluer et de minimiser leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). À terme, les modifications législatives faites, ainsi que les changements réglementaires et administratifs en cours, auront comme conséquence de réduire les délais liés à l'application du régime d'autorisation environnementale.
La sanction du projet de loi no 102 a marqué l'entrée en vigueur des modifications législatives nécessaires à la réforme de la gouvernance du Fonds vert, qui soutient les entreprises, les municipalités et les citoyens dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone. Ainsi, le Conseil de gestion du Fonds vert a été créé et les activités financées à même le Fonds vert ont été concentrées sur la lutte contre les changements climatiques, la gestion des matières résiduelles et la gouvernance de l'eau. Les principes de rigueur, de transparence et de reddition de comptes applicables au Fonds vert ont été au coeur des modifications apportées à la Loi.
La nouvelle Loi fait de la Société québécoise de récupération et de recyclage (RECYC-QUÉBEC) le guichet unique des municipalités pour différents volets de la gestion des matières résiduelles. Elle élargit notamment le mandat de la société d'État, qui va désormais au-delà de la planification régionale de la gestion des matières résiduelles, afin d'augmenter son niveau d'accompagnement. La Loi allège également le processus entourant les plans de gestion des matières résiduelles (PGMR). Les projets de plans devront être transmis directement à la société d'État. Au final, RECYC-QUÉBEC sera dorénavant responsable de l'élaboration de tout plan ou programme en application de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles.
L'automne dernier, la Loi a été adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale. Premier au Canada à se doter d'une telle loi, le Québec veut stimuler l'offre de VZE afin de permettre aux consommateurs québécois d'accéder à un plus grand nombre et à un plus large éventail de véhicules automobiles branchables, qui sont les plus propres et les plus techniquement avancés sur le marché. Il s'agit d'une mesure importante qui contribuera à l'atteinte des objectifs du Québec en matière d'électrification des transports.
Par ailleurs, l'inclusion des véhicules remis en état dans la liste des véhicules visés par la Loi favorisera l'importation de VZE à moindre coût. Cela donnera à toutes les Québécoises et à tous les Québécois, notamment aux ménages à plus faibles revenus, l'occasion de participer au verdissement du parc automobile québécois en effectuant un achat correspondant à leurs valeurs, tout en favorisant une consommation responsable.
La Politique et son plan d'action ont été dévoilés le 9 avril dernier. Réalisée en concertation avec les acteurs des milieux industriel, municipal, entrepreneurial et gouvernemental, elle permettra d'assurer la protection des sols, d'encourager la réhabilitation des terrains contaminés en milieu urbain, surtout grâce à la mise en oeuvre du programme ClimatSol-Plus, et de traiter les sols contaminés plutôt que de les enfouir. Un montant de 175 M$, dont 120 M$ pour des travaux de réhabilitation de terrains contaminés appartenant à l'État et 55 M$ pour soutenir les initiatives du nouveau programme ClimatSol-Plus, a été prévu pour sa mise en oeuvre au cours des cinq prochaines années.
Afin de favoriser le traitement des sols contaminés plutôt que leur enfouissement, la Politique introduira prochainement une redevance sur l'enfouissement et sur l'utilisation de ces sols comme matériaux de recouvrement dans les lieux d'élimination de matières résiduelles. Par ailleurs, avec ClimatSol-Plus, ce sont 55 M$ que le gouvernement investira sur cinq ans pour soutenir la décontamination de sites municipaux et privés.
Ce projet de loi a été présenté le 6 avril dernier. Basé sur le principe d'aucune perte nette de milieux humides ou hydriques, il propose un régime moderne, clair, prévisible et optimisé pour les initiateurs de projets, les municipalités, le monde agricole et les propriétaires de forêts privées. Il assurerait la conservation et l'utilisation durable de ces milieux essentiels à la vie.
Le projet de loi propose notamment une définition claire à partir de laquelle on peut déterminer si un projet ou une activité sont situés ou non dans un milieu humide ou hydrique. Dans les cas où un projet causerait une perte irrémédiable de milieux humides ou hydriques, son promoteur devrait verser une compensation financière simple à calculer, qui serait versée au Fonds de protection de l'environnement et du domaine hydrique de l'État et utilisée pour restaurer ou créer de tels milieux.
Dans le but d'agir de façon soutenue en matière de lutte contre les changements climatiques, notamment pour réduire les émissions de GES et favoriser l'adaptation aux impacts des changements climatiques, le gouvernement du Québec a poursuivi le déploiement de son plan d'action, qui comporte 30 priorités touchant tous les secteurs de la société.
À titre d'État fédéré parmi les plus actifs en matière de lutte contre les changements climatiques, le Québec a aussi multiplié les actions sur la scène nationale et internationale. En voici quelques exemples :
Le Québec a également poursuivi la mise en oeuvre de son marché du carbone :
Le Québec a poursuivi son soutien à la recherche et à l'innovation, notamment par l'entremise du Fonds vert :
Citation :
« Devant l'un des plus grands défis de notre siècle, la lutte contre les changements climatiques, le Québec montre qu'il est non seulement possible de contribuer à la modernisation et au développement durable de notre économie, mais également d'assurer une qualité de vie à nos enfants. Continuons de le faire pour eux! »
David Heurtel, ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
Faits saillants :
Les deux premières années du mandat du ministre Heurtel lui avaient permis de faire montre d'un leadership fort dans la lutte contre les changements climatiques. Elles lui avaient aussi permis de réaliser des progrès en faveur d'un développement du Québec selon les plus hautes exigences environnementales. En voici quelques grands jalons.
Lien connexe :
Toute l'information sur les activités du Ministère se trouve à l'adresse www.mddelcc.gouv.qc.ca.
SOURCE Cabinet du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques