RICHMOND, BC, le 8 mars 2017 /CNW/ - Le trafic illégal des espèces sauvages est interdit au Canada. L'exploitation des espèces dans le but de réaliser des profits n'est pas tolérée.
Le 6 mars 2017, Mme Xiu Mei Cui a plaidé coupable, devant la Cour provinciale de la Colombie-Britannique, à deux chefs d'accusation portés contre elle en vertu de la Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial. Elle a été condamnée à payer une amende de 75 000 $ et s'est vue interdire l'importation au Canada d'objets faits à partir d'espèces figurant sur la liste de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) pour une période de deux ans. Un montant de 70 000 $ sera versé au Fonds pour dommages à l'environnement (FDE). Tous les objets saisis ont été confisqués.
Le 17 octobre 2014, Mme Cui a été interceptée par les agents de l'Agence des services frontaliers du Canada (AFSC) à l'aéroport international de Vancouver, après que des bijoux non déclarés aient été trouvés dans ses bagages. Lors de l'examen secondaire, les agents des services frontaliers ont découvert des pendentifs, des bracelets, des sculptures, des baguettes et des ornements, tous faits à partir d'ivoire. Tous les bijoux en question ont été retenus par les agents de l'autorité d'Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) aux fins d'enquête. Des analyses génétiques médicolégales ont confirmé que les bijoux étaient faits à partir d'espèces animales protégées par la CITES, notamment l'éléphant d'Asie, l'éléphant d'Afrique, le lion, le rhinocéros blanc et la tortue imbriquée.
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SOURCE Environnement et Changement climatique Canada