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L'ACIA octroie du financement à l'Université de Guelph pour poursuivre la recherche sur l'ADN

Dans le cadre de cette collaboration poursuivie, le codage à barres de l'ADN servira à surveiller les phytoravageurs et les insectes qui propagent des agents de maladies animales.

OTTAWA, le 14 sept. 2017 /CNW/ - Les partenariats scientifiques et les investissements sont des aspects importants de la protection de la santé des Canadiens, de notre environnement et de notre économie. Aujourd'hui, Lloyd Longfield, député de Guelph, a annoncé, au nom de l'honorable Ginette Petitpas Taylor, ministre de la Santé, que l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a octroyé un financement de 320 000 $ à l'Institut de la biodiversité de l'Ontario de l'Université de Guelph pour soutenir les projets de recherche concertés. Ces projets utiliseront le codage à barres de l'ADN et des technologies informatiques novatrices pour protéger les végétaux, les animaux et la population contre les insectes envahissants et les maladies.

Le financement permettra de poursuivre le partenariat entre l'Université de Guelph et les scientifiques de l'ACIA sur plusieurs projets qui amélioreront les analyses diagnostiques, la réponse du secteur de l'agriculture aux menaces émergentes et le respect des exigences en matière de commerce international.

Le premier projet vise à mettre au point des outils de codage à barres de l'ADN pour protéger les cultures canadiennes en identifiant les insectes ravageurs qui font des dommages. Il portera aussi sur l'utilisation de la technologie de l'ADN pour analyser rapidement des échantillons de sol aux fins de dépistage de graines de mauvaises herbes envahissantes, protégeant ainsi les végétaux et les banques de semences.

Le second projet portera sur les outils de codage à barres de l'ADN pour identifier les moucherons du genre Culicoides, qui sont des insectes vecteurs de maladies qui affectent le cheptel canadien. L'Université de Guelph mettra aussi au point un logiciel qui permettra de suivre et d'analyser des données sur la propagation de maladies animales par des insectes tels que les moucherons et les moustiques.

Citations

« L'innocuité et l'accessibilité des aliments et la protection des ressources végétales et animales du Canada sont essentielles à la santé des Canadiens. Ce partenariat s'appuie sur le leadership de renommée mondiale du Canada dans la génomique et le codage à barres de l'ADN pour la détection et l'identification d'espèces et intégrera davantage la science novatrice au sein du domaine réglementaire. »

- L'honorable Ginette Petitpas Taylor, ministre de la Santé

« Le gouvernement du Canada est toujours déterminé à développer des solutions scientifiques novatrices qui permettent au secteur agricole d'être un chef de file de la croissance économique au Canada. Grâce au partenariat, nous pouvons contribuer à répondre à la demande mondiale croissante d'aliments durables et de grande qualité ainsi que participer à la prospérité de notre classe moyenne. »

- L'honorable Lawrence MacAulay, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire

« Notre gouvernement s'est engagé à soutenir la science au Canada. L'Institut de la biodiversité de l'Ontario de l'Université de Guelph est un chef de file dans son domaine. Nous comprenons donc que les scientifiques ont besoin des meilleurs outils et des meilleures installations qui soient pour réaliser ce type d'avancées qui mènent à de nouvelles connaissances et technologies ainsi qu'à de nouveaux produits et services. Ce sont leurs découvertes et leurs innovations qui nous fournissent les données dont nous avons besoin pour prendre des décisions stratégiques éclairées qui amélioreront l'environnement, l'économie, la santé, le climat et les communautés et qui aideront à bâtir une classe moyenne dynamique et prospère. »

- L'honorable Kirsty Duncan, ministre des Sciences

« Cette recherche permet à l'Université de Guelph de miser sur son partenariat avec l'ACIA pour démontrer son expertise dans la recherche sur le codage à barres de l'ADN ainsi que son engagement à former des étudiants exceptionnels et de futurs chercheurs. »

- Lloyd Longfield, député de Guelph

« Notre partenariat avec l'ACIA permettra à l'Université de Guelph de tirer profit des possibilités de la génomique quant à la modernisation des programmes de réglementation. Nous avons hâte de connaître les résultats prometteurs de cette collaboration scientifique mondiale. »

- Malcolm Campbell, vice-président, Recherche, Université de Guelph

Les faits en bref

  • Le financement est octroyé aux termes du Programme d'aide fédéral de l'ACIA, lequel soutient les projets qui permettent de donner suite au mandat de l'Agence, soit d'assurer la salubrité des aliments, la santé des animaux et la protection des végétaux canadiens tout en veillant à la santé et au bien-être des Canadiens, de l'environnement et de l'économie.
  • Il s'agit de la deuxième entente du Programme d'aide fédéral conclue par l'ACIA et l'Université de Guelph. Le projet précédent (2015-2016) a permis d'élaborer un programme de formation sur le codage à barres de l'ADN qui visait à identifier les espèces envahissantes ainsi que les poissons et produits de la mer mal étiquetés.
  • L'Institut de la biodiversité de l'Ontario de l'Université de Guelph est le lieu de naissance du codage à barres de l'ADN.
  • Le codage à barres de l'ADN utilise de courtes séquences d'ADN normalisées pour identifier les espèces et les distinguer. Il est utilisé partout dans le monde pour l'identification des espèces, la lutte contre les maladies, l'exposition à la fraude sur le marché et la surveillance de l'environnement.

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SOURCE Agence canadienne d'inspection des aliments



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