L'illustre accord entre le Canada et les États-Unis assure la conservation d'une grande richesse faunique
OTTAWA, le 16 août 2016 /CNW/ - Aujourd'hui, le ciel nord-américain sert de toile de fond pour célébrer un siècle de conservation de l'un des plus précieux groupes d'animaux de la planète : les oiseaux migrateurs. Le 16 août 1916, le premier traité sur les oiseaux migrateurs a été signé entre le Canada et les États-Unis. Aujourd'hui, les deux pays soulignent la réussite phénoménale de cet accord.
Il y a un siècle, les oiseaux étaient en difficulté. L'usage excessif des ressources naturelles était la norme : la destruction de l'habitat et la chasse non réglementée pour les restaurateurs et l'industrie de la chapellerie (pour les plumes) ont décimé les populations d'oiseaux migrateurs. En 1914, la Tourte voyageuse, Martha, est morte au zoo de Cincinnati. Cette espèce était autrefois l'oiseau terrestre le plus abondant en Amérique du Nord, avec une population estimée entre trois et cinq milliards d'individus.
Au beau milieu de cette crise, les partenaires au Canada et aux États-Unis ont reconnu que la collaboration était indispensable pour protéger les espèces qui traversent leurs frontières. Ils ont donc créé un accord pour gérer et protéger conjointement les espèces qui traversent les frontières internationales lors de leurs migrations. Le 16 août 1916, la Grande-Bretagne (au nom du Canada) et les États-Unis ont signé le premier traité sur les oiseaux migrateurs (connu au Canada sous le nom de convention) pour protéger ces ressources naturelles communes. Le traité a été le premier accord international conçu pour protéger les oiseaux sauvages, et l'un des premiers à viser la protection d'une quelconque espèce sauvage.
Le traité sur les oiseaux migrateurs est le fondement des réalisations importantes qui ont suivi dans le domaine de la conservation des oiseaux. En effet, les deux pays ont adopté des lois pour mettre en oeuvre ses dispositions. En 1917, le Parlement canadien a adopté la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs. En 1918, le Congrès américain a emboîté le pas, adoptant la Migratory Bird Treaty Act.
Citations
« Dans le cadre du Sommet des leaders nord-américains qui s'est déroulé en juin dernier à Ottawa, le premier ministre Trudeau, le président Obama et le président Peña Nieto ont décidé d'agir pour assurer le bien-être des oiseaux migrateurs et la conservation de leurs habitats. Ils ont réclamé un plan pour protéger les oiseaux d'Amérique du Nord au cours du siècle à venir. Nos trois pays maintiendront une collaboration pour les activités de surveillance, de recherche, de conservation et d'éducation. Nous devons tous montrer ce degré d'engagement et de dévouement envers l'environnement et la science si nous voulons que les populations d'oiseaux demeurent en santé durant 100 autres années. »
- Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique
« Il est difficile d'imaginer le continent nord-américain sans aigrettes, canards, faucons ou oiseaux chanteurs. Pourtant, au début du 20e siècle, ces espèces se faisaient de plus en plus rares. Ce traité a marqué un moment décisif dans le destin des oiseaux nord-américains et continu aujourd'hui d'unir les efforts déployés par les États-Unis et le Canada pour protéger les oiseaux qui traversent nos frontières internationales. »
- Dan Ashe, directeur du Fish and Wildlife Service des États-Unis
Liens connexes
Le public aussi peut célébrer le centenaire de la Convention concernant les oiseaux migrateurs. Ce mois-ci, le Canada et les États-Unis soulignent les multiples moyens qui sont mis à la disposition des citoyens pour participer à la conservation de nos ressources aviaires communes. Visitez les sites Web consacrés au centenaire du traité sur les oiseaux migrateurs du Canada et des États-Unis (en anglais seulement), et engagez-vous à poser des gestes simples pour aider les oiseaux.
SOURCE Environnement et Changement climatique Canada