Bonjour à tous,
Nous sommes seulement en février, mais je commence à avoir le shake à penser à la prochaine saison du chevreuil.
Afin de m'aider à canaliser mes pensés (voir mes obsessions), j'ai pensé créer ce petit post, englobant un paquet de questionnements, ou de réflexions techniques et stratégiques. J'ai lu beaucoup de livres sur la chasse , et j'ai pu mettre beaucoup de ces principes pour la récolte de mon premier buck l'an passé, à ma première année. Mais ça reste très complexe, et l'expérience ne s'achète pas.
Le but de ce post est uniquement de nous permettre d'échanger nos opinions. Je suis bien conscients que plusieurs questionnements ont probablement déjà été traités milles fois lors de posts précédents. Je ne recherche pas de réponses, puisque de toute façon il n'y a aucune certitude, mais désire uniquement parler de chasse, parce que c'est le fun de connaitre les opinions de chacun. Et aussi parce que je veux profiter de votre expérience !
Je me lance, et pour ceux qui ont d'autres questionnements, réponses ou commentaires, gâtez-vous !
- On dit souvent que le chevreuil s'habitue aux odeurs des machines. Effectivement, j'ai vu les plus grosses pistes de chevreuil directement sur mon nouveau chemin en pierre 0 3/4 que j'ai fait construire, quelques heures après que la machinerie s'ait démobilisée du site. J'imagine que c'est un mélange de curiosité, et d'habitude. Je me demandais, êtes vous plus confiant d'aller appâter (ou prospecter) en VTT, ou à pied à l'aide de bottes souillés de terre et de 'no-sense' ?
- La seule fois que j'ai pu voir un gros buck mature sur mes caméras, c'était à la fin octobre - début novembre, alors que ça faisait 1 mois et demi que je n'appâtais plus et que je ne soignais plus mon spot. Effectivement, j'ai tué à l'arbalète le 23 septembre, et j'ai donc tout arrêté, mais j'ai laissé ma caméra. Je crois que ce buck, que je n'avais jamais vu durant mon appatâge, est sortit à l'approche du rut. Je crois qu'il avait senti la forte achalandage de mon spot durant les semaines précédentes. Cela m'amène donc à me poser cette question: Lors de ma saison à la carabine, advenant que je n'ai rien tué à l'arbalète, j'aurais tendance à prendre le même spot, puisqu'il y a déjà eu une forte achalandage. Même si un mature n'est jamais passé par là, j'ai l'impression qu'il va y être tenté dans le rut. Qu'en pensez-vous ? Je me pose la question, puis j'avais envié de chasser à un spot différent pour la carabine, qui se trouve à 150 mètres du spot d'arbalète, mais je me demande si je ne perd pas l'avantage de l'achalandage du premier. Ou peut-être que je me pose trop de question, puisque 150 mètres c'est rien pour un chevreuil et il ne verrait pas la différence ?
- J'avais pensé installer deux salines à environ 330 mètres (1000 pieds) de distances, avec caméra, afin de voir si c'est les même individus qui se rendent aux deux. Je me doute bien que oui, 330 mètres c'est rien pour un chevreuil. Encore une fois, je me demande si ça ne vaudrait pas la peine de concentrer en une seule saline, pour l'achalandage (odeur, piste, urine). J'ai étendu qu'il pouvait être avantageux de faire différente micro-saline, mais à une centaines de pieds de distances. Je me demande si à plus de 1000 pieds de distances, c'est une stratégie valable. Même questionnement pour l'appatage. 1 ou deux spot ?
- Advenant que je décide de faire un spot à environ 120 mètres (400 pieds) de mon camp. Au début, j'étais réticent à faire des feu dans mon pôele, pour les odeurs, mais l'an passé, j'ai constaté que mon mature visitait mon spot à chaque matin (deux reprises) où je couchais au camp et ou le poele avait chauffé toute la nuit. (On parle de la fin octobre début novembre). Je demande des fois si ce n'est pas cette odeur de feu de bois, odeur à laquelle le chevreuil s'est habitué, qui aurait contribuer à l'attirer dans mon secteur. Qu'en pensez-vous ? Avez-vous des expériences semblables ?
- Certains préfèrent faire beaucoup de bruit en allant appater, pour éduquer le chevreuil, alors que d'autre préfère marcher très lentement. Je me dis que si le chevreuil est proche, il va nous entendre de toute façon, alors pourquoi ne pas faire pas mal de bruit (genre en VTT) ?
Bref, c'est sujet qui me passe par la tête, encore une fois, si vous voulez rajouter ces points, allez-y !
|