Amis chasseurs,
Je crois que le timing est maintenant pour envoyer à votre député une lettre de protestation explicative de pourquoi l'idée de mettre sur pied un regi$tre québécoi$ est une très mauvaise idée. Il semble que tant le caucus des Libéraux que de l'opposition péquiste sont divisés sur la question:

La Presse:

CAUCUS DU PARTI QUÉBÉCOIS
Divergences sur le registre des armes à feu
TOMMY CHOUINARD
LA PRESSE
SAGUENAY — La création d’un registre québécois des armes à feu est un enjeu « délicat » au sein du caucus du Parti québécois, a reconnu le leader parlementaire Bernard Drainville, hier. Des divergences se sont exprimées ouvertement au dernier jour de la réunion des élus péquistes à Jonquière. Une ligne de fracture est apparue entre quelques élus de régions rurales et d’autres de milieux urbains.
Le vote libre est réclamé au sujet du projet de loi que le gouvernement Couillard a déposé en décembre, notamment de la part du député de Gaspé, Gaétan Lelièvre. « Les gens sont inquiets sur le registre » et « beaucoup d’électeurs » de la Gaspésie sont contre, a-t-il affirmé. Des éléments du projet de loi l’« inquiètent », comme l’obligation de buriner même des armes qui sont des antiquités et des pièces de collection.
Le vétéran François Gendron a aussi des doutes sur la nécessité d’un registre. « Il n’y a pas personne qui m’a montré que ça prend quelque chose de neuf », a lancé le député d’Abitibi-Ouest. Une forme de contrôle existe déjà selon lui : « Si vous n’avez pas suivi de cours [de maniement] d’armes à feu, vous n’avez pas le droit » d’en posséder une. Les chasseurs ont l’impression d’être traités comme des « criminels en attente » dans ce dossier, selon lui.
Il a cependant noté que les élus doivent aussi tenir compte du « très large consensus sur la nécessité d’un registre » qu’ils ont eux-mêmes exprimé dans le passé à l’Assemblée nationale. Le gouvernement Marois avait lui-même déposé un projet de loi sur l’enregistrement des armes.
S’il a refusé de parler aux médias hier, le porte-parole en matière de sécurité publique, Pascal Bérubé, a demandé que le dossier du registre lui soit retiré pour être confié à l’un de ses collègues. Le député de Matane-Matapédia a lui aussi des réserves importantes.
Mais globalement, « le caucus du Parti québécois est pour le registre des armes à feu », a soutenu sa présidente, Nicole Léger. Le PQ pourrait toutefois proposer des amendements pour assurer un contrôle des coûts du registre, par exemple.
Des députés libéraux ont également des réticences au sujet du projet de loi 64. Le premier ministre Philippe Couillard dit avoir de la difficulté à comprendre « l’hésitation ». « J’ai deux armes de chasse chez moi. Je n’ai pas été du tout traumatisé par le fait d’avoir à les enregistrer », a-t-il affirmé à Davos, où il prend part au Forum économique mondial. « Je ne vois pas l’oppression, je ne vois pas en quoi ça brime qui que ce soit ou quoi que ce soit. »

J'ai compris cette semaine pourquoi je n'ai eu aucun retour de mon député Harold Lebel ni aucune prise de position de sa part en public sur la question...

C'est le whip du parti et doit donc soit demeurer neutre, soit prendre la position du parti.

Tant qu'à moi, il n'y a aucun avantage à avoir un whip comme député. Il ne peut pas nous représenter, seulement se taire ou défendre le parti.

C'est nul!

Salut Macpes.

Je viens de découvrir cette section, je n'avais pas réalisé que vous aviez déjà fait pas mal plus, mon intervention ci-haut, initialement publiée sur Chasse au cerf de Virginie est un peu redondante et inutile par rapport aux vôtres ici.

Désolé.

Ps: Auriez vous un modèle de lettre étoffée, avec des questions & réponses ou arguments implacables et logiques pour que je la fasse parvenir à mon député?

suite à l’annonce du gouvernement du Québec de son intérêt pour un éventuel projet de loi visant la mise sur pied d’un registre des armes à feu provincial, je tiens par la présente à vous faire part de mon complet désaccord avec une telle mesure.

Au fil des ans, nous avons eu la chance en tant que société d’obtenir de concrètes preuves de l’inutilité d’un tel registre, études scientifiques à l’appui. Cela fût récemment mis en évidence dans le reste du Canada, où un taux de criminalité en déclin depuis deux décénnies a continuer sa chute libre malgré l’abolition du registre fédéral, il y a maintenant plus de 3 ans. Une étude canadienne de l’université Mcmaster par le dr. Caillin Langmann, publié dans le “Journal of Interpersonal Violence” (peer-reviewed), a scientifiquement démontré l’inneficcacité totale d’un registre des armes à feu et de d’autres mesures similaires de 1974 à 2008.

À la lumière de ces faits, il m’apparait évident en tant que citoyen que le désir d’instauration d’un registre québecois au coût nettement sous-estimé de 30 millions de dollars au sein du climat d’austérité actuel s’avère irresponsable, malhonnête, et purement idéoligique.

J’inviterais votre gouvernement à prendre connaissances des références ci-bas et reconsidérer ce qui constitue une position raisonnable sur le sujet.

Bien à vous,

XXXXXXXX