Une chasse a fond de train!
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C’était la première chasse au chevreuil ailleurs que sur mes propres terres depuis plus de 20 ans. D’abord sur le terrain familiale ou j’avais fait mes classes et récolter mes tout premiers cerfs de virginie. Puis ce fut sur ma terre personnelle pendant de nombreuses années ou le succès fut au rendez-vous saison après saison. Suite a la vente de ma propriété et donc de mon lieu de chasse, je fus contrains de me mettre en recherche d’un endroit pour pratiquer ma merveilleuse obsession pour cette activité qu’est la chasse au chevreuil.

Suite à cela, je trouvai un endroit intéressant se trouvant à quelques 25km de chez-moi dans la municipalité de Cookshire en Estrie. L’opportunité me semblait bonne car l’on pouvait y résider le temps de notre chasse, s’y trouvant un chalet disponible pour les locataires des lieux. Après avoir discuté par téléphone avec le propriétaire et m’étant enquis des renseignements d’usage tel que le potentiel de l’endroit selon les observations de celui-ci et la méthode de chasse a préconisé dans ce secteur etc., nous décidâmes comme d’un commun accord mon partenaire et moi de faire notre chasse en ce lieu.

La veille de l’ouverture, moi et mon frère Pierre, nous nous rendîmes à l’ endroit en question nos têtes remplie de questionnements. Étais-ce un bon choix? Allions-nous y faire une belle chasse? Arrivé sur place, le propriétaire nous attendait debout a l’extrémité de l’étroit chemin de gravier devant un petit chalet. A première vue, nous nous trouvions au milieu d’une plantation d’épinette noire vielle d’environ une vingtaine d’années. Suite aux présentations d’usage, il nous fit faire le tour du proprio vite fait en nous montrant les 2 accès au sentier se rendant à 2 miradors. Nous décidâmes de ne pas se rendre a ceux-ci, l’heure tardive étant nous ne voulions pas déranger le gibier outre mesure préfèrent lui garder la surprise pour le lendemain matin.

Le soir venu, moi et Pierre nous nous installions confortablement tout les deux. Nous découvrîmes rapidement un premier hic. Un seul sofa lit pour les deux…Bahhh! Pas de problème avions nous pensés. Après avoir préparé notre attirail pour le matin, nous nous couchions pour une courte nuit voulant arriver très tôt à nos miradors respectifs. Quelques bonne buches de nuit fut ajouter au poile a combustions lente et le fanal au gaz fut éteint. << Bonne nuit frérot! Bonne nuit a toi aussi! >>

Le deuxième hic ne tarda pas à se faire entendre… Crrit…Crrit…Crrit! Quelque chose grattait là-bas dans le coin à notre droite. Crrit…Crrit…Crrit! Non plutôt là-bas sur notre gauche! Nous étions envahis de rongeur partout tout autour de nous. Grattement suivie de bruit de pas longeant les murs et traversant la pièce. Il faut vous dire que mon frère a une aversion maladive pour ces bestioles. Étant agent de la faune depuis nombre d’années, il eu à rester dans de minables camps forestier ou lui et son partenaire étaient littéralement maintenue réveiller par des dizaines et des dizaines de mulots qui marchaient sur eux une fois le calme et la noirceur venue. Or donc, Ce fut impossible pour nous de dormir véritablement lors de ce périple. Malgré tout, la fatigue nous fit fermer tout de même les yeux.

Au milieu de la nuit, un bruit au loin attira notre attention. Ce fut celui du troisième hic. L’écho d’un train sifflant ce fit entendre. D’abord au loin, puis se rapprochant un peu plus. Comment vous dire..??? Ayez s’il vous plait l’amabilité de fermez vos yeux cher lecteur. Imaginez-vous être dans un lieu que vous ne connaissez pas. Dans les bois, il fait nuit noir et la vous apercevez une petite lumière passant au travers de ce que vous savez être une fenêtre. Cette lumière d’abord minuscule grossissant de seconde en seconde puis éclairant et remplissant le moindre espace de ce chalet. Le sifflement assourdissant de ce monstre envahissant l’endroit ainsi que le bruit métallique des roues sur les railles de ce géant fonçant tout droit sur vous!!!!!! Je vous jure, vrai comme je m’appelle Martin, nous avions crus a cet instant moi et mon frère que notre heure était arrivé. Nous allions quitter cette vie tout deux broyer par un train…! Puis, à la dernière seconde, la lumière bifurqua sur la gauche et l’express de minuit maléfique passa a peine à quelques dizaines de mètres du chalet. Moi et Pierre courrions comme deux imbéciles sortie de l’asile dans la pièce voulant éviter d’être écraser. Puis plus rien…le silence revins et la noirceur de la nuit repris toute la place qui lui était due. Nous n’entendions que notre souffle court a tout les deux et les battements respectifs de chacun de nos cœurs dans notre poitrine. << Voyons donc toi!! Ca se peux-tu ca??? Comment ca qu’on nous a pas prévenue qu’un train passait pratiquement sur le chalet en pleine nuit toi??? >> Ne pouvant assurément plus fermer l’œil de la nuit, Nous nous fîmes quelques bons cafés très fort pour nous tenir éveiller jusqu’au matin.

Un peu avant l’aube, une fois avoir enfilé tout deux nos habits et bottes, nous sortîmes du chalet pour ensuite se diriger chacun vers son mirador. L’emplacement avait été tiré au sort la veille au soir et nous allions inter changé sur le coup du soir. Je me rendis alors à l’ endroit qui serait mon secteur pour l’avant-midi. C’était un mirador situé en bordure d’un grand champ nourricier mais qui avait été fauché une ou deux semaines auparavant. Lorsque la clarté du jour me permis de mieux voir, je puis apercevoir les appâts a environ 300 pieds d’où je me trouvais. La matinée passa rapidement et je pus observer uniquement quelques femelles venir tour à tour cassé la croute pour ensuite s’évanouir dans les boisés qui ceinturait le champ. De retour au camp pour le diner, mon frère me raconta son avant-midi. Aucune bête n’avait été vue mais sans me spécifier exactement il me dit qu’une surprise m’attendrait lors de ma chasse d’après-midi.
Après le repas et une courte mais bénéfique sieste, nous retournions chacun vers nos caches. Arriver au mirador je montai les marches et m’installa confortablement. Un quatrième hic ne tarda pas à venir se joindre aux trois autres. Je remarquai immédiatement qu’une voie ferré me séparait du champ nourricier ou se trouvait d’autres appâts à une bonne centaine de mètres. « Non!? Ce n’est pas vrai? Me dis-je pour moi-même. Une bonne demi-heure passa puis j’entendis au loin le sifflement d’une locomotive. Celle-ci apparut trainant derrière elle quelques wagons remplie de grain. Elle me passa directement devant la figure filant tranquillement en direction de la meunerie du village. Ce fut ainsi la parade a toute les 30 minutes ou à l’heure, je ne me souviens plus très bien. Je bouillonnais la assis dans mon mirador. D’abord le sofa lit, puis le chalet infester de rongeur, l’express de minuit maléfique et la maintenant un train qui passe a tout les 30 minutes entre moi et les appâts? Ca en était trop pour moi. Je regrettais amèrement de ne plus avoir un endroit bien a moi pour pratiquer mon activité préférer. J’en étais terriblement attrister. Puis, comme si la vie voulait mètre un baume sur cette tristesse qui m’envahissait, un mouvement complètement a l’autre bout de ce champs nourricier attira mon attention. Je pris mes lunettes d’approche et scruta l’horizon. J’aperçue un regroupement de dindons sauvage qui sortaient du bois. Il devait y en avoir plus d’une douzaine. Et la…un premier cerf fit son apparition puis un second puis un autre et encore un. Tous à la queue leu leu ils marchèrent dans ma direction. L’attroupement de femelles arrivé aux appâts il s’écoula environ trente minutes puis une fois de plus le sifflement de la locomotive retentit. Malgré cela, les quelques 5 ou six femelles restèrent la a dégusté les pommes misent a leurs disposition. 4 heure pm arriva et je remarquai qu’un autres cerf s’amenait au loin suivit d’un second. Prenant mes jumelles, je puis voir que c’était deux jeunes males qui s’approchaient d’un pas non chaland. Ils prirent même le temps de se chamailler en s’écornant l’un à l’autre. Les femelles se trouvant aux pommes partir tous en même temps pour laisser leurs places a ces deux batailleurs.

Le premier des deux qui arriva était un cinq pointes de 2.5 ans. Le second un petit 4 pointes de 1.5 an arborant deux petites fourchettes de chaque coté. J’apposai doucement ma 308 Browning semi-automatique Belgium sur la tablette de la fenêtre du mirador et mis ma croix sur le vital du cinq pointes. Le coup de feu retentis en foudroyant le cerf sur place. J’étais vraiment heureux à ce moment! Je remerciais le ciel de m’avoir fait ce cadeau. Mon cerf étant allongé par terre et ne bougeant pas d’un iota, je décidai de descendre immédiatement de mon emplacement. Une fois arriver au sol, je pris connaissance que le deuxième cerf était toujours la debout me fixant sans broncher. Je m’avançai d’un pas ferme en sa direction, je pus facilement m’approcher de celui-ci jusqu'à environ 10 mètres avant qu’il ne détale. Après m’être pencher sur ma récolte et mis mon coupon de transport sur ce dernier, je me dirigeai en direction de mon frangin .Lorsqu’il m’aperçue, il lâcha un « Non? C’était toi ca? » Et oui! Lui dis-je. Il descendit de son mirador pour venir avec moi m’aider à vider et transporter la bête jusqu’au chalet.

L’hôte qui nous louait l’emplacement de notre chasse arriva sur l’entrefaite et resta fort surpris qu’un male soit récolté dès cette première journée de chasse. Ayant payé pour 4 jours, Pierre continua de chasser l’endroit lors de ces 3 autres jours mais ne revus jamais aucun autres male. Seule quelques femelles continuèrent à affluer jours après jours aux appâts. Malgré tout, il en resta que de très beaux souvenirs de cette chasse. Elle nous permet encore aujourd’hui de s’esclaffer de bon fou rire lors de nos rencontre si apprécier a moi et mon partenaire, mon frère Pierre.

Fin

Une belle histoire...Belle plume...Merci...