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Cette histoire se déroule au début des années 2000. J’étais alors propriétaire d’une belle propriété aux abords de la frontière Canado-américaine. 76 acres situées dans un tout petit village nommé Bee-Bee Plain. Cet endroit a fait mes bonheurs et délices durant huit ans.
Donc, nous sommes au début des années 2000 lors de la période de chasse à l’arme à feu au cerf de virginie. C’était un beau mois de novembre. Pas trop froid ni trop chaud. Le secteur est une petite érablière d’environ 11,000 entailles. Je me retrouve complètement à l’autre bout de mes 76 acres adossé à mon voisin sur un button donnant sur une belle coulée de bois franc en face. Derrière moi et a ma droite se trouve un changement d’écotone ou se mélange graduellement de la pruche, sapinage et aulnes. Je viens de passer la nuit dans mon mirador. Moi et mon merveilleux voisin Raymond qui avait l’âge d’être mon père mais avec qui j’ai eu de réels bons moments, avions construit ce condo de chasse de luxe à environ 25’ dans les airs. Une belle galerie sur trois cotés avec toiture avec comme sièges mes deux sièges capitaines ultra confortable pris sur mon vieux Chevrolet S10 ou S15 je ne me souviens plus.
La nuit ayant été plus que courte, puisque déranger continuellement par un porc-épic désireux de me chaparder mes pommes dans les quelques 4 poches monter sur ma galerie. Il fait encore nuit noir et je ne dors que sur une oreille lorsque j’entends plus bas des feuilles qui se froisses et qui craques sous les pas d’un animal. Je peux facilement entendre et suivre celui-ci qui marche sur ma gauche et qui s’éloigne lentement en descendant dans la prucheraie derrière moi. Je me doute intérieurement sans en être vraiment certain, qu’il s’agit du beau petit 8 pointes que j’ai eu le plaisir de croiser quelques fois lors de mes visites venant approvisionner mon site en pommes. Plusieurs petits frottages sur de petits aulnes tout autour de mon mirador laissaient croire qu’il avait élu domicile et adopter l’endroit. Le bruit de ses pas se perdent alors puis plus rien, il est parti. Quelques minutes passent, puis lentement l’aube se lève. Tranquillement je me m’assoie sur le rebord de mon lit, enfile mes pantalons et le reste de mes vêtements. Je me lève debout et fait deux pas pour regarder au travers de la vitre de ma porte. Je peux a peine distinguer quelques silhouette noir attrouper autour de mes appâts a environ 150’ en face. Le matin se lève enfin et tout doucement Galarneau ouvre les rideaux pour éclairer la scène. J’entends alors un coup de feu…Bang! Puis l’écho de se tir s’éteint tout aussi vite qu’il est venue. Sachant qu’un nouveau mirador avait été monté quelques semaines auparavant chez mon voisin de derrière, je me dis pour moi-même que c’est mon petit 8 pointes qui vient de se faire pincer mais bien sur je ne peux en être certain (l’avenir me confirmera alors qu’il s’agissait bel et bien de ce beau petit male).
Reprenant mes esprit, je discerne maintenant mes appâts mais plus rien. Aucun cerfs ne si retrouvent à présent. J’ouvre la porte sans faire de bruit, je saisie ma .308 Browning semi-auto Belgium et je sors pour m’assoir confortablement sur mon bucket seet en étendant mes jambe sur la rambarde de ma galerie. J’entends des pas sur ma gauche qui vont vers derrière moi, je devine que c’est mon frère qui lui arrive de bon matin pour aller se positionner dans une petite cache a quelques 500’ tout en bas de la prucheraie. Un mouvement attire alors mon attention. C’est un petit quatre pointes qui arrive aux pommes. Je dois vous confier qu’à cette époque, je ne faisais aucune différence entre un spike, 4 pointes, 8 ou 12. Oui je rêvais de récolter le gros année après année, mais comme plusieurs lorsque j’apercevais un cerf arborant des bois, mon cœur voulait sortir de ma poitrine. C’était le matin de l’ouverture alors je regardais cette bête et je me parlais intérieurement tentant tant bien que mal de me convaincre de la laisser filer… Le regardant manger mes pommes au travers ma lunette 3x9 Leupold, j’hésitais grandement car en ce temps moi et mon frère commencions à parler tout les deux de vouloir gracier les jeunes males. J’expirai l’air de mes poumons complètement et inspirai et retenue ma respiration…1…2…Bang! C’était fait, ma récolte se trouvait allonger par terre tout en bas de mon condo.
On répète souvent dans nos propos au travers des ‘’post’’ que l’important, je veux dire le plus important peu importe si vous abattez un spike, une femelle ou un énorme 12 pointes, l’important c’est la fierté obtenue par votre récolte qu’il faut retrouver. La a cette instant, je regardais mon cerf, et ce fus la première fois depuis mes tout début quelques 20 année auparavant environ que cette fierté n’était pas au rendez-vous. Ce fut mon dernier juvénile abattu cette année la. Je descendis tout en bas par la grande échelle. Et Je partie aller rejoindre mon frère et le ramener pour qu’il vienne m’aider à le ramener a la maison.
L’avant-midi passa, puis après le diner nous décidâmes de repartir tout les deux a mon condo pour poursuivre la chasse de Pierre mon frérot. On s’installe alors confortablement et laissons le calme revenir imprégner la foret. Lui à ma gauche et moi bien sur à sa droite (chose importante à retenir, mon frangin est droitier). Quelques 45 minutes passent puis une jeune femelle arrive aux pommes. Moi et Pierre la regardons un moment puis je sors de mon back sac mon set de corne pour effectuer une simulation de rattling. Une fois fait, j’attrape mon appeau attaché à mon coup et laisse aller 3 ou 4 petit rot de male et puis silence radio. La petite femelle est toujours la et continue son buffet. Je me perds dans mes souvenir, il faut vous dire que depuis quelques années, nous savons que se trouve dans ce secteur un beau male qu’on surnomme ‘’Casper le fantôme’’ parce que vous le devinez, on sait qu’il est la mais on ne le voit jamais. Effectivement on ne l’avait jamais vue bien de face. Un immense grattage utiliser d’année en année a quelques 50’ de ma Toure le trahissait, des frottages sur des sapins de gros diamètre en faisait foie et même que deux ans auparavant lorsque j’accompagnais mon voisin Raymond a la saison a la poudre noir, je l’avais aperçue le nez coller au derrière d’un femelle dévalant la coulée de bois franc. Étant au trot, je n’avais eu qu’un bref instant la chance de le voir, assez pour m’en faire rêver l’année durant. Presque à chaque saison de chasse, je réussissais à le faire sortir de son antre un bref instant. Nous l’entendions marcher et faire le tour de nos cache pour prendre le vent puis ‘’Pouff ‘’ Casper disparaissait jusqu'à l’année suivante. Il était le sujet de nos plus folle rêverie, ‘’LE’’ King que nous voulions rencontrer face à face.
Un mouvement à peine perceptible attire mon attention sur ma droite. Je tourne la tête trèeees len…te…ment. En une fraction de seconde, que dis-je une micro seconde, mon cœur détale dans ma poitrine. Boomboom! Boomboom! Boomboom! ‘’IL’’ est la!! Je le revois encore aujourd’hui come un film gravé a jamais dans ma mémoire. Un énorme… mais énorme male mature tu dis! Son poids dépasse largement les 250 debout c’est certain a 100% Comment vous expliquer pour que vous l’imaginiez vous aussi..? Je le regarde et j’ai de la misère à comprendre comment cette bête marche et s’avance furtivement… L’énorme cerf rampe…oui c’est ca il rampe littéralement. J’exagère à peine si vous saviez. Son ventre frôle pratiquement le sol sous lui. Une patte puis l’autre. Je tourne ma tête vers Pierre et lui chuchote en tremblant de tout mon corps ; Le frère…ye laaaa! Mon frère me voyant sur le bord de m’évanouir deviens blanc comme un drap et je vois qu’il ne doute même pas si c’est vrais ou pas. Je dois vous dire que moi et mon frère on se fait vraiment du fun a chaque années a la chasse. On s’étire la pipe continuellement, en faisant mine qu’un buck arrive ou que si ou que ca… Mais la, il me croit sur parole.
‘’Ye la Pierre… juste en bas…Ye gros en taba…..c! Mon frère s’étire tranquillement le cou car je lui cache la vision et la il le voit! Je vois dans ses yeux qu’il veut mourir tellement il le trouve gros lui aussi. Il tente de s’épauler mais n’y arrive pas, car vous vous souvenez plus tôt quand je vous ai dit qu’il était droitier et la le cerf de sa vie est sur sa droite en bas du mirador a peine a 75’ de nous. Tout ca se passe en secondes pas des minutes, ca semble interminable mais c’est comme dans un rêve. Incapable de prendre position correctement sans attirer l’attention du buck qui se trouve juste a coté de nous finalement. On en oublie presque la jeune femelle encore aux pommes. Je vois celle-ci qui jette des regards en notre direction la tête relevé et passe de nous au monstre qui rampe furtivement devant elle. A cet instant, je dis a mon frangin voyant qu’il n’est pas positionner pour effectuer un tir ; Passe moi ton arme Pierre, je vais le tirer….Pensez un instant que mon frère est agent de la faune….hello!! J’ai récolté mon gibier le matin même alors c’est illégal que de récolter un deuxième n’est-ce pas? Mais c’est juste pour vous démontrer l’état dans lequel on se trouvait…quand on y repense moi et mon frère on était pathétique! Hehehe! Mon frère me dit : Voyons Martin tu ne peux pas! Non je ne veux pas! La le buck aperçoit la femelle aux pommes et voit que sa queue commence à frétiller en levant tranquillement. Et en l’espace d’une fraction de seconde il comprend qu’il vient de faire une gaffe et bifurque vers sa droite pour retourner d’où il vient. La mon frère ne fait ni une ni deux et s’avance en se mettant a genoux sur la galerie et appuis sa carabine sur la petite table de coin. Il mire et son arme retentit. Bang! Une shot d’environ 100’ avec une 30-06 bien appuyé. Le gros male fait le saut et bondit une fois puis deux fois et disparait au travers du sapinage.
Je demande a mon frère s’il croit avoir atteint l’animal trophée? Il me répond qu’il ne sait pas mais que ca devrait car l’animal était proche et que la croix de son télescope était bien aligner avec son coffre. Alors moi et Pierre on se tape dessus et on se rassoit en reprenant le fil de l’histoire et on ne peut venir a une autre conclusion que l’animal est mort a l’heure ou on se parle. Trente minutes passent et on décide d’un commun accord de descendre pour tenter de voir du sang prouvant que l’a bête a été toucher. Cherche et cherche…puis cherche…rien! Pas de poils, pas une seule petite goute de sang rien! Pas possible! Non totalement impossible répète mon frère! Ca ne se peu pas tout simplement qu’il me dit. On retourne tranquillement vers le condo de chasse et la…quelque chose attire mon attention. Au sol se trouve un morceau de bois de panache…Hein?? Regarde ca! Un morceau de panache? Est-ce que ta balle aurait touché ses bois? Non dit-il impossible et il est catégorique. La une idée me traverse l’esprit et je me dis en moi-même…non! Je monte l’échelle et mon frère me talonne derrière. Arriver sur la galerie je regarde sur la table de coin ou mon frère s’était appuyer avec son arme. Ma paire de corne avec laquelle j’avais effectué le rattling et que j’avais déposé sur la table était abimer. Avec stupeur, moi et Pierre on conclue que le canon de sa carabine devait se trouver dans le même axe que les corne et que le projectile a tout simplement heurter celles-ci et n’a jamais au grand jamais atteint la cible. Quel malheur. Il m’en a voulue longtemps pour ca mais je crois qu’au bout d’un moment il a compris que dans l’énervement, il n’avait pas fait attention a ce détail capitale, qui lui a ravis la chance d’une vie de récolter un spécimen comme rarement il s’en récolte de pareil je vous le jure. Ses bois arborait au minimum 12 pointes et d’une largeur incroyable. La couleur de ceux-ci était d’un brun très foncer presque noir et uniquement le bout des pointes était plus pale. Jamais je n’aurais crus si moi-même je ne l’avais vue de mes yeux qu’un cerf surtout de cette carrure pouvait marcher de tel façon. Le dos affaler, le corps allonger ainsi que son ventre frôlant presque le sol. L’animal avançait a la façon d’un Ninja…un fantôme Ninja!
Martin
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