Il paraît que ça arrive tôt ou tard à tous les chasseurs de coyote…

Ce matin, j'allai chasser sur terre pour la première fois cette année. C’était un pari puisque je n’avais aucune idée s’il y avait ou non des signes frais de présence de coyote. Bon, j’avais récolté un renard l’an passé sur ce site et je me disais que la météo favorable ne pouvait que m’avantager.

6h00 – Arrivé sur le site de la porcherie, j’entamai une marche d’environ 700 mètres. La température est de 0°C et le vent d’ouest soufflait à 8-10 km/h. Plutôt que de longer une ligne de branches pour dissimuler mon approche, je choisi de le faire en plein milieu du champ afin de profiter d’un sentier tapé de motoneige. J’étais relativement silencieux.

6h35 – Je m’assis le long de la ligne de branches qui était fournie. J’avais préalablement disposé mon call et mon appelant à environ 70 mètres

6h55 – Après 20 minutes d’attente, j’envoyai à faible volume le son «lightning jack» pendant une trentaine de secondes. J’appelai ainsi avec ce même son en variant la durée des appels et des pauses. Je m’appliquai spécialement à rendre mes appels réalistes.

7h15 – Après 20 minutes, un mouvement au fond du champ attira mon attention. Incapable de dire s’il s’agissait d’un renard ou d’un coyote, le canidé était trop loin. Il avançait toutefois très rapidement sur la croûte de neige. Mon cœur se mit à cogner fort, je fis taire mon call qui chantait justement à ce moment.

7h16 – Il s’agissait d’un beau coyote. Il entra dans une langue de boisé quelques instants et réapparut à son extrémité la plus rapprochée. Il y stoppa et regarda le champ qui s’ouvrait devant lui. Je le mis en joue à une distance de 330 mètres. Pour une raison que j’ignorai, il fit demi-tour pour retrouver le couvert de la forêt. Aussitôt, je renvoyai un son, ce qui lui fit immédiatement faire volte-face et scruter à nouveau le champ. Malheureusement, il ne pouvait voir le mojo de là où il se trouvait, ça aurait aidé un peu, je crois, à le faire approcher.

7h17 – N’y tenant plus et craignant le voir s’en aller à nouveau, je décidai de faire feu. Je tirai… PAF! J’étais vraiment nerveux et j’échouai lamentablement. Le coyote parti d’un sprint… directement vers moi! Je remontai une balle. À 250 mètres, il ralenti la cadence et se mit à trotter perpendiculairement cette fois. Je fis quelques hurlement pour le faire stopper, mais rien n’y fit; il allait atteindre la ligne de branches et disparaître. Je tentai un second tir en mouvement. PAF! Je ratai encore plus lamentablement que la première fois. Cette fois, il décampa sans demander son reste.

7h18 – FREEZE! Plus rien ne fonctionnait dans mon cerveau, ça faisait trop de données en même temps! Je restai planté là dans le banc de neige à me demander ce qui venait de se passer… F[…]CK!

Alors voilà mon anecdote. Pour les chasseurs qui comme moi ne voient pas souvent de gibier, gardez donc à l’esprit qu’un peu de visualisation peut aider à combattre le stress. Moi qui suis d’ordinaire un chasseur extrêmement résistant au «buck fever», j’ai complètement perdu mes moyens ce matin.

Mais bon, c’est pas grave, j’ai réussi à leurrer un prédateur et ça, c’est une victoire en soi!

Bonne chance à tous!

Satan,

C'est bon de partager cette expérience. Tu n'es pas le premier ni le dernier à qui ça va arriver !

Belle réussite tout de même de l'avoir leurré.

En somme, c'est ça la chasse, avoir des émotions.


PC00STRESS

Le principal à la chasse, c'est tu pas d'avoir du feeling?

Je pense que tu en as eu tout un, l'expérience en a certainement valu la peine, et te servira pour tes prochaines chasses.

Merci de partager une belle histoire bien racontée.

Michel

Tout un rédacteur ce Satan petit coeur avec un français impécable. On devrait t'envoyer nos histoire et tu pourrais monter une collection d'aventures.. Ceci dit, je suis d'accords avec micheld pour le feeling et l'adrénaline d'avoir caller ce coyote. Cependant, c'est le feeling de déception de revenir à l'auto bredouille à l'auto qui fait ch... Pas grave, on apprend beaucoup de ces chasses. Une chose qu'on néglige pour la plupart d'entre-nous, c'est de pratiquer en position de tir à différentes distances en simulant diverses situations. Pour ma part, je me suis fait des cibles pour simuler ceci. Tout simplement, un cercle noir de 4 pouces de diamètre sur une feuille blanche. Le but, en position de chasse (assis dans mon cas avec mon bipod), je regarde ma cible à l'oeil nu. Ensuite je regarde dans mon télescope et j'essais de faire feu en moins de 5 secondes (3 sec avec de la pratique). Le but de simuler un coyote qu'on arrête avant de tirer. Pratiquer le tout à différentes distances. Commencer à 50 verges pour connaitre du succès. S'éloigner à 100, 200 et 300 verges. C'est plaisant et ça aiguise vraiment les réflexes en plus de donner beaucoup de confiance.

Merci les gars! Voici une mauvaise photo de là où ça s'est déroulé.

ho sa c'est le type de territoire que j'aime

Belle histoire mon ami! Que veux-tu on a tous nos mauvaises journées! Petit truc: Quand tu veux le faire stopper, un beau long howl de coyote c'est merveilleux, c'est pour sa que c'est toujours pratique d'avoir un howler dans sa poche, c'est beaucoup plus efficace que les japper. Sinon un bon gros HEYYYYY qui vient du fond du coeur

Tu as vecu une belle experience pareil!!!!

Bonne chance dans tes prochaines sorties!!

Souvent dans ce genre de situation ; on prend le temps de trop réfléchir ... et ce n`est pas ce que l`on doit faire .

Ces p`tites bêtes nous laisserons une ou deux chances de tir ; pas trois . Il faut nous aussi agir instinctivement immédiatement quand on a une occasion de tirer .

Comme ce fut mentionné ; ça nous arrive tous un jour ou l`autre , donc il ne faut pas être trop critique envers nous même

A+

salut,mon ptit coeur,un beau matin avec de l,action rien de mieux pour les
émotions...
tu sais la chasse est pleine de choses imprévisible et sans explication sur un ptit 6 pointes tu pogne la buck fever alors que tu en a tuer audessus de 75 et ladessus plusieurs trophés tu te demande qu,est ce qui t,arrive....
a chaque fois que je tire un beau coyote il a autant de prestige pour moi qu,un gros 10 pointes car il est beaucoup plus dure a tuer qu,un chevreuil...
c,est pour c,a que j,aime la chasse .

la prochaine fois tu va te reprendre....

salut,mon ptit coeur,un beau matin avec de l,action rien de mieux pour les
émotions...
tu sais la chasse est pleine de choses imprévisible et sans explication sur un ptit 6 pointes tu pogne la buck fever alors que tu en a tuer audessus de 75 et ladessus plusieurs trophés tu te demande qu,est ce qui t,arrive....
a chaque fois que je tire un beau coyote il a autant de prestige pour moi qu,un gros 10 pointes car il est beaucoup plus dure a tuer qu,un chevreuil...
c,est pour c,a que j,aime la chasse .

la prochaine fois tu va te reprendre....

Pas grave , tu as réussi a le faire venir et tu as eu un contact qui te permet de croire en tes possibilités. Plus on a de contact avec ce gibier plus on sais comment dealer avec lui. Manquer sa shot sa arrive a tout le monde....pas grave tu as des images comme souvenir.

A+....lâche pas

Pour te consoler un peu j'ai aussi manquer ma shot ce matin! 2 fois!!!

Premier spot: Le renard arrive par une coulée et on le vois trop tard a 300 verges, pas le temps de prendre de tir, il ressort a 100 verges mais a travers les branches, j'ai pas prit de chance et je l'ai laisser partir au cas ou un coyote serais dans le coin.

Deuxieme spot: Tir sur un renard a la marche a 250 verges, mauvais tir, l'atteint a la patte arriere, il arrete a ce que je pense etre 350 verges, tir, passe au dessus....osti cetais 300 verges On a essayer de lui couper la passe a plusieurs reprises mais on n'a pas resussis a le rachever....

Alors fait toi en pas on a tous nos mauvaises journées! La mienne c'etais aujourd'hui

Je te rassure Deeramator, ton échec de ce matin ne me console pas du tout; j’aurais préféré que tu réussisses à la place!

Mes erreurs d’hier ne seront pas vaines, j’ai cédé au «buck fever» alors que, comme je le disais, je me considère habituellement très résistant à ce phénomène. Au prochain contact avec un coyote ou un renard, j’aurai les idées claires et je ne cèderai pas à l’énervement.

J’ai repassé les images dans ma tête un nombre incalculable de fois et j’arrive maintenant à savoir comment j’aurais dû agir. Je m’estime «enrichi» d’une nouvelle expérience qui m’aura appris beaucoup!

Prochaine chasse : demain, après-demain, après-après-demain, après-après-après-demain, après-après-après-après-demain…

C’est à suivre! Bonne chasse à tous et profitez bien des prochaines journées avec une météo coopérative!

Moi j'en ai raté un au mois de novembre durant la chasse au chevreuils. J'avais des pistes pas mal dans mon coin, même je l'avais pris en photo... Donc, un bon soir, y sort 3 chevreuils dans le champs. apres 15-20 minutes ils repartent dans le bois. Pas 2 minute plus tard, je voit du mouvement trop rapide pour etre un chevreuil sortir du coin du champs. Check au jumelle....batinsse un coy, je ramasse ma 300 wsm, m'accote sur le bord du chassis, il arrête a environs 150 verges, trois quart avant......mire dedans pis bang!!!!!!!!!!!!!!!!! perd toute de vue a cause du recul. Je pensais l'avoir eu donc je me suis dis j'irai voir demain matin pour pas sraper ma chasse de fin de soirée....ben maudit,, je lui ai même pas touché..... J'ai garnotté trop vite

Ce que j'ai appris:
Toujours être prêt, ca arrive vite ces bebittes la.
Prendre quand même plus mon temps avant de peser sur le piton....
Et ciboulot spa gros un coyote...

Bravo Santa petit cœur !

Super histoire dans le fond et la forme !

Tu sais très bien conter et bien écrire, mais un mauvais tireur ! Ha ! Ha ! Joke.....

J'aurais aimé être dans tes bottes et vivre ce que tu as vécu !

Félicitations !

Pierre

Hey hey, j'en ai manqué plusieurs mais de beaucoup plus proche que ça, très beau récit !

D'après moi tu devrais arrêter de regarder ta montre (heure exact de chacunes des étapes).