Serge Bernard a écrit :
Samuel Pelletier a écrit :
Merci pour les infos, je ne savais pas que le ministère fesait ce genre d'activiter dans ce coin en ce moment, je vais esseyer de les trouvers cette semaine, histoire de pouvoir jaser un peu avec eux ou de pouvoir trouver leur installation, sa ma toujours intriguers leurs manière de procéders!
Sam
p.s : Erikawak, tu ais chanceux, tu a Scrap académie dans ton village!
salut Samuel
La manière de procéder est qu'il y a appâtage au même endroit et ensuite installation de lance-pesée lequel est attaché un filet qui tombe sur les oiseaux.Les dindons sont placés dans des boîtes de transport pour la relocalisation avec un émetteur pour suivre leur périple
PS:Les oiseaux n'ont pas trop de misère par chez vous cette année...pas beaucoup de neige comme d'habitude
Serge
Le marquage avec des émetteurs réalisé présentement par le ministère n'est pas une opération de relocalisation. Les oiseaux capturés sont mesurés, leur état de santé évalué, on leur installe un émetteur, et ils sont relâchés au même endroit. Çà fait trois années de suite que des oiseaux sont capturés dans les trois mêmes régions, Huntingdon, Cowansville et Asbestos. L'idée est d'avoir dans chacun des secteurs un certain nombre d'oiseaux avec des émetteurs pour suivre leurs déplacements.
Les objectifs de ce projet sont :
-Évaluer l’impact de la rigueur de l’hiver sur la survie des mâles et des femelles adultes
dans les régions du sud du Québec;
-Évaluer l’impact de la rigueur de l’hiver et des conditions climatiques printanières et de
début de l’été sur la productivité des femelles (taille des couvées, survie des poussins);
-Identifier les habitats utilisés par les dindons au cours de l’hiver et lors de la période de
nidification;
- Préciser l’importance des apports du milieu agricole pour la survie du dindon en hiver;
La chasse au dindon devient de plus en plus populaire, et l'amélioration des connaissances sur cette espèce et sa survie dans nos régions est importante pour en faire une bonne gestion.
La télémétrie permettra d’évaluer la survie et les causes de mortalité, d’identifier les habitats utilisés et trouver les nids afin d’évaluer la productivité.
Les individus marqués seront suivis à distance une fois par semaine durant l’hiver. Les nids des femelles marquées seront localisés et suivis afin de déterminer le taux de prédation. Une fois les oeufs éclos, les femelles seront localisées 2 à 3 fois par semaine au cours de l’été, période critique pour la survie des poussins. Par la suite, les dindons seront localisés 1 fois par semaine jusqu’à la fin du projet soit en mars 2013, ce qui permettra d’identifier les habitats recherchés par le dindon.
Michel