COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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Registre des armes d'épaules: Un registre québécois serait déraisonnable
QUÉBEC, le 31 mars 2015 - À la suite du jugement de la Cour suprême rendu public la semaine dernière dans le dossier du registre des armes à feu et à l’intention annoncée par la ministre québécoise de la Sécurité publique de créer un registre spécifique au Québec, la Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ) désire apporter son appui à la position récemment exprimée par la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP).
La FPQ croit en effet que l’objectif de connaître les personnes qui sont susceptibles de posséder une arme est atteint par l’exigence de détenir un permis de possession et d’acquisition d’arme à feu (PPA). Obtenir un tel permis requiert une formation de sécurité dans le maniement des armes à feu, implique la vérification des antécédents criminels et autorise le contrôleur des armes à feu à contacter le ou la conjoint(e) des deux dernières années pour les informer de la demande de permis. Les données contenues dans ce permis sont accessibles à tous les corps policiers, qui peuvent ainsi prendre les précautions appropriées lorsqu’ils ont à effectuer des interventions. Enfin, la FPQ soutient aussi la réglementation concernant l’entreposage sécuritaire des armes à feu. « Nous sommes donc d’avis que la création d’un registre québécois serait une décision déraisonnable, sans compter les sommes considérables qui seraient requises pour mener ce projet à terme. On n’a qu’à se rappeler les coûts estimés et réels du registre fédéral », explique Serge Danis, président de l'association des pourvoiries de l'Outaouais.
Par ailleurs, nous désirons rappeler que les chasseurs du Québec ont dépensé plus de 500 M$ en 2012 pour la pratique de leur loisir, une activité économique non négligeable. Plusieurs milliers de chasseurs venant de l’extérieur du Québec fréquentent les pourvoiries chaque année et génèrent des retombées économiques importantes et participent au maintien de milliers d’emplois, essentiellement dans les régions éloignées. Un registre québécois des armes à feu inquiète Serge Danis : « Alors que le Québec serait dorénavant la seule province canadienne à exiger un enregistrement des armes de chasse, comment penser que les étrangers continueraient à venir pratiquer leur activité dans notre province? Le Québec peut-il vraiment se priver de ces recettes touristiques et des entreprises qui les génèrent? »
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Source:
Simon Duchaine
Responsable web et communication
Fédération des pourvoiries du Québec
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Renseignements:
Dominic Dugré
Secrétaire-Général
Fédération des pourvoiries du Québec
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