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Les 495 000 propriétaires d'armes à feu québécois sont habituellement regroupés dans l'une ou l'autre des catégories traditionnelles suivantes: chasseurs, tireurs sportifs et collectionneurs. Il est grand temps de reconnaître que les intérêts des propriétaires d'armes à feu sont les mêmes, peu importe l'utilisation qu'ils en font.
Que vous soyez un chasseur qui ne tire que quelques cartouches par année, un collectionneur qui n'en tire aucune ou un tireur sportif qui en tire 3000, la réglementation vous affecte tous. Lorsque le gouvernement passe une loi qui touche l'un de ces groupes, c'est en fait tous les autres qui sont aussi touchés.
Le gouvernement agit petit à petit en érodant vos droits en lien avec les armes à feu de façon très simple; on crée un faux problème lors d'un événement tragique en profitant du haut niveau d'émotivité tout en passant sous silence la vraie cause des tragédies liées aux armes à feu, soit la maladie mentale ou la criminalité. On désigne ensuite l'arme comme étant responsable et on apporte rapidement une solution qui donne un faux sentiment de sécurité à la population tout en ne contribuant aucunement à l'amélioration de la situation. Le résultat? Les propriétaires d'armes doivent encore se soumettre à de nouvelles contraintes sans que de nouvelles tragédies ne soient empêchées.
Il faut mentionner aussi que la GRC agit en organisme quasi gouvernemental en changeant la réglementation sur les armes à feu de façon arbitraire; d’un seul coup de crayon, elle crée des criminels administratifs. Un exemple? Les chargeurs de Ruger 10/22 devenus « dispositifs prohibés » par décision unilatérale de la GRC. Sans qu’un élu n’ait été impliqué dans le processus, des dizaines de milliers de propriétaires de ces chargeurs sont devenus des criminels.
Chemin faisant, la classe politique contribue essentiellement à faire passer les propriétaires d'armes comme étant un danger potentiel dans la société alors que c'est plutôt l'inverse. En effet, les détenteurs de Permis de Possession et Acquisition sont des citoyens moins à risque de se criminaliser. En ne reconnaissant pas cette situation, les politiciens passent à côté d’une belle occasion de se faire des alliés.
Rappelons que lors de la présentation du projet de Loi 64, le Premier Ministre Couillard avait affirmé n'avoir aucun problème à enregistrer ses deux armes de chasse. Ce que Monsieur Couillard oublie, c'est que son opinion ne représente pas celle de la vaste majorité des chasseurs. Aussi, aurions-nous déjà oublié la remarque accusatoire du Ministre Coiteux en Commission parlementaire qui fait passer les propriétaires d'armes responsables pour des anarchistes en puissance? Que dire des autres députés, comme l'illustre Véronyque Tremblay qui se défile pour des raisons politiques? "Contre" le registre un jour, "Pour" lors du vote? Pourtant elle avait clairement indiqué son opposition à cette lubie et avait basé sa campagne électorale sur cet aspect.
Le fil conducteur des actions des politiciens est la satisfaction de groupes de pression bien financés à même les fonds publics comme "Polysesouvient" ou la "Coalition pour le contrôle des armes". Ils ont leurs accès privilégiés aux décideurs publics et agissent comme un lobby sans toutefois se déclarer comme tels.
Il faut donc se tourner vers l'avenir en mettant l'accent sur l'aspect humain de la propriété des armes à feu. Il est temps d'informer les gens du public en général que les chasseurs sont les plus grands contributeurs financiers dans la protection des milieux naturels pour la chasse et qu'ils représentent un poids économique considérable dans l'économie québécoise. Il est aussi temps que les collectionneurs sortent de l'ombre et soient fiers de préserver à leur façon une partie de l'histoire, du patrimoine historique et militaire et, finalement, il est aussi temps de publiciser que les tireurs sportifs québécois pratiquent un sport tout aussi noble que le golf et que ceux d'entre nous qui participent à des compétitions font bonne figure hors Québec.
C'est là l'ensemble des raisons qui amène "Tous contre un registre québécois des armes à feu" à élargir son mandat et ne plus se limiter à la seule lutte au fameux "registre". Il est temps de mener une lutte encore plus importante, soit la défense des droits des propriétaires d'armes à feu du Québec. Il est temps de montrer une image forte et unie à nos élus. Nous sommes tous dans le même bateau.
Unis, debout et fiers.
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https://touscontreunregistre.ecwid.com/ ... c/18317435