Pendant que le gouvernement du Québec se prépare à dépenser des centaines de millions pour se faire un registre d'armes sans restrictions, la SQ manque de tout pour gérer efficacement l'Opération Cisaille.
http://www.journaldequebec.com/2012/11/ ... les-roues-
Domage que l'article web ne soit que réservé qu'aux membre, j'ai malgré tout entre les mains la version papier.
Voici l'un des paragraphes :
La version papier du journal de québec du samedi 01 décembre 2012 a écrit :
Policier déçu
Désabusé, un policier de la Sûreté du Québec qui a longtemps oeuvré à l'éradication des plantations de marijuana en saison automnale dénonce la vision des dirigeants. <<La politique est entrain de changer beaucoup au sein de l'organisation; quand c'est trop loin, ça coûte trop cher, on y va pas!>>, lance l'agent sous le couvert de l'anonymat.
Selon lui, lors de certaines opérations dans des zones éloignées, on demande aux policiers d'arracher les plants de la terre sans les transporter à l'extérieur du site. <<Pas le temps, pas d'argent, on coupe, puis on s'en va>>, raconte l'agent.
À l'inverse, <<tu as 10 plants de pot en arrière dans un jardin. Ça va nous faire un dossier opérationnel, un dossier résolu et une arrestation. T'as rempli les attentes>>.
Il se rappelle notamment une enquête qui avait permis de découvrir une plantation en îlots totalisant environ 25 000 plants. <<Il n'y avait pas de voie terrestre pour se rendre sur ces lieux-là.>> Déracinés, les plants avaient tout simplement été laissés au sol. <<Le groupe criminel derrière ça a juste à prendre ses plants pour faire du haschisch, illustre-t-il.
Désabusé, un policier de la Sûreté du Québec qui a longtemps oeuvré à l'éradication des plantations de marijuana en saison automnale dénonce la vision des dirigeants. <<La politique est entrain de changer beaucoup au sein de l'organisation; quand c'est trop loin, ça coûte trop cher, on y va pas!>>, lance l'agent sous le couvert de l'anonymat.
Selon lui, lors de certaines opérations dans des zones éloignées, on demande aux policiers d'arracher les plants de la terre sans les transporter à l'extérieur du site. <<Pas le temps, pas d'argent, on coupe, puis on s'en va>>, raconte l'agent.
À l'inverse, <<tu as 10 plants de pot en arrière dans un jardin. Ça va nous faire un dossier opérationnel, un dossier résolu et une arrestation. T'as rempli les attentes>>.
Il se rappelle notamment une enquête qui avait permis de découvrir une plantation en îlots totalisant environ 25 000 plants. <<Il n'y avait pas de voie terrestre pour se rendre sur ces lieux-là.>> Déracinés, les plants avaient tout simplement été laissés au sol. <<Le groupe criminel derrière ça a juste à prendre ses plants pour faire du haschisch, illustre-t-il.
Quand le policier nous affirme :
Citer :
tu as 10 plants de pot en arrière dans un jardin. Ça va nous faire un dossier opérationnel, un dossier résolu et une arrestation. T'as rempli les attentes
Il n'y aurait pas un petit lien de fonctionnement réel avec un registre d'armes?
S'occuper des vrais criminels endurcis, ça coûte cher et c'est dangereux.
Faire le minimum et attendre que les plus petites causes nous arrivent toutes seules sur un plateau d'argent, ça coûte pas cher, c'est moins dangereux et c'est utile politiquement.
Qu'est ce qui est le plus prioritaire?
Contraindre efficacement le traffic de drogue ou savoir qui a choisi volontairement d'enregistrer une ou des armes sans restriction?
Il n'y a comme pas le choix que d'avoir juste des gens qui ne feront jamais rien de mal, d'inscrit dans un registre d'armes à feu.
À moins qu'on veule avoir un listing à saisir en cas de guerre civile...
