Crime Organisé
C'est un problème majeur

Ottawa compte sur des contrôles plus serrés à la frontière canado-américaine et sur les réserves autochtones, ainsi que sur des peines plus sévères pour compliquer la vie des criminels armés.

« On ne peut nier que c’est un problème majeur. C’est facile de se procurer des armes illégales, mais c’est difficile d’intercepter les trafiquants parce que ces groupes agissent de façon subversive. Ce n’est pas organisé comme la mafia », a constaté le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, en entrevue au Journal.

Selon lui, l’abolition du Registre des armes à feu par le gouvernement Harper, décriée par les milieux policiers, n’empirera pas la situation.

« On l’a dit, le problème, c’est le trafic des armes de contrebande, a dit le sénateur conservateur. On a pris des mesures pour s’y attaquer. Des ententes ont notamment été signées avec les États-Unis pour resserrer les contrôles à la frontière. On sait que la majorité des armes qui arrivent ici viennent du côté américain. Plus de 4 700 armes prohibées ont été saisies à la frontière en 2010.

« On a aussi ajouté plus de 1 000 agents frontaliers et on les a armés parce que les trafiquants ne sont pas des enfants de choeur. De plus, les policiers en bateau qui prennent des trafiquants en chasse pourraient continuer leur poursuite même après avoir traversé la frontière, pour ne pas que ces gens-là leur échappent. »

« Une seule loi »

Sur le terrain délicat des contrôles policiers en territoire autochtone, M. Boisvenu a répété qu’« il ne doit exister qu’une seule loi, que ce soit pour le trafic d’armes ou de cigarettes, sur les réserves ou ailleurs ». « Ma position a toujours été la même à ce sujet », a-t-il ajouté.

Il a également souligné qu’avec la loi C-10, plusieurs infractions liées aux armes à feu sont passibles de peines

« beaucoup plus sévères ». C’est maintenant trois ans minimum de pénitencier pour une première offense et cinq ans pour chaque récidive si l’arme trouvée en possession du contrevenant est chargée. Les mêmes sentences sont prévues en cas de trafic et d’importation d’arme prohibée.

« On espère que ces peines plus sévères seront dissuasives », a plaidé M. Boisvenu.

Plus de 4 700 armes prohibées ont été saisies à la frontière en 2010.

Si :

Ca représente meme pas 1% de tout ce qui réussi a passer... des "frontieres" dans le bois pis au millieu des champs c'est virtuel..des trails de 4 roues y en a partout ,des ruisseaux pis des fossés aussi...pis là on parle juste d'armes prohibées, des armes longues il en passent aussi...mais le choix a été fait de "nous" surveiller a la place...

Le résultat du registre le voilà : ''Une très bonne disponibilité sur le marché noir.''