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Chronique
Fausse représentation
J.Jacques Samson
04/11/2011 09h50
Au nom de qui exactement le ministre de la Justice du Québec, Jean-Marc Fournier, a-t-il plaidé devant un comité parlementaire à Ottawa mardi contre un durcissement des peines imposées aux criminels ?
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Au nom de qui exactement le ministre de la Justice du Québec, Jean-Marc Fournier, a-t-il plaidé devant un comité parlementaire à Ottawa mardi contre un durcissement des peines imposées aux criminels ?
Le sondeur Jean-Marc Léger qui s’intéresse beaucoup aux courants sociaux a révélé le 25 octobre dernier que 79 % des Québécois souhaitaient que notre système de justice soit plus sévère et 77 % disaient que les crimes ne sont pas assez sévèrement punis au Canada. Pour 41 % des répondants à son sondage, un jeune contrevenant devrait être jugé comme un adulte.
Le ministre Fournier est allé porter à Ottawa le discours des pseudo bien-pensants sur la réhabilitation plutôt que la répression. Or ces deux approches ne sont pas en opposition, mais complémentaires. M. Fournier a fait du clientélisme politique par sa démarche auprès du gouvernement Harper, tout comme les partis politiques en font sur l’abolition du registre des armes à feu.
Une volonté populaire
Le projet de loi C-10, Loi sur la sécurité des rues et des communautés, répond à des attentes de la population. Il prévoit des sentences plus dures pour les pédophiles, les prédateurs sexuels et d’autres criminels violents.
Dans les cas des jeunes contrevenants, seuls les 4 % plus dangereux et récidivistes sont visés. Personne de moins de 18 ans ne devra par ailleurs purger une peine dans une prison pour adultes. Les adolescents ne seront pas envoyés à l’université du crime, comme l’a en quelque sorte laissé entendre le ministre Fournier.
Ce n’est certainement pas non plus un projet de loi d’un gouvernement d’extrême-droite. Il est bien dosé.
Basse démagogie
Le débat sur l’abolition du registre des armes à feu, mercredi, à l’Assemblée nationale, a donné lieu au même type d’élans démagogiques. Les intervenants ont rappelé à satiété, avec des trémolos, le drame de la Polytechnique dont l’auteur était un détraqué mental.
Registre ou pas, ces jeunes femmes seraient mortes tout de même.
La députée péquiste Marie Malavoy a même qualifié le gouvernement Harper «d’irresponsable et immoral». Elle a évidemment vu dans cette décision d’Ottawa, bien annoncée pendant la campagne électorale, une autre preuve de la nécessité de faire la souveraineté pour que les Québécois ne soient plus victimes de décisions prises dans un autre parlement !
Il n’y a certainement pas matière à faire le psychodrame constitutionnel auquel on a assisté cette semaine à l’Assemblée nationale. Le problème n’est pas si compliqué à régler. La Sûreté du Québec détient et administre le registre des armes à feu sur le territoire québécois, même si Ottawa en est le propriétaire. Elle peut en faire un copier/coller et continuer de le maintenir à jour. Les avocats des deux gouvernements s’occuperont ensuite des avocasseries, mais les données n’auront pas été détruites entre-temps. Une entente interviendra bien un jour sur le transfert officiel de propriété.
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Registre ou pas, ces jeunes femmes seraient mortes tout de même
alors, pourquoi avoir un registre au provincial?
n'est-ce pas l'argumeent (le seul!!) pour les pro-gun control?
très biz.