Pour ceux qui la pratique , la chasse de la perdrix grise ,ou perdrix hongroise est l'une des plus belles et aussi des plus exigeante . Difficile pour le chasseur homme et le chasseur chien pour les distances à parcourir,le théatre de cette chasse est la plaine . Plate et monotone ,parfois vallonneuse,souvent graisseuse de labours fumants ,les perdreaux n'y sont pas légions,et la persévérance est de mise. Mais quand un beau matin les chiens bloquent une compagnies sur la frange d'un maïs et que les chasseurs parviennent à bien se placer pour l'acte final,il n'y a rien sur terre pour égaler cette décharge d'émotions.L'explosion d'une compagnie de perdrix qui éclate comme un feu d'artifice reste figé dans la mémoire du chasseur qui ne désire que revivre cet instant de pur bonheur. Dans le cadre d'un travail de recherche ,des gars du CBQ (Club des bécassiers du Québec) participent depuis 2 ans à des comptages de perdrix grises le dans le centre du Québec. Les setter anglais ,épagneul breton, et Drahthaar sont au rendez vous.Il n'y en a pas de facile , les hongroises sont rares et les volontaires passionnés enfilent des kilomètres et des kilomètres de terrain derrière les chiens pour approfondir nos connaissances sur la belle petite perdrix des champs. Cette activité se déroule sous le signe de la bonne humeur et de la camaraderie... Merci À Denis Verville et Jacques Landry pour l'organisation sans faille de ce comptage qui s'inscrit désormais comme un incontournable du printemps...
Malgré le vent le froid et la pluie ,7 passionnés ont arpenté des kilomètres de plaine samedi le 26 dans la région de Bécancour. Le point fort de ces journées est sans conteste le pique nique du midi ou il était question de rillettes de lièvre,saucisson de chevreuil ,fromages fins et le côté du Rhône...

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Rémi