Bon, en fin de semaine, il était question d'un petit retour aux sources. J'allais passer la fin de semaine chez mes parent/beaux-parents, j'avais donc prévu passer la fin de semaine dans le bois pour chasser pendant que les grands-parents prenaient le relais avec ma fille. Me voici, à un âge où je passais toutes mes fins de semaines en forêt!

Casquette et bottes trop grande qui appartenaient à mon père visiblement. Veste des Canadiens de Montréal et Jeans patcher, sûrement d'un sac de linges que mon cousin m'avait envoyé. Ma mère était ben forte des patch... Dire que aujourd'hui, on achète les jeans déjà trouées
Je suis donc monté chez mes parents vendredi matin où mon vieux compagnon Bill, était plus que content me voir sortir mon fusil et mon dossard du pick-up. Au menu, une avant-midi de marche. Je pensais trouvé un décor brun d'automne, mais il y avait un pouce de neige au sol. On repassera pour trouver des lièvres blancs sur un fond brun. Je n'ai absolument rien vu sur la partie du terrain que je suis allé. Soda que j'étais dépitonné. J'en ai donc profité pour me poser 2 collets. J'ai mis encore un fois, un sapin couché sur le sol avec deux ouvertures en dessous, incluant des branches de bouleaux au travers. J'avais choisi un endroit où mon père avait coupé des bouleaux. Les branches sont un vrai buffet pour les lièvres. Par contre, il n'y avait pas beaucoup de traces. Qui risque rien n'a rien...

Petite pause bien mérité pour ce vieux chasseur de 11ans... 12 en mai 2015.
Dans l'après-midi, je suis allé explorer une autre partie du terrain. J'ai vu une gélinotte qui ne m'a donné aucune chance de tir... Par contre j'ai vu au loin, qu'elle était demeuré au sol. Je l'ai retrouvé, mais elle était bien cachée. Je me suis fait encore avoir

Pas grave, il y a des choses bien pire que ça dans la vie. Je suis donc rentré bredouille.
Samedi matin, je suis allé voir mes deux collets tout en chassant. Rien, mais un lièvre était venu. Il y avait des crottes près du collet, mais il n'avait pas traversé. Bon... J'ai donc continué ma marche d'avant-midi.

Sur cette portion du sentier, il y a de cela quelques années, j'y ai récolté bon nombre de perdrix. Il y en a encore, mais je n'arrive jamais à les voir. Il y avait des traces, mais pas d'oiseau. Ce n'est pas drôle, mais j'étais rendu à remonter les traces
Dans l'après-midi, je suis retourné au même endroit où j'avais vu ma gélinotte la veille... Rien vu, rien entendu. Quelques traces que j'ai tenté de suivre en vain... J'ai continué de parcourir le terrain pour m'avouer vaincu.

Voici un secteur où j'ai déjà vu 12 gélinottes en même temps durant l'hiver. Je passais avec mon Yamaha Enticer quand j'ai vu plein de trous de perdrix dans la neige. En arrêtant ma motoneige, elles ont toutes sorties des trous et elles se sont envolées... Il y a déjà 21ans de ça. Et c'est pas pour dire, mais je n'ai jamais récolté de perdrix à cet endroit. Il manque de petits résineux pour que se soit idéal. Tout ça pour dire que j'ai aidé mon père à construire cette chède à bois. Je visitais mes collets et après, je venais aider mon père. Je me souviens encore de la misère qu'on avait eu avec les poutrelles du toit.
Aujourd'hui dimanche matin, sans fusil et en VTT je suis allé visiter mes 2 collets... Surprise, un beau petit lièvre. J'étais bien content. J'avais enlever mes collets samedi après-midi lorsque je m'étais avoué vaincu. J'y était retourné en 4 roues en me disant... Come on, dimanche tu ira avant de quitter le Lac-Saint-Jean.


Mon vieux compagnon était bien fier!
En arrivant à la maison, j'ai arrangé le lièvre et appelé ma tante qui est la voisine de mes parents pour lui offrir. Elle m'annonce comme ça, qu'elle est en train de prendre en photo, deux gélinottes dans l'arbre en avant de chez elle. Moi je marche pendant des heures et des heures, alors qu'elles sont devant chez elle. Bon évidement, je n'y suis pas allé, elle est ornithologue amateur. Elle adore les oiseaux. Mais je ne peux pas dire que l'idée ne m'est pas passé par la tête
