Bonjour,
je vous fait le postmortem de mon périple aux lagopèdes.
J'ai fait le trajet depuis Chicoutimi le samedi matin 3 mars.
Sur la route forestière, j'ai filé les kilomètres en tentant de
découvrir des pistes de lagopèdes. 2 jours auparavant il avait plue
et depuis, pas de nouvelle neige. Donc les conditions étaient vraiment
difficiles voir impossible pour espérer apercevoir des pistes.
Dans les environ du Km 70, j'ai découvert un secteur où il y avait beaucoup de petit arbustes et
les pistes étaient présentent mais dataient d'avant la pluie. Le nombre de pistes indiquait
vraisemblablement qu'un grand nombre était passé dans le secteur. Dans une proportion importante,
les bourgeons des brindilles avaient été dévorés.
J'ai continué mon chemin et malheur au km 129 les camions de la voirie avaient cessé d'entretenir
la route.

Résultat, il n'y avait pas de neige certe, mais le chemin était une véritable patinoire.
Je m'y suis engagé quand même en espérant que ce n'était que sur une petite portion de la route.
Je roulait à 40 km hrs et je sentais ma fourgonette vouloir dérapée de tous côté. C'était une erreur
de ma part d'avoir décidé de continué. J'ai fait 2 km sur cette glace et suis arrivé à une pente qui
descendait dans une vallée. La route était toujours aussi glacé. Là, j'ai décidé d'abandonner.
En retournant mon véhicule, j'ai commencé à glisser de côté car le chemin avait une légère, très légère
pente qui me dirigeait vers le banc de neige. Ça m'a pris 5 minutes pour réussir à décoler de là. Je faisais
du surplace. Mon rythme cardiaque est monté en flèche. J'avais hâte de quitter c'est maudit 2km de glace.
À cet endroit, seul le petit Jésus aurait pu me sortir de là. Y avait pu personne sur ce chemin.
Voilà pour ma première sortie aux lagopèdes.
Si j'y retourne l'année prochaine, j'espère avoir une meilleur expérience. C'est frustrant de ne pas pouvoir
connaître les conditions des chemins forestiers avant de partir.
Faut faire avec.
C'est la vie de chasseur non?
Pascal G.