mouchelou a écrit :
Ce qui est vraiment dommage dans les réponses est de voir la quantité d'intervenants qui sont chasseurs de gros gibiers et/ou des chasseurs très occasionnel de sauvagines ayant des expériences mitigées et à des époques plus ou moins lointaines dont les méthodes de chasse connues ici au québec étaient pas volumineuses et encore moins de type sportif et axé sur les connaissances.
Ce qui prévalait était de récolter peu importe les moyens.
En gros c'est pas mal à ça que ressemble la méthode du rampage.
Peu importe les raisons apportées, monétaire-investissement, temps, endroits, il demeure que la quantité ( mot que j'haï, cota) à récolter est la même.
Par expérience et vérifications, la description d'une chasse rampée selon les règlements et avec une certaine éthique, on oublie ça!!!! C,est tu tires dans le tas pi fu.k le reste, peu importe le nombre d'oiseaux qui va mourir à petits feux, plus que la limite etc.
Ma chasse principale est à la sauvagine malgré que je chasse le chevreuil à l'arc. La différence dans les analyses, exemples et compte-rendus est très différentes entre celui qui en fait sa chasse principale VS celui qui en fait une chasse en attendant que LA saison arrive, que ce soit pour le chevreuil, orignal, sauvagine et mêle la bécasse.
Quelques exemples: lorsque je chasse le chevreuil, il me manque pas mal de connaissances qui me permet de garantir un succès à plus de 50% environ car je connaîs mal le déplacement dépendamment des terrains et les vents dominants, le call adéquat au moment opportun parce que je n'y met tout simplement pas le temps nécessaire parce que je préfère passer plus de temps de chasse à la sauvagine. Qui sait combien de sons différents fait une outarde et à quel moment le fait-elle parmi tous ceux qui ont écrit et surtout parmi ceux qui sont en faveur du rampage?
Moi j'ai investi beaucoup plus en temps et $$ sur la sauvagine. Lorsque je suis dans un champ, rarement, très rarement je reviens bredouille et mes coups de fusil sont destinés à un oiseau en particulier et pas à un tas d'oiseau. Tant que le premier oiseau visé n'est pas tombé je continue à le suivre et à tirer dessus.
Lorsque le champ où je suis installé est excellent et que les oiseaux arrivent tôt, je lève l'ancre vite et les chances sont que dans quelques jours je puisse de nouveau en profiter tout en respectant les limites imposés.
Je passe du temps durant toute l'année à tirer au vol juste pour pouvoir profiter de ma saison. Contrairement au gros gibier ou souvent une seule balle est nécessaire, demande quand même une certaine pratique, le fait de tirer au vol demande une pratique constante pour s'assurer du succès.
Ce qui n'est vraiment pas le lot de la très, très grande majorité des adeptes du rampage.
ca rejoins enormement ma facon de voir les choses...
rien ne vaut une chasse a l'affut bien reussi ET SURTOUT le moment d'attente avant le GO...