La technique du faisandage s'adresse aux gibiers à plume. Quand on parle de gibier à poil on parle plutôt de mûrissage de la viande.
Les deux ont leur place dans le préparation de la venaison, à la condition toutefois de conserver les chairs au frais, bien aérées, soit au frigo, soit en chambre froide, à une température qui ne dépasse jamais les 7° C.
Perso je vide tous les oiseaux de suite, sinon au retour de la chasse. Je les conserve dans la plume, au frais, entre 3° C et 7° C, de 24 à 72 heures. En aucun cas je ne conditionne les oiseaux dans un sac en plastique hermétique: j'utilise le plus possible des sacs en papier, ou des cartons et je m'assure que l'air circule autour des carcasses.
Mon épouse et moi plumons
tous les oiseaux à l'ancienne, en prenant garde de préserver la peau, car celle-ci retient le goût et les gras naturels de la chair pendant la cuisson.
La bécasse fait l'objet d'un traitement particulier. En principe, elle ne devrait pas être vidée. Cet oiseau défèque à chaque envol, de sorte que les intestins sont vides et propres.
Le bécassier (amateur passionné de la chasse à la Dame des Bois...) prend toujours soin de presser du pouce l'abdomen de l'oiseau abattu afin d'en extraire la dernière goutte de "miroir" si besoin était.
L'oiseau est servi entier, avec la tête et le bec.
Du fait de la cuisson, les abats et les entrailles se transforment en une sorte de pâté que l'on extrait à la petite cuillère et que l'on assaisonne pour en tartiner la rôtie sur laquelle l'oiseau nappé de sauce sera servi aux invités que ce plat royal fera grimper au 7ème ciel!
Exemple de recette de grand chef:
http://www.750g.com/fiche_de_cuisine.2.123.32890.htm

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