avec 1.2 chasseurs au kilometre carrer,cela fait pas beaucoup d`endroit ou les chasseurs chasse en paix.
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CHASSE. En moyenne, plus de 24 000 chasseurs investissent la forêt gaspésienne à chaque année pour la chasse à l’orignal, pour une statistique de 1,2 chasseur au kilomètre carré.
Cette année(2015), selon les données préliminaires, on se dirige vers une saison qui se situe dans la moyenne des cinq dernières années. Avant la compilation des données des réserves fauniques, on compte 4126 bêtes abattues, dont 2306 mâles adultes. Pour la période de 2010 à 2014, la moyenne se situe à 4180 orignaux, dont 2440 mâles adultes, pour le territoire libre (hors réserves fauniques).
« Ce qu’on constate, depuis 2007, c’est que la densité d’animaux est stable. Les modalités de chasse répondent aux besoins du territoire », indique Martin Dorais, biologiste à la direction de la gestion de la faune de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
En effet, un inventaire aérien avait été réalisé pendant l’hiver 2007, recensant 7,9 orignaux par 10 km2. En y ajoutant les résultats de la saison de chasse 2006, on arrivait à une densité d’environ un orignal par km2.
« On essaie de maintenir le cheptel dans ces chiffres. C’est l’objectif du plan de gestion 2012-2019 », indique M. Dorais. Pour y arriver, le nombre de permis de chasse pour les femelles est adapté pour arriver à une récolte de 50 femelles pour 100 mâles.
La Gaspésie est l’endroit privilégié pour bon nombre de chasseurs d’orignal. « En Gaspésie, 80 % du territoire est un territoire libre. Le réseau de voirie forestière développé favorise l’accès à la forêt », explique Martin Dorais.
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Par ailleurs, le taux de succès enregistré par le ministère Forêts, Faune et Parcs est d’environ 20 % par permis. C’est-à-dire qu’un groupe de deux chasseurs a environ 40 % de chances, statistiquement, d’abattre un orignal. C’est l’une des raisons pour lesquelles la région est privilégiée par des chasseurs de l’extérieur.