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Tiques vs température froide http://chevreuil.net/forums/viewtopic.php?f=36&t=46004 |
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Auteur : | Andre Labranche [ Mar Déc 17, 2013 9:22 am ] |
Sujet du message : | Tiques vs température froide |
Pensez vous qu'avec les températures froides qu'on a présentement au début de l'hiver que celà peut aider l'orignal contre les tique. On m'a toujours dit qu'une bonne vague de froid éliminerait une bonne partie des tiques, est véridique d'avancer de tels dires. En tout cas je l'espère bien car les tiques ont fait passablement de victimes ces dernières années sur les populations d'orignaux, surtout avec les hivers cléments qu'on a eu. |
Auteur : | Settermen [ Mar Déc 17, 2013 9:58 am ] |
Sujet du message : | Re: Tiques vs température froide |
Les tiques sont au chaud sous le poil ,je pense pas que sa change de quoi en Gaspésie sa ne change rien.Les orignaux sont assez affecté malgré la neige et le froid. Guy |
Auteur : | Andre Labranche [ Mar Déc 17, 2013 10:09 am ] |
Sujet du message : | Re: Tiques vs température froide |
Voici ce que je viens de trouver: Prédateur et dynamique de population[modifier le code] Peu des œufs pondus donneront une tique adulte. les œufs, larves ou adultes de nombreuses espèces de tiques meurent quand il fait trop froid ou trop sec. Si l'humidité du sol suffit généralement à protéger les larves de la dessiccation, une forte humidité et hygrométrie favorisent plusieurs espèces de nématodes et de champignons entomopathogènes qui peuvent infecter et tuer les tiques, soit directement soit via des bactéries symbiotiques. Les larves, nymphes et adultes peuvent aussi directement être mangées au sol par des oiseaux, reptiles et autres animaux insectivores (une poule peut ainsi manger 200 tiques par heure dans une zone fructueuse21), voire sur leur hôte (par exemple par le héron garde-bœufs ou lors de comportements d'épouillage), mais les animaux qui mangent des tiques servent aussi d'hôtes à diverses espèces de tiques, dont celles qu'ils mangent. La prolificité des tiques, et leur résistance quand leurs conditions de vies sont bonnes laisse penser qu'elles pourraient s'adapter aux acaricides et antiparasitaires voire à certains moyens de lutte biologique. Quelques recherches portent depuis peu sur diverses stratégies de lutte biologique contre ces hématophages22. Les tiques (œufs, larves, nymphes et imago) semblent dans la nature surtout contrôlés par plusieurs catégories de micro-organismes parasites et « entomopathogènes », dont : Champignons parasites, dont par exemple Metarhizium anisopliae, Beauveria bassiana, Paecilomyces fumosoroseus qui s'avèrent en laboratoire rapidement mortels pour les tiques Ixodes ricinus (en 5 à 25 jours...). En lutte biologique, des blastospores pourraient même être encore plus efficaces que des conidiospores22. Nématodes, dont par exemple plusieurs sous-espèces de Steinernema et d'Heterorhabditis qui sont capables d'inoculer leurs bactéries symbiotes (Xenorhabdus, Photorhabdus) dans les tiques qu'ils parasitent, qui en meurent rapidement. Ces bactéries liquéfient en effet l'intérieur de la tique (lyse) que les nématodes peuvent ensuite digérer. Les nématodes ne se reproduisent pas dans la tique, mais ensuite dans l'eau interstitielle du sol ou dans le sol humide). (Des forêts trop drainées, trop sèches et trop éclairées (comme presque tous les nématodes, ces espèces sont lucifuges) pourraient favoriser la régression de ces nématodes. In vitro, 10 à 40 % des tiques femelles non alimentées et contaminées meurent ; S. carpocapsae semblant être le nématode le plus souvent mortel pour ces tiques, d'autant plus que sa densité dans le milieu est élevée (deux fois plus de mortalité avec un "ensemencement" de 600 nematodes/cm2 de substrat que pour 300 nematodes/cm2)22. Guêpes parasitoïdes, qu'on voudrait aussi utiliser pour la lutte biologique contre les tiques mais qu'on ne sait pas encore élever en masse. Ixodiphagus hookeri (Encyrtidae) antérieurement nommée Hunterellus hookeri ou Ixodiphagus caucurtei est l'un des principaux parasites de tiques du genre Ixodes ricinus22. Bactéries pathogènes pour les tiques : par exemple, on a découvert par hasard dans une colonie de tiques (Ornithodoros moubata) élevée en laboratoire une bactérie à pigment jaune, Gram-négatif (Chryseobacterium indologenes) qui se reproduit dans l'intestin des tiques, en tuant une grande partie des tiques molles qu'elle infecte (100 % de mortalité si plus de 106 bactéries/ml), mais non les tiques dures qui s'en débarrassent en 24 h environ23. Facteurs de pullulation de tiques[modifier le code] L'aire de distribution des tiques (sauf peut-être en zone très aride) s'étend nettement, notamment en altitude. Ceci va probablement s'accompagner d'une augmentation des régions touchées par les maladies transmises par les tiques. La recherche24 évoque plusieurs causes, complémentaires et aggravantes, de pullulation ; les modifications climatiques, favorisant en zone froide et tempérée la survie hivernale des tiques, et favorisant leur remontée en altitude ; le facteur climatique pour certaines espèces semble être un des bons signes annonçant des pullulations ou changements d'aire de répartition25. des modifications environnementales profondes, d'origine anthropique, incluant : 1.une raréfaction des ennemis des tiques en liaison avec une large contamination de l'environnement par les insecticides, qui pourrait expliquer un recul important des insectes et acariens parasites-prédateurs, notamment les guêpes parasitoïdes, ainsi que par les fongicides, avec la régression des nombreuses espèces de champignons entomopathogènes, avec aussi un recul des nématodes parasites des tiques. 2.des modifications paysagères (En Amérique du Nord les tiques seraient plus nombreuses dans les forêts plus fragmentées, peut-être en raison de l'augmentation des cultures en lisière), 3.la densification des hôtes des tiques artificiellement alimentés : rongeurs, sangliers et cervidés notamment très favorisés par l'agrainage, mais aussi par l'étendue croissante des cultures céréalières en lisière forestière, et la perte de milliards de grains de céréales le long des axes de transport (route, voies ferrées) après les moissons, etc. (quantifiée sur certains axes aux USA, car attirant des sangliers qui causent des accidents). 4.la densification des hôtes liée à la disparition de leurs prédateurs, pourchassés ou décimés par les polluants. Les zones de pullulation de tiques correspondent souvent à des zones où les grands prédateurs ont disparu et où le grand gibier est (sur)alimenté. |
Auteur : | Francois Rompré [ Mar Déc 17, 2013 1:07 pm ] |
Sujet du message : | Re: Tiques vs température froide |
Super André la référence. Avec de tels articles et notions, les gens pourraient ne plus parler à travers leur chapeau s'ils avaient tous l'opportunité de le lire ! Joyeuses Fêtes ! bye F. |
Auteur : | Macoizo [ Mar Déc 17, 2013 7:24 pm ] |
Sujet du message : | Re: Tiques vs température froide |
Si on en croit cet article, ce sont les larves et les oeufs au sol qui sont affectés par le froid et non l'adulte qui passe l'hiver bien au chaud sous la fourrure et surtout, bien gavé de sang chaud de son hôte! |
Auteur : | jefflaporte [ Mer Déc 18, 2013 3:49 pm ] |
Sujet du message : | Re: Tiques vs température froide |
question comme ca...on pourait pas introduire un médicaments dans leur alimentation ?? comme nos animaux domestique? on met un médicament dans leur eau et puis les puces ou les parasite meurt...on introduit ca dans les bloc de sel ?? |
Auteur : | Andre Labranche [ Mer Déc 18, 2013 4:54 pm ] |
Sujet du message : | Re: Tiques vs température froide |
Ça serait une très bonne idée jefflaporte si celà était possible. Le MRNF payerait pour nos blocs de sel, pour une fois qu'il ferait qqc pour nous avec tous les revenus qu'il génère avec la chasse et la pêche. |
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