Salut Michel, je tiens a te féliciter aussi pour le partage de tout ton savoir sur la comportement et la chasse de cet animal. Tu y vas avec des situations de chasse tres réalistes dans des habitats et territoires de chasse accessibles par la majorité des chasseurs. J'ai plusieurs cas d'amis chasseurs (dont moi-meme) qui ont utilisés tes techniques de chasse avec grand succes.
Juste une petite question en passant...... Dans ton Tome 3 tu parles des meilleures dates comme étant du 15 Septembre au 15 octobre avec les meilleures périodes étant du 15 au 25 septembre et du 5 au 15 octobre pour les gros males qui se déplacent en quete des femelles (c'est ce que j'ai retenu en tout cas)....Ca nous laisse avec la période du 25 sept au 5 octobre comme étant la principale période d'accouplements ou les matures sont les plus occupés.
Dans mon cas c'est la période ou je vais chasser cette année (du 25 au 30 septembre). Ma question c'est quand le dominant est dans son trou avec ses femelles et se déplace peu, quelle est ta meilleure stratégie pour le trouver et l'approcher et peut-etre tes petits trucs qui ont portés fruit dans toutes tes expériences.
Voici ce que j'en sais jusqu'a présent.
Étudier la carte écoforestiere et trouver le milieu de quelques montagnes. Il devra y avoir des sites nouriciers autour (Buchers, montagnes de bois franc) et au centre du résineux mélangé avec du dénudé humide.
Je fais mon approche vent de face et me déplace en faisant la femelle en chaleur suivi du bull et un peu de frottage de panache.
Si j'ai une réponse je m'approche le plus possible et ensuite je verse l'urine de bull par terre avant d'etre a la vue de l'orignal et je me recule a l'abri d'un couvert végétal.
L'an passé j'avais un mature assez large que j'avais cranké et s'en venait sur moi (a l'arc) mais le vent a viré de bord et je n'avais pas versé d'urine a terre. Il a stopé et viré de bord, j'étais tellement concentré que j'avais pas remarqué que le vent avait changé avec les courants thermiques du soir.
On apprend de nos erreurs...........
Merci,
Marian