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N'ayant pas revu mon message je le republie à nouveau, car c'est un sujet brûlant et pour le bénéfice du cheptel et des chasseurs, mes observations comme chasseur dans la Zone 1 a certainement une utilité. Comme plusieurs personnes, j’ai visionné le programme Enquête de Radio-Canada. J’ai en plus, revu le même programme sur mon ordinateur en plus le re-visionner dimanche à 14,00hr, C’est bien malheureux pour les chasseurs qui exagèrent dans la prise de possession d’un soit disant territoire et qu’il leur appartient depuis XX années en plus, il le chassait avec leur père. Heureusement tous les Gaspésiens/Chasseurs ne se comportent pas, tel que les Chasseurs/Possesseurs de cette émission. Personnellement je chasse dans une Zec depuis 1998, et nous n’avons jamais été confrontés à des groupes venant de la Ville ou d’autres régions. Nous avons une année été obligé de dialoguer avec un groupe de 4 chasseurs qui installait leur tente roulotte. À l’accueil de la Zec, les dirigeants leur avaient dit, trouvez-vous un endroit ou chasser et assurez-vous qu’il y aura de la place pour vous 4. Notre groupe était alors formé de 6 adultes et le territoire que nous pouvions couvrir était d’environ 2 km X 2 km. C’était pratiquement chasser dans un bol à soupe. Ces personnes ont rapidement compris qu’il était impossible d’avoir du succès, en plus nuire à notre groupe. L’accueil de la Zec leur a remboursé leur forfait, ces messieurs ont rapidement compris la situation. Plusieurs lacunes existent actuellement dans les gestions des Zec, et je m’explique. 1ier Le gouvernement en abolissant les clubs pour devenir des Zecs n’ont jamais réajusté leur tir avec les années. 2ième Il n’y a qu’à penser, aux réserves de Matane, Dunière, Laurentides, ou autres,. Avec les gestionnaires soit la Sépaq, il y a un plan de gestion qui a été réajusté au fil des années, que se soit pêche ou chasse, l’on ferme un tel lac pour la saison car le quota a été pris, ou à la chasse, il y a trop d’orignaux, l’on augmente le nombre de territoire pour exercer plus de pression de chasse pour un équilibre quelconque, ou l’on prolonge la chasse, l’on ferme des Zones et l’on gère le cheptel suivant son l’inventaire; ex; Matane et toutes les réserves Provinciale. 3ième Un pourvoyeur a également un quota à respecter, il peut permettre la chasse aux mêmes dates qu’une réserve adjacente, ouvrir plus tard, offrir plus ou moins de Zone de chasse, et gérer son cheptel suivant son inventaire, et garder un équilibre pour les années à venir. Ce n’est pas le cas des Zecs, pas de contrôle du cheptel, présences énormes de chasseurs. Oh l’on fait de l’agent. 4ième Qu’elles sont les Zecs dans la province de Québec, qui peuvent se permettre d’avoir à leur service un Biologiste, et gérer leur territoire scientifiquement? Dans les Zecs, le manda aux dirigeants est de satisfaire le public en leur offrant un territoire de chasse ou de pêche. Les chasseurs sont empilés les uns contre les autres. Dans la Zec ou je chasse la pression est de 3,65 chasseurs par Km², tandis que la Zec BSL mentionné dans le reportage a une superficie de 1017 km² pour 2200 membres ou une pression de ,462 chasseur au Km², suivant la déclaration de M. Pelletier. 5ième L’exemple de la Zec BSL, à mon avis est un exemple difficile à appliquer, une cache à tout les 300 mètres, localisé par GPS, y avez-vous pensé? Dans un chemin droit, ou un bucher, vous voyez votre voisin à 300 mètres plus loin, un orignal se présente dans ce chemin ou le bucher, qui doit tirer? La sécurité d’un chasseur envers l’autre n’existe plus, car l’orignal qui est dans la ligne de tir des deux chasseurs, n’est qu’à 150 mètres ou moins, lorsque l’on ajuste nos carabines à environ 200 à 225 mètres. Et la chasse dans une cache se délaisse graduellement, Offrez-vous simplement une formations avec un guide reconnu pour vous convaincre, que ce n’est pas la chasse la plus fructueuse. 6ième Tirage au sort, difficile d’application, car la chasse à l’orignal est exigeante, physiquement, en temps et monétairement. Une personne dont son nom sortirait par tirage au sort ne pourra aller à la chasse seule, se verrait contraint de diviser son groupe à 2 ou 3 personnes, auront-ils 3 caches ou une seule cache, et si, aucune présence d’orignaux, aucune prospection possible d’un autre endroit. Nous avons tant de Km², nous pouvons, suivant notre territoire XX de Km², accepter XX nombre de chasseurs. Il faudrait des balises sécuritaires XX chasseurs au Km² afin d’éviter des accidents par projectiles égarés. 7ième Les Agents de la Faune n’ont pas le mandat d’appliquer le code Civil et leur nombre, étant peu nombreux, rien ne peut être fait. La Sureté du Québec, s’il n’y a pas de menaces physiques ou autres, que peuvent-il faire, rien et la forêt c’est loin de leurs priorités en plus, en forêt l’accessibilité en auto est parfois impossible.
8ième Les solutions : Adapter une pression sur les territoires, en fonction de l’inventaire d’un cheptel reconnu et de son prélèvement annuel, pour en assurer une continuité à long terme, tout en ayant en tête la sécurité des chasseurs. L’utilisation des caches a tendance aujourd’hui, à être délaissée au bénéfice des nouvelles techniques, soit aller chercher l’orignal dans le bois, plus productif, au lieu de poiroter dans une cache une semaine a attendre le roi de la Forêt. 9ième Le ministre Lessard doit former un comité pour étudier la situation, et apporter des correctifs. J’espère que le Ministre Lessard nommera des connaisseurs de la chasse à l’orignal, soit des Guides/Chasseurs, tel que Breton, Therrien, Monfette, ou autres. Des Agents de la Faune, des représentants de Zecs, des représentants de la Fédération Québecquoise de la Faune, également des agents de la SQ, des chasseurs et toutes personnes susceptibles d’être a impliquées. 10ième Dans un premier temps, il ne serait pas nécessaire d’appliquer les recommandations à toutes les Zecs de la Province. Il s’agirait d’utiliser quelques Zecs sous forme de projet pilote, vérifier les recommandations, apporter des correctifs si nécessaire, avant une mise en applications Provinciale. La santé du cheptel serait alors garantie et protégée pour nos générations futures. Actuellement, il n’existe aucun contrôle de quantité d’orignaux à abattre dans les Zecs.
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