Week-end VTT en fin de semaine et j'avais promis à un copain de l'initier à la chasse au coyote le dimanche matin, lendemain de notre ride. Cette année j'ai plusieurs nouveaux domaines à explorer dans le coin de St-Tite suite à l'approbation des propriétaires, le plan était donc de tenter notre chance sur une de ces terres dépendamment des vents de la journée.
C'est donc un peu découragé que j'ai pris connaissance hier soir des prévisions éoliennes de météo média pour ce coin de pays: NO 30 km/h avec rafales à 45 avec une lune pleine!!! Shit, on va rester coucher... mais voyant la face à Ghislain, je lui offre d'y aller quand même pour lui donner une idée du set-up tout en le prévenant qu'il ne faudra pas s'attendre à des miracles, mais comme le veut l'adage, c'est pas dans ton salon qu'on va tuer un luron! (c'est pas tout à fait ça mais ca sonne bien!)
Départ à 5.30am, 30 minutes d'auto, 20 minutes de marche, 30 minutes de call, le mojo qui se fait aller à OFF tellement il vente et rien ne se présente, oh quelle surprise! Pas grave le green aime bien ca, alors on remet cela pour un dernier stand. Environ 2km plus loin, c'est reparti avec un vent de face d'enfer sur 1.5 km pour se rendre au bout du champs; le monsieur commence à trouver ca cardio la chasse aux coyotes, mais je l'avais prévenu! Si nous voulons avoir la moindre chance ce matin, cette petite marche est nécessaire car au bout du champs se trouve un ilot de bois derrière lequel un autre petit champs nous offrira un site un peu plus a l'abri du vent. En plus belle surprise en arrivant ( après avoir callé aux cuisses une partie du trajet) de belles pistes fraiches. J'installe donc le call à 150 pieds de notre position, caché au pied de sapins le long de la cloture. J'alterne calls et silences et c'est au bout d'une dizaine de minutes que à la fin d'un scan visuel j'apercois un coyote à l'orée du bois à environ 75 verges de notre poste de guet; il jette un coup d'oeil au mojo, analyse la situation, fait demi tour et disparait. Le call étant sur mute, je le remets en fonction, place la douce en position et j'attends... 4-5 secondes et revoila mon ou ma chanceuse qui se repointe mais sans sortir du bois.
Là, j'aimerais bien vous dire que je lui ai laissé le temps d'avancer, d'analyser à nouveau, de se lancer vers le decoy, mais ce champion était mon premier coyote tirable en 27 sorties et j'ai abrégé mettons, fait siffler la douce Tikka, bien heureuse de se chauffer l'appendice après tout ces séjours accroupie dans le banc de neige, et voila, mon premier coyote de la saison... longue la saison... et mon plus petit à vie, une femelle à peine plus grosse que mon épagneul breton, 35-40 lbs max, mais combien appréciée.
Tant qu'à mon copain, beurré de marde comme on dit, il a bien aimé l'expérience et s'est dit rassasié d'excercice physique pour la semaine...