Cet après-midi, mon ami Paul m’invite à aller chasser au bout de sa terre à bois ou nous avons installé un tree stand double 2 ans passés. Paul a 62 ans et rêve de tiré un coyote. Il n’est pas un chasseur naturel et il est un peu peureux de nature. Il n’a jamais voulu aller chasser seul sur son terrain.

Arrivé au bout du terrain vers 16h00, on grimpe dans le tree stand pour avoir une vue sur un ancien bois à vache. Je commence à faire un appel de lapin en détresse.. rien. Je recommence.. rien. Après 30 minutes, je décide de hurler. Après quelques minutes, j’entends un bruit dans les broussailles sur notre gauche. On ne peut pas voir dans cette direction à cause des gros pins. S’il y a un coyote, il doit sortir devant dans le bois à vache. J’ai tiré 2 coyotes auparavant dans ce genre de scénario. Les coyotes avaient mis près de 20 minutes pour sortir des broussailles. Je fais un bébé lapin en détresse quelques secondes pour attirer l’attention. Cette fois-ci, rien. Après 45 minutes d’appels par séquences, je décide d’abandonner. Il est presque 17h00 et le soleil est couché depuis 16h30. Il fait presque trop noir pour tirer.

Pour retourner à la maison, il faut reprendre le petit sentier sinueux dans la forêt dense. On peut voir les arbres et on n’a pas vraiment besoin de lumière. On commence à peine notre retour qu’on entend hurler un coyote d’une forte voix dans la direction qu’on appelait plus tôt. Je dis à Paul d’arrête et d’écouter. C’est possiblement le mâle alpha. L’idée de retour au stand me passe par l’esprit. Sûrement pas celle de Paul. Le coyote hurle une deuxième fois.. suivi d’un autre coyote.. puis d’un autre. La meute semble suivre le pas.. La chanson est un plaisir à écouter. En quelques secondes, les hurlements semblent s’approcher rapidement.

Paul me pousse dans le dos et en me demandant de me dépêcher. On ne peut pas voir à plus de 10 verges devant et 5 verges sur les côtés. On commence à courir légèrement. Je me mets à rire mais Paul ne trouve pas ça drôle. Arrivé près de son terrain 5 minutes plus tard on éclate de rire ! Les chasseurs chassés de la forêt pour les coyotes !!

Elle est bien bonne, beaucoup de chasseurs ont peur dans le bois à la noirceur.

Je n'ai jamais en 40 ans de chasse eu l'occasion de me sentir menacé par aucun animal, je serais curieux de voir ma réaction.

Il m'est souvent arrivé d'entendre chanter des coyotes en sortant du bois à la fin d'une journée de chasse au chevreuil, mais jamais assez proche pour penser que ce pouvait être dangereux.

Michel

Je ne crois pas que c'est dangereux. C'est plutôt le contexte et l'effet de surprise. Il y a aussi une grande différence entre un groupe de coyote qui chante au loin et une meute qui lance l'assaut à la noirceur dans un bois dense en arrivant rapidement de tous les côtés en s'imaginant qu'il y a un intrus sur le territoire qui vient d'attraper un lapin. On n'est pas vraiment dans notre élément. C'est comme lorsque j'ai fait un face à face avec un baracuda en faisant de la plongée en apnée à Cuba en mars dernier. Pourtant, le baracuda n'avait aucune intention maléfique. C'est peut-être la réaction de mon ami qui a créé un doute une fraction de seconde dans mon esprit pour qu'on accélère le pas. J'imagine qu'il faut le vivre d'aussi près pour comprendre..
Anyways, j'ai bien hâte à ma prochaine sortie !

Ça m'est arrivé il y a plusieurs années dans la Haute-Gatineau à la chasse aux chevreuils.

C'étaient des loups cette fois-là...j'étais seul et pas gros dans mes culottes...!

Maudite noirceur ! mais tout un spectacle sonore !


PC00STRESS

Ça m'est arrivé 2 fois, une fois au chevreuil à l'arc, je descendais de mon tree stand bien avant la fin de l'heure légale de tir parce que ça devient impossible de tirer de façon sécuritaire. J'avais entendu des pas un peu plus loin avant de descendre et je pensais que c'était une femelle et ses 2 petits à cause du nombre de pas entendus. Mais c'était pas ça.
Les hurlements d'un coyote a commencé suivi après ses quelques tunes d'au moins 2 autres, Il paraît que le coyote attaque pas l'humain??????? J'ai quand même marché vite, pas mal vite avec la hâte d'arriver à l'auto.

Une autre fois, je marchais dans un grand champ de maÎs battu pour la chasse à l'outarde. Je marchais avec tout mon équipement sur le dos environ 70 lbs. J'arrive à la noirceur. Après environ 550 verges de marche, j'entends des pas, plusieurs animaux que je crois des chevreuils mais je change d'idée à cause du rythme des bruits de marche.
J'entends grogner au loin et finalement un début de hurlement!!!!!!!!! Sacra Haman mohammed que cette fois là j'ai mis 2 balles dans le fusil et tiré dans les airs. LÀ ça a décollé!!! il devait en avoir 5-6 certain. C'était un matin avec pas mal de brume, ça fait que la lampe frontale même de bonne qualité n'éclairait pas assez à mon goût.
CÉ ti que je suis peureux?

C'est vraiment hilarant de lire ces histoires. Ce sont des vraies histoires de chasse. Les attaques de coyotes sont pratiquement nulles. À moins que tu marches la nuit en forêt en chantant comme une fille qui vient de se casser un ongle ou un gars en gougoune camo qui vient de se cogner le gros orteil sur un arbre !

Plusieurs chasseurs n'oseront jamais admettre qu'ils ont déjà eu un frisson dans le dos en revenant d'une chasse à la noirceur. Chasser le coyote dans les champs élimine grandement les risques de se faire surprendre. Cependant, pour ceux qui le chasse en forêt et qui reviennent seul en pleine noirceur ont souvent des histoires à raconter. Le vrai danger est quasi absent. C'est le petit doute qui s'installe lorsqu'on est hors de notre élément et qu'on se sent encerclé par ce prédateur qui est supposé se sauver.. Il est peut-être juste curieux de voir qu'est-ce qui marche dans son territoire..

J'encourage ceux qui ont déjà vécu une expérience semblable de la partager..

J'ai vécu aussi une histoire semblable, à 2 reprises, dans le même spot par des loups.

La premiere fois, j'étais à la chasse à l'orignal, je commencais à chasser et mon père m'accompagnais puisque j'étais trop jeune pour chasser seul. Il venait de faire une session de call de femelle en chaleure. Sa commence a hurler au loin en se rapprochant. Au début je trouvais sa drôle, mais ils sont venu vraiment vraiment proche. Comme on étais dans une trail près d'une forêt très très dense (c'est un chemin de colomb qu'on a réouvert dans une forêt centenaire, le chemin en partant est impressionnant, la lumiere n'y penetre pas, c'est un tunnel dans la forêt et tout est en mousse au sol), on ne les a jamais vu puisqu'ils restaient dans le sale. J'estime qu'il devait y en avoir 5-6 et ils nous ont entourés en hurlant jusqu'à temps qu'ils réussisent a prendre le vent, plus un son, la forêt était sans vie. C'est une expérience que je vais toujours me rappeler.

L'autre fois, au même endroit, il y a 2 ans, je reviens d'une longue marche en fesant des appels de femelle, j'arrête à cet endroit pour enlever une couche car j'avais très chaud. Jsuis dans le bas d'un petit buton, donc je vois pas l'autre côté. Alors je repars tranquilement dans la trail, j'ai surpris un loup, énorme j'en reviens pas encore comment il était gros, qui cherchait les appels de femelle. Quand je l'ai appercu en montant le buton il était à environ 30 pieds et s'en venait directement sur moi jusqu'à temps qu'il me voit à son tour. C'est tellement des belles bêtes ! Mais à chaque fois, sa fait monter l'adrénaline.

Bonjours ,
Vendredi passé , en allant nourrir vers midi au spot de mon plus vieux avec mon plus jeune ( 22 et 19 ans ) ,
et vu qu'on avait assez loin a marcher avec la nourriture , j'ai dit a mon jeune de laisser son stock et arme dans sa cache puisq'une était suffisante ...
a notre retour au vtt après avoir nourri , le jeune déjà assis sur le vtt me dit donne moi la carabine et moi le niaiseux , jlui demande pourquoi ,
2 fois en plus ,
C'est là que j'apercois un très beau loup qui s'en vient en trottant dans trail , y a aucune idée qu'on est là jusqu'a ce que je donne l'arme au jeune comme de raison avec un leger bruit ,
il s'est arreté , je vous jure , un bon 15 secondes à 100 pieds de nous autres , juste assez pour pas faire la shot
ya embrayé ça en 5ième pis byebye
Jm'en veux encore d'y avoir demandé pourquoi y voulait l'arme ... on est a chasse STI

Juste pour dire que ces bibites là , on bien plus peur de nous

C'est drôle de lire vos histoires les gars parce que je me reconnait dans tout ce que vous dites!! Je ne suis pas du genre a avoir peur dans le noir mais je dois vous avouer que ça m'arrive assez souvent a la chasse d'avoir un méga frisson en sortant de ma cache! J'ai toujours chasser seul et bien souvent je ne suis pas en vtt donc la marche en sortant du bois es longue en maudit!
La fois ou j'ai eu le plus peur par contre n'était pas des avec des coyotes mais bien un gros mâle ours!! Au printemps quand je chasse l'ours, comme la plus part des gens je chasse seulement la passe du soir et je sais que mes ours ne sont jamais bien loin de ma bait parce qu'a l'instant ou je sors le soir, le Kodak enregistre des photos 1 minutes après. Ce soir la ça faisait 1 heure que j'entendais un ours en arrière de moi et j'avais réussi a l'apercevoir a quelques reprises sans avoir de shot...eh bien rendu a la noirceur je décide que c'est assez et je descend de mon mirador! eh bien a ma grande surprise rendu a la dernière marche quand j'ai allumer ma lampe frontale le gros ours était assis a 10 pieds de mon échelle et a eu la lumière en plein dans les yeux...Je crois que autant moi que lui avons eu la peur de notre vie parce que les 2 ont est parti en courant dans des directions opposée ( une chance...). J'ai couru un bon 500 pieds et ensuite je me suis arrêter et mes oreilles se sont mises a me jouer des tours lol j'aurais jurer entendre des bruit venant de partout autour de moi hahaha le 1.5 km de marche jusqu'au jeep fut long en maudit ce soir la et arriver dans mon auto je me suis mis a rire! La semaine d'après j'ai tirer ce même ours alors que j'arrivais a ma bait pour nourir, il était a 12 pieds de moi quand je l'ai tirer! 245 lbs vide! un très bel ours!!
merci pour vos histoires les gars, faisait un bout j'avais pas été sur le forums ça fait du bien de vous lire!!! è
a+
pat

Merci pour ton partage Patlap, c'est vraiment intéressant. Je ne connais grand monde qui serait retourné la semaine suivante.. Pour comprendre, ça prend une expérience de ce genre pour ensuite créer un doute dans ton esprit.

Ma première expérience du genre c'est lorsqu'un coyote m'est arrivé par derrière en chargeant mon decoy devant moi comme un malade. Le bruit des branches sèches qui cassaient s’amplifiait de plus en plus derrière moi. Au début je croyais que c'était le vent dans les branches et je ne voulais pas bouger en me retournant. Cependant, j'ai dû me lever d'un coup sec pour voir ce qui se passait. Le coyote était en train de passer sous la clôture 5 verges derrière moi. Si je ne m'étais pas levé, il aurait passé à 2 verges à ma gauche en courant. J'aurais fait un ostie d'saut ! Je l'ai manqué à 10 verges en courant.. essaye de voir ça dans un télescope aussi près.. Une grosse boule de poils qui saute tout partout. Je l'ai finalement tiré 10 minutes plus tard à 180 verges à la course. Les semaines suivantes, j'entendais souvent des bruits dans mon dos.. je pense que je paranoyais un peu. Une chance que ça se replace..

Quand un coyote approche au call, on arrête de respirer, on devient la bouche sèche, l'adrénaline comment à faire son travail, les battements du cœur augmentent.. c'est ça le trip.. Pourtant, on n'est pas en danger. C'est pas dangereux la chasse aux prédateurs. C'est juste que parfois l'adrénaline veut te sortir par le nez parce qu'à montre trop vite !

Pourquoi le loup provoque-t-il dans craintes dans nos "Brains"???? Depuis les premières histoires qui nous sont contées depuis notre enfance on entend parler du gros méchant loup, en tout cas pour certains d'entre nous parce que les histoires modernes...... sont moins intéressantes.
Ceux qui ont vu les Walt Dysney productions, les histoires de la mère grand etc, ça nous a étè mis tellement jeune en tête en plus de quelques histoires sordides des fois non vérifiées par les medias et dans les dernières années même avec les coyotes lorsque certains journalistes ne peuvent faire la différence avec un renard.

Mais une histoire plus drôle, lors de ma première visite dans le parc De Lavérendrye, c'était en hiver au début de janvier à la réserve du Lac Rapide.
Je pars à pieds sur la glace pour quelques heures de pêche sur la glace.Y'a toujours plein de chiens qui se promènent librement dans le village et qui ressemblent à toutes sortes de race.
J'Étais à environ 1km du village, je perce un trou et y'a un " chien " qui me suivait avec toujours une certaine distance de moi, environ 200-250 Pieds. Il neigeait abondamment, une belle neige floconneuse-douce digne des beaux films en hivers.
Ça ne mord pas, donc je me déplace et le chien était resté assis et plein de neige sur lui se lève, demeure toujours à la même distance de moi et s'assied lorsque je m'installe pour la 2ième fois. Je n'y prête pas attention. Après environ une heure sous la neige qui tombe abondamment, ça ne mord pas et je lève l'ancre. Ce qui était ce que je pensais une roche au bord de l'eau se lève et secoue la neige.
Je retourne vers le village et me suit toujours à cette même distance. Je vois au loin des jeunes avec de petits chiens qui s'amusent sur la glace. Un des chiens formats PETIT s'est éloigné des jeunes et autres chiens.
Le chien qui me suivait, clanche ça tout d'un coup et fonce vers le petit chien tout seul dans son coin. ET ça roule c't'affaire là et est allé s'attaqué au petit chien.
Il y avait des adultes pas trop loin qui sont partis à la course vers eux et le "gros chien" a traversé de l'autre côté du lac.......

Ça m'a pris du temps à comprendre que c'était pas un beau gros chien malamut!!!

J'ai lu toutes les mésaventures et j'ai bien ris. Toujours drôle de conter nos peurs.

Personnellement, quand je reviens de mon spot de chasse et que je suis seul, je reviens toujours avant la noirceur totale. Je n'ai pas peur du noir en soit, mais privé d'un de mes sens principal(la vue) je n'aime pas ben ben ça. Je me suis déjà fait charger par un ours à l'été 2003 et je vous avouerai que j'ai eu la chienne. Ça bien fini, l'ours n'a pas continué sa course alors que moi, j'ai couru pas à peu près. Ce n'est pas la chose à faire, mais c'est l'instinct qui à réagit. Je sais que je ne réagis plus comme ça maintenant, mais malgré que je trouve ça beau un ours, je ne leur fait pas confiance. Je ne part pas à la course quand j'en vois un, mais je préfère ne pas les rencontrer. À l'été 2003, j'en ai croisé 12 en marchant en une seule semaine... Overdose d'ours.

Un loup c'est tellement beau, mais de l'entendre hurler, ça donne des frissons dans le dos. J'en entends presqu'à tous les ans à ma tour de chasse. Je m'assois sur la galerie le soir et je hurle pour entendre leur chant. Il y a 3 ans, j'ai fais venir 3 loups à 30 pieds et je trippais de voir ça. Mais être perdu, sans feu ni arme, je capoterais.

C'est vraiment la nuit qu'on se fait les pires scénarios. Comme si un coup que le soleil se couchait, tous les ours, loups et coyotes allaient nous attaquer!