Fédération Québécoise des chasseurs et pêcheurs
Montréal-Laval-Montérégie.
1. Êtes-vous favorable à ce que le dindon sauvage soit géré au Québec comme une espèce de gros gibier?
Note : Cela signifie de mettre en place un plan de gestion pour cette espèce d’une
durée de 8 ans, mettre en place un système de suivi spécifique pour le dindon sauvage, procéder à un enregistrement obligatoire de la récolte, avoir un permis spécifique pour ce gibier, inscrire à la réglementation le dindon sauvage comme un animal à déclaration obligatoire).
Position : NON! Le dindon sauvage de par sa biologie et son cycle de vie très court est plus un petit gibier qu`un gros gibier. Sa capacité de reproduction est semblable à celle du petit gibier et ses principaux prédateurs sont les mêmes que les petits gibiers. Aussi, il est défendu d`appâter le dindon sauvage, alors qu`à la chasse aux gros gibiers, cela est permis. Et puis 8 ans c`est trop long, pourquoi pas quatre ans pour débuter, sachant que peux de dindon vivent plus de cinq ans.
2. Êtes-vous favorable à ce que toute libération en nature de dindon sauvage de souche d’élevage soit interdite dans l’ensemble du Québec?
Note : Actuellement, il est inscrit à la réglementation que le dindon sauvage peut être gardé en captivité sans permis et libéré dans la nature. Toutefois, il est interdit de libérer le dindon sauvage dans les zones 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10.
Position : OUI! Dans toute les zones et comme tous les autres gibiers d`importance au Québec, il est impératif d`interdire l`élevage de dindons sauvages et surtout de relâcher ceux-ci dans la nature pour minimiser les risques de propagation de maladies à l`espèce indigène.
3. Êtes-vous favorable à ce que soit désormais interdite la relocalisation de dindons sauvages au Québec ?
Position : NON! Plusieurs régions du Québec auraient avantage de recevoir des dindons sauvages pour évaluer sa capacité à survivre dans ces endroits. On n`a qu`a penser qu`en Gaspésie, près de la Baie des Chaleurs, le cerf de Virginie y a trouver sa place, donc le dindon pourrais sûrement y survivre, c`est à voir. Je pense qu`une plus grande distribution de ce gibier pourrais sûrement alléger la pression de chasse dans certaine zones du sud du Québec dans un avenir assez rapprocher. Au Québec, en Ontario et aux États-Unis, les lâchers de dindons a permis à cette espèce de survivre.
4. Êtes-vous favorable à ce que les non-résidents puissent chasser le dindon sauvage au Québec ?
Position : OUI! et aux mêmes conditions que les autres gibiers du Québec, et si la population de dindons le permet.
5. Êtes-vous favorable à ce que la chasse au dindon sauvage demeure autorisée au printemps et que la chasse à ce gibier à l’automne soit considérée à la mi-plan?
Note : Cette possibilité (chasse d’automne) ne concernerait éventuellement que les zones où un potentiel est disponible.
Position : On aurait avantage à devancer la période de chasse à la mi-avril, considérant que la période d`accouplement débute plus tôt et que l`appâtage est interdit. Pour la chasse d`automne, c`est à cette période que les groupes de dindons sauvages sont plus visibles et que plusieurs autres dindons pourraient être récoltés par les chasseurs. Plusieurs chasseurs vont dépenser leur argent en Ontario en automne car la chasse y est permise et le troupeau s`en porte très bien.
6. Êtes-vous favorable à l’implantation d’un permis de zone pour
l’exploitation du dindon sauvage ?
Note : L’instauration d’un tel permis aurait comme implication qu’un dindon à barbe par permis serait autorisé pour les zones 3, 7, 9, 11, 12, 15, 26 et 27 tandis que deux dindons à barbe par permis seraient autorisés pour le zones 4, 5, 6, 8, 10.
Position : NON! Cette politique de permis de zone, sous prétexte de connaître les pressions de chasse ne tiens pas la route, et ne ferait qu`empêcher tout chasseur voulant changer de zone, considérant que dans la sienne, l`hiver est venue lui enlever une grosse partie du troupeau. De plus, actuellement nous pouvons récolter dans certaines zones un deuxième dindon, dans d`autres un dindon et dans plusieurs autres, aucun. Alors, cela ne ferait qu`amener des complications inutiles et un taux d`insatisfaction à nos chasseurs. Aussi, cette chasse, qui est très populaire en Ontario et aux États-Unis, sera aussi très populaire chez-nous et cela amènera des pressions de chasse supplémentaire dans les zones offrant un plus haut taux de succès et surtout un deuxième dindon.
7. Êtes-vous favorable à ce que dans les zones où il y a peu ou pas de dindon sauvage la chasse soit interdite?
Note : Les zones de chasse où les populations de dindons sauvages sont marginales ou absentes sont situées en Abitibi-Témiscamingue (zone 13), au Nord-du-Québec (zones 16, 17, 22, 23, 24), sur la Côte‑Nord (zones 18, 19, 20, 21, 23), en Mauricie (zone 14), au Saguenay – Lac-Saint-Jean (zones 28, 29), au Bas-Saint-Laurent (zone 2), en Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine (zone 1).
Position : NON! Car connaissant la rapidité du système avec lequel nous devons vivre actuellement, si nous fermons ces zones, alors peu importe le nombre de dindons que nous pourrons y recenser dans l`avenir, ré-ouvrir ces zones sera un travail de plusieurs années pour ceux qui vont nous succéder, et je ne voudrais léguer un tel héritage.
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