cliquer ici pour lire la première partie...Nous sommes maintenant le samedi matin, fatiguer, il fait pas mal froid ce matin, je décide de rester coucher, prendre ça relaxe et boire un bon café.
...pendant ce temps...à suivre(je dois aller au boulot !)...
SUITE:De retour au camp, toujours en maudit contre moi-même, je sirote une bière en me faisant chauffer les pieds sur le bord du poele à bois. Bien assis sur ma chaise berçante, mes pensées se perdre dans les lueurs des flammes sortant pas la petite prise d'air dans la porte de la truie...Demain matin, je dois retourner sur les lieux... rooooooooon.....zzzzzzzzzzzzz
à suivre
(le suspense monte héhéhé
)
Cliquer ici pour la 2e partieConclusion !L'heure du lever du corps est proche, mais depuis plus d'une heure, je tourne en rond dans mon sac de couchage. Un sentiment mitigé bouscule énormément mes idées. Ai-je loupé ma chance avec ce beau gros rusé hier matin ? Sera-t-il assez fou pour me céder une seconde chance ? Le sol gelé sera assurément un problème... Je mets dans le poele à bois quelques bouts d'écorce. Je sorts à l'extérieure et avec ma lampe de poche, je pointe le haut de la cheminée. Je constate que la direction du vent m'est très favorable. Une fois de retour dans le camp, inconsciemment, l'esprit totalement ailleurs, je m'habille comme un robot. Comme un militaire dans les films, j'arrive à mes fins dans des gestes précis et sans émotion...:"I'll be back !"
L'heure de retourner aux aguets est maintenant sonné. En direction vers mon poste d'affût, je me frotte de branches de sapin et en glisse encore une fois dans mes poches cargo. Rendu au point chaud, je ralenti ma progression.
Quelques grattages sur mon chemin me donne énormément de courage à affronter le froid
Saccadée de pause et de grunt, je tente bien que mal d'imiter un mâle, celui qui fait tous ces grattages dans son environnement en fait... Assis en place, j'égraine des ramilles de sapin, et laisse entre ouvert le ziploc de tarsienne.
Ai-je bien entendu ? un craquement à ma gauche ? le temps passe mais aucun son ne survient pour confirmer mon imagination... quelques minutes s'écoulent mais l'attente fût brève. D'un pas décidé, comme par magie, il apparaît devant mes yeux. Enfin se dit-il, enfin je croiserai les bois avec ce faiseur de grattages dans MON territoire...Je pouvais presque l'entendre le penser ! Que c'est incroyable ! Machinalement, la carabine est en joue, d'un pas erratique, il avance devant moi. Il n'est pas à plus de 70-75 pieds, légèrement en diagonale, face vers moi. Le doigt commence à me titiller et dans un son infernale, fendant le silence et raisonnant dans l'écho sans le vent du matin, le boulet le frappe de plein fouet. Il pirouette sur le dos et en moins de temps qu'il ne faut pour cligner des yeux, il est repartie de ou il venait.
Quelques bonnes respirations plus tard, les yeux raz d'eau car ils ne se fermaient plus depuis son arrivé, l'émotion monte en moi ! Un énorme crack se fait entendre et de ma position, cela sonne comme s'il était rendu à 3-400 pieds ! S'est-il sauvé ? l'ai-je mal pogné ? Je me dirige vers l'endroit ou il a pirouetté. Au sol, des morceaux roses me fond sourire jusqu'à ce que mes yeux croisent le regards de sang remplie de verdure... HEIN !?!?!? impossible que je me dis... Mais pas de chance à prendre. Je m'en retourne au camp pour aller chercher mon chum qui ce matin avait décidé que s'était son tour de dormir... Je lui explique le tout et on décide d'attendre au moins une couple d'heure. Bien qu'il ne soit pas encore 8 heure du matin, je débouche une petite frette pour me calmer tout en faisant à déjeuner pour mon ami et moi.
De retour sur les lieux, mon chum pense comme moi, les morceaux roses, c'est des morceaux de poumons, les morceaux avec du vert, c'est de l'estomac. Ça fait du sens, il était en diagonale un peu de face à moi...Ensemble on se dit, impossible qu'il soit aller loin. Bien que le doute perdure dans mon esprit, après avoir fait seulement quelques pieds par ou il est partie, l'on constate que le sang est beau et claire et que l'on peut le suivre à bon pas ! Moins de 80 pieds plus loin, je l'entrevois à plus ou moins 25-30 pieds, il est là. Le gros crack que j'ai entendu, c'est des branches du sapin versé qui ont cédé sous la pression de son poids lorsqu'il a tombé.
Quelques accolades plus tard, forcé d'admettre que je suis dans l'obligation de déchirer mon tag
le voici comme on l'a trouvé(notez que les petites touffes de poils dessus, c'est des corbeaux qui s'essayaient déjà
Notez aussi le trou sur la bête, c'est le trou de la sortie de la balle, dans l'estomac
)
il a pas tout à fait 22 pouces de large et pèse 197 lbs. De beaux gros merrains, plein de sciure de bois, y frottait fort de ce temps là ! Fidèle à mon secteur, les pines ne sont pas super longue mais je vous assure que je m'en sacre pas mal
!
Désolé mes longueurs, mais je me dis que tant qu'à le raconter, aussi ben le faire de façon assez précise pour que vous puissiez en profiter et partager ce moment avec moi. j'espère vous avoir transmis une partie de ma passion.
Bonne chasse à ceux qui n'ont pas encore eu la chance de récolter et surtout, surtout, n'abandonnez pas ! n'oubliez pas que ce buck est apparu pour la première fois à mon spot mercredi dernier !
ah pis envoye donc encore un autre !
Bien que j'ai plusieurs années d'expérience, ce moment me comble à chaque fois !