La nuit étant écourté par les histoires à pu finir entre mon chum et moi, le dimanche matin survient rapidement. En direction vers mon affût, la neige a encore amplifié ses craquements. Très difficile de progresser en mode silencieux alors j’opte encore une fois pour grunter en me déplaçant. Je tente de faire le moins de bruit de pas car un chevreuil, même avec une neige bruillante fait tout de même considérablement moins bruits que nos grands pieds. Ce matin là fût très tranquille, j’alternais grunt et moment de silence mais rien ne semblait bouger. Après avoir ramassé ma carte de caméra(une vraie maladie), je retourne au camp pour me réchauffer et me taper un bon café. En autant que l’on puisse dire que du café instant c’est bon… En retournant au camp, je constate qu’à environ 150 pieds de mon affut, là ou je n’ai pas de vision, un chevreuil, à mauvais vent, était venu voir dans mes traces. Avait-il été attiré par mes appels ? ou simple coincidence ?
Après avoir constaté que le gros buck était présent la veille au soir pendant que j’attendais pour quitter les lieux, je me dis que je devais provocquer d’avantage. Il était si près de la clarté à son arrivé que seulement le gagner sur quelques minutes feraient la différence. Après avoir relaxer en masse en réfléchissant à ma stratégie, ce fut déjà l’heure de retourner dans le bois. Oui, je sais, certain diront qu’il faut passer la journée dans le bois mais j’ai des limites à surmonter le froid, surtout lorsque je suis trempé par la neige incessante. De plus, je pense qu’il faudra que j’investisse bientôt pour du meilleur habillement. Encore une fois, en me dirigeant vers mon affût, je grunt. Marcher en gruntant m’avait semble-t-il pas encore nuis. Quelques pas, un grunt, une pose sans bouger, quelques pas, un grunt, une pose sans bouger…
En arrivant sur place, je suis allé mettre de l’odeur à l’entrer de l’une des trails ou je sais que le mâle circule souvent. Je choisi cette trail parmis les 2 qu’il utilise pour accéder à mon petit champ nourricié parce que le vent était pour elle, poussant ainsi les odeurs en plein dedans. C’était dont ben tranquille cet après-midi là…C’est vers 5h30 qu’une femelle est sortie en plein dans mon odeur. Elle était sur les nerfs, marchait comme un robot et plutôt que de s’arrêter aux appâts, elle passe droit. Peut-être n’aime-t-elle pas la nouvelle odeur et les grunt sporadiques que j’émets ?
Quelques secondes plus tard, pendant que la femelle hésite à rebrousser chemin pour aller aux appâts, j’entrevois des pattes qui arrive du même sentier. Probablement son veau ou une autre femelle que je me dis. Après avoir resté immobile à l’orée du sentier, le cerf inconnu progresse vers l’odeur qui est à quelques pas de là. Ah ben tab de cal de crime. J’empoigne ma carabine, le vise, relève la tête, le re-vise pendant que je me dis que c’est suréaliste. C’est bien lui. À 70 pieds de distance, comme il est beau. Trêve d’hésitation, le coup de feu explose et fait son chemin. La bête inconsciente de ce qui se passe par en trombe et entre directement dans son deuxième sentier tandis que la femelle retrouve le couvert forestier ou elle peut.
Après une dizaine de minutes, je me dirige à l’endroit ou il était. Je suis ses traces pendant la traversé du champ, 4 pouces de neige recouvre le sol. Les traces sont bien visible mais aucune goutte de sans n’est aperçu. Bien que je sais ou je l’ai visé et que je l’ai vue partir la patte avant droite raide, l’absence de sang sur la neige me titille. J’entre dans son sentier avec ma lampe de poche qui éclaire presque jusqu’à mes bottes. Maudites cochonnerie de lampe de marde, j'en remerciait nos amis occidentaux. C’est entre chien et loup, sans lumière on voit pas bien, avec la lumière on voit pas mieux. Après une cinquantaine de pieds, je marche presque dessus. Il est là, je l’ai eu.
Après avoir été chercher mon chum et son fils
Une avec mon super ami de toujours !
Bien que les photos ne rendre pas justice à ce mâle, il s'agit du plus gros buck que j'ai eu la chance de poser ou de voir dans le bois depuis plus de 10 ans. Le panache n'est pas imposant, tout comme tous les chevreuils de mon secteur. Il mesure 18 pouces et quart de large. Six pointes sont comptable alors que les deux g1 mesurent un peu plus d'un centimètre.
Ce buck a su faire osciller la balance à 226 lbs éviscéré. Pas un gros panache, mais comme mon chum le dit si bien, c'était un chevreuil qui souffrait d'embonpoint lololo Il S'agit bel et bien du buck de ma chronique "chevreuil pesant ?" que je vous avait montré.
à suivre... cette soirée là n'est pas terminé, mon chum a eu de l'action, je vous raconterai ça !
bonne chasse à ceux qui n'ont pas récolté et bravo a ceux qui comme moi, on prélever leur bête 2010.
Demain, j'emmène ma fille faire du scouting... méchante maladie
