le matin est arrivé alors après la routine habituelle, je m'en vais à mon spot. la neige est pelotante et très bruillante alors que le bois est sans le son.
Je grunt pendant les derniers 200 pieds de ma progression, une fois sur place, juste avant d'embarquer dans mon stand, un stie de sapin que les branches ont descendu par le poids de la marde blanche accroche mon sac à dos et en profite pour décharger sa neige sur moi et dans mon cou. Tab cal hos crime %$/"?"$!"/&?"$ lolololololo. C'est noté, l'an prochain je l'ébranche jusqu'à la cime le tab de cal....
Pendant que je jouis de la sensation de la neige qui me fond dans le cou à une température avoisinant les -3 celcius, un chevreuil passe au loin, je dirais à 200 pieds environ. c'est difficile de le voir, le fond de bois est sombre, on est encore entre chien et loup et pour ajouter à ca, il neige abondamment. Les quelques secondes qu'il m'offre ne suffisent pas pour déterminer son sexe.
Quelques minutes plus tard, une grosse femelle avec son button buck arrive sur place suivit quelques instants après d'une autre femelle moins imposante, probablement une progéniture d'année antécédante de la première femelle. Environ une demi-heure après, une autre femelle arrive à l'opposé. Elle fait partie assurément d'un gang adverse puisque les autres ne l'ont jamais laissé approcher les carottes. Pendant qu'elles sont là, elles observent à gauche de moi fréquemment comme si un autre bête passait. C'est amusant de voir les trois têtes agir en même temps de la même façon. Je ne pouvait voir ce qu'eux voyait. Le temps passe et bientôt, elles observent plus vers le bas comme si la fameuse bête invisible avait progressée dans cette direction. Après environ une heure, il ne reste que la grosse femelle et son veau. la femelle va vers ou elles observaient, revient sur ses pas, piétine et piétine pour finalement se coller les deux genoux arrières ensemble. elle urine de petit jet qui semble élonger, comme si l'urine d'une couleur plutôt blanche avait du liant. Pour les fermier, cela ressemblait à de la glaire. Elle urine ainsi une dizaine de fois et se beurre les jarrets. Elle se dirige ensuite de ou elle est arrivé puis rentre dans le bois avec son petit. Elle émet deux petits souffles mais pas un souffle alarmant, je dirais plutôt un souffle plus doux. Et c'est ainsi que ma passe du matin s'est terminé. Je m'en retourne comme lorsque je suis arrivé, soit en gruntant pendant un bout.
Après le diner, après avoir regardé mes photos de caméra de surveillance et avoir réussie à sècher mon linge, je retourne sur les lieux. La même approche est prescrite, je grunt en progressant lentement. Dans l'après-midi, un veau m'honore de sa présence, il marche un peu partout et joue au chat et la souris avec les quelques 4-5 perdrix qui parcours mon petit champ nourricié. Le temps passe et bientôt, l'heure intéressant approchait. Je grunt à quelques reprises par intervalle jusqu'à ce que je vois mon premier chevreuil de cette fin d'après midi le veau ayant rentré dans le bois une couple d'heure plutôt. Ah ben callique, un spike.
C'est toujours le fun des observer ceux là. Le temps passe et les chevreuils s'agglomèrent devant moi. Certains dégustent les quelques feuilles de trèfle qui reste alors que d'autres mangent quelques carottes entre deux bousculades. Ils sont maintenant 7. Comment vais-je faire pour sacré mon camp avec cette satané neige qui craque. Je ne veux pas grunter quoi qu'en y repensant cela aurait pu être une bonne façon des faire entrer dans le bois le temps que je m'esquive... L'heure de chasse légale est maintenant terminé. je décharge mon arme sans bruit et attends patiemment. Je ne veux pas leur faire peur trop près de l'heure légale. J'aime les laisser faire encore un peu. Je vois les silhouettes disparaitre puis réapparaitre, ils vont et viennent, se bousculent... J'attends encore puis finalement me décide de partir. Je commence à m'en aller et je cri comme un hibou, plus mes pas m'énervent plus je cri en m'éloignant jusqu'à environ 200 pieds pour finalement me taire.
C'est le lendemain matin que je constaterai que mon gros buck était dans la gang pendant une vingtaine de minutes avant qu'en m'en allant je leur ai fait peur à tous mais sans soufflement. Près d'une heure après mon départ à été nécessaire avant qu'il ne revienne une bête devant la caméra.
voici le gros buck en question ce soir là(pour ceux qui se souviennet, c'est le buck du post que j'ai fait qui s'intitule "chevreuil pesant ?":
c'est ainsi que mon premier jour s'est déroulé
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