"Ban"..."interdiction" "dépots d'armes" Disons seulement que je ne trouve pas cette nouvelle "loi" qui était planifié depuis des lunes tres "surprenante".¨ca fais plus de 10 ans qu"On le prédit... si ça passe c'est le début de la fin..et des emmerdements ... pour nous et surtout pour les clubs de tir.
Pour ceux que ça intéresse..
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... 2/CPSPORTS
"Les armes, c'est pas dangereux!"
Serge L'Heureux
Le Nouvelliste
Trois-Rivières
La volonté du gouvernement Charest d'obliger les clubs de tir à entreposer les armes semi-automatiques de leurs membres a eu des répercussions dans la région, où les porte-parole des clubs de tir dénoncent la mesure comme
inapplicable et irréaliste. Et si jamais le gouvernement libéral persistait dans son intention,
cela signifierait à coup sûr, selon eux, la fermeture de tous les clubs de tir au Québec.
"Aucun club de tir au Québec ne serait capable de se structurer pour ça, assure le président du Club de tir de Saint-Tite, Raynald Bordeleau. Ça prendrait une installation plus forte que la Brinks!". Son opinion est partagée par le trésorier du club Les Seigneurs de Pointe-du-Lac, Daniel Barbeau.
"On parle de centaines de milliers de dollars. Aucun club au Québec n'a les moyens d'investir dans un bunker. Tous les clubs fermeraient", croit-il.
L'idée même de regrouper toutes les armes semi-automatiques dans un seul endroit apparaît comme un non-sens aux yeux de l'entraîneur-chef du Club sportif de la Mauricie, Gérard Michaud.
"C'est de vouloir tout mettre ce qui pourrait servir à des criminels dans un seul endroit. D'un seul coup, ils pourraient récupérer toutes les armes dans une région donnée, c'est impensable! Et qui va vouloir assurer ça?".
Daniel Barbeau va plus loin.
"Ça fait 35 ans que je fais du bénévolat au club de tir, mais si jamais une telle mesure nous était imposée, je démissionnerais tout de suite. Je serais trop inquiet de me faire kidnapper chez moi par un groupe criminel qui m'obligerait à aller ouvrir le dépôt d'armes."
Tous trois estiment que les tireurs sportifs et les chasseurs sont visés injustement par
cette proposition, formulée en pleine campagne électorale par Jean Charest. "C'était de faire du capital politique sur le dos des honnêtes propriétaires d'armes, qui font du tir pour leur propre plaisir. Les armes, c'est pas dangereux! Qu'on s'occupe donc du 5 % qui les utilisent de la mauvaise façon plutôt que de cibler les gens honnêtes", propose Michaud.
Selon eux, la mauvaise perception des propriétaires d'armes à feu dans la population en général laisse beau jeu aux politiciens. "Nous sommes une minorité impopulaire dans la population, constate Daniel Barbeau. Personne ne montera aux barricades pour nous défendre, mais ça n'affectera que les propriétaires légitimes; les criminels, les lois, ça ne les dérange pas. C'est quand la dernière fois qu'un criminel est allé enregistrer son arme avant d'aller faire un mauvais coup?".
À Saint-Tite, la mesure toucherait également les chasseurs. "Pourtant, nous avons formé des tireurs responsables avec la Fédération québécoise de la faune, assure Bordeleau, qui y est instructeur depuis 20 ans.
Peut-on imaginer un chasseur aller chercher son arme au club de tir, avant le lever du soleil, avant de partir pour la chasse? C'est irréaliste! Mais on a affaire à des fonctionnaires qui ne connaissent pas les armes à feu, et la façon de les utiliser."
"C'est une mesure improvisée, qui donne l'illusion à la population qu'ils augmentent la sécurité, reprend Barbeau. Ça ne ferait que reporter le problème." D'autant plus que des lois fédérales existent déjà pour contrôler l'entreposage et le transport des armes à feu. "C'est beaucoup plus sécuritaire que les propriétaires gardent une ou deux armes à feu chez eux, en respectant les normes en vigueur, plutôt que de les rassembler dans un lieu commun qui devient très intéressant pour les criminels", ajoute-t-il.
"À chaque fois qu'on entend parler des armes à feu, c'est quand il se passe un événement malheureux, comme la fusillade à Dawson, note quant à lui Gérard Michaud. Je peux comprendre que le commun des mortels déteste les armes et ceux qui les possèdent, mais la solution proposée par Charest est démesurée. Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça?".