Sujet: Présence de vert de Malachite Hier à 22:17
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Présence de vert de malachite : la pêche sportive au Québec n'est pas compromise
Québec, le 2 mai 2006 – Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), la Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ), la Fédération québécoise des gestionnaires de zecs (FQGZ) et la Société des établissements de plein du air du Québec (SEPAQ) tiennent à informer la population québécoise qu'à la suite des analyses effectuées par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ), aucun poisson en provenance de piscicultures gouvernementales ou privées et autorisé à l'ensemencement, ne contient de résidus de vert de malachite (VM). Par conséquent, la consommation de poissons provenant des piscicultures gouvernementales et privées ne présente aucun danger pour la santé humaine.
Les faits
L'été dernier les autorités de la Colombie-Britannique, de l'Ontario et de l'Agence canadienne de l'inspection des aliments (ACIA) avaient découvert de faibles concentrations de vert de malachite (VM), produit utilisé pour le traitement des infestations fongiques du poisson, dans un petit nombre de truites et de saumons. Santé Canada et l'ACIA avaient alors émis un avis rappelant que la vente de poissons de consommation contenant du vert de malachite (VM) constituait une violation de la Loi sur les aliments et drogues.
Il est important de mentionner, selon Santé Canada, qu'il est peu probable que la consommation quotidienne de poisson contenant des traces de vert de malachite (VM) ou de son métabolite, le vert leucomalachite, ait des conséquences nuisibles sur la santé même si l'on en consomme tous les jours de notre vie.
Impacts au niveau de l'approvisionnement
Des impacts au niveau de l'approvisionnement auraient pu être occasionnés par cette situation. Cependant, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune et ses partenaires fauniques ont travaillé de concert, notamment en contactant les États et provinces limitrophes du Québec tels que le Maine, le Vermont, le New Hampshire, New York, l'Ontario et le Nouveau-Brunswick et qui pourraient approvisionner nos partenaires si besoin était. Nous pouvons maintenant affirmer que la pêche sportive au Québec, de même que les activités liées à la Fête de la pêche, ne seront pas compromises et que les territoires fauniques structurés pourront poursuivre leurs activités.
Mentionnons que les retombées économiques annuelles liées aux activités de la pêche sportive au Québec sont de l'ordre de près d'un milliard de dollars
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