odocoileus a écrit :
Pour Hilltop et Buck5611:
Je travail en forêt depuis 18 ans, alors je suis très au courant de ce qui s'y passe, il y pas grand monde qui use deux paires de bottes orange viking par année. J'ai travaillé du Nord au Sud et de l'EST à l'ouest autant sur le public que sur le privé. Alors laisser moi esquisser un sourire quand vous me dîtes que je connais mal le dossier...
Présentement, je suis dans la fonction publique, tiens un autre dossier que je connais Il va falloir se repositionner rapidement au Québec sur notre exploitation forestière. Ce que je dénonce ici, c'est la crédit culture.
Est ce que l'on subventionne encore la machine à vapeur.
Les fonctionnaire font un travail formidable, mais on leur demande toujours de plus en plus avec moins. Par contre les cadres n'ont jamais à rendre de compte à personne car ils s'auto-protègent.
Odocoileus,
Au départ je t'informe que je ne travail ni pour l'industrie, ni pour l'État.
Tu parles comme si les crédits sylvicoles coulaient encore à flot. Tu dois pourtant savoir qu'il ont passablement baissé. Il n'y en a plus pour les chemins. Pour le jardinage, ces crédits seront passablement diminués et les superficies payables aussi. Les autres peuplements seront traités en CPI.
AH oui les fameuses CPI que je qualifie de dilapidation de notre patrimoine forestier, qui baisse les ST à sa plus simple expression. Les chercheurs que je connais m'ont affirmé que l'objectif de ce traitement n'avait pour but premier que la rentabilité économique de récolte. Et que pour obtenir l'effet de régénération, il n'est pas nécessaire d'intervenir aussi sévèrement au contraire.
Le message à comprendre c'est que l'état préfère retourner à des coupes à diamètre limite déguisée pour éviter de payer pour un traitement qui socialement est plus acceptable.
Demande surtout pas au ministère c'est quoi l'impact de ces coupes sur la faune exploitée, il fuit ça comme la peste.
Maudite belle philosophie.