[quote="jean- tousignant"]CHASSEUR ÉMÉRITE QUÉBÉCOIS
L'homme safari.
article de Julien Cabana , JdeM
![Image](http://i822.photobucket.com/albums/zz141/jeantousignant/image_zpsc0588c3f.jpg)
Un chasseur émérite québécois, Georges Daoust, a exposé dans sa demeure une impressionnante collection d’animaux récoltés un peu partout sur la planète, après 40 années de chasse aux quatre coins du globe et avoir investi 8 millions de dollars dans cette passion.
La visite de son repaire, véritable paradis du chasseur, offre un spectacle à couper le souffle.
Dans sa résidence, ce sont 40 années d’aventures de chasse qui sont ainsi immortalisées. On peut y voir notamment des lions, léopards, un éléphant et d’autres bêtes sauvages qu’il a affrontées à la manière d’un «Crocodile Dundee». L’homme d’affaires millionnaire a fait fortune dans la finance et la construction, dans le Grand Nord.
«L’histoire a débuté il y a 40 ans, sur les bords du lac Caniapiscau, où j’ai abattu mon premier gros gibier, un caribou, explique l’homme de 75 ans, qui a toujours l’œil vif et une mémoire impressionnante pour relater ses aventures. À partir de là, je me suis rendu en Colombie-Britannique pour deux autres parties de chasse, avant de me faire piquer par la mouche de l’Afrique. Depuis ce temps, je n’ai jamais cessé de parcourir le monde à la recherche de gibiers aussi différents les uns que les autres. J’ai dû chasser dans plus de 40 pays du monde.»
Risquer sa vie
Parmi toutes ses aventures, une l’a marqué beaucoup plus que les autres, lorsqu’il était dans les montagnes du Caucase, en Russie, pour chasser une espèce de mouflon.
À la fin d’une journée de chasse, ses guides ont décidé de prendre un raccourci.
«Nous devions nous laisser glisser dans une crevasse de trois pieds avec le dos collé au mur d’un côté et les pieds de l’autre. À un certain moment, l’étau se resserrait et nous ne pouvions revenir en arrière. Arrivés à un certain point, il fallait traverser au-dessus d’un ravin pour atteindre l’autre côté de la montagne en empruntant une petite corniche d’une dizaine de pouces. J’ai alors dit à mes guides que je ne ferais pas cela. Leur réponse a été de ne pas craindre de tomber parce que la montagne allait m’attirer à elle.»
En entendant cette réflexion, il a décidé de s’y risquer, non sans avoir pris certaines précautions. «Je ne suis pas tellement pratiquant, mais, cette fois-là, j’ai fait ma prière. Avec un guide de chaque côté de moi qui me tenait avec une main dans le dos pour me donner confiance, je me suis lancé. J’ai vraiment été fou de risquer ma vie cette journée là.»
Rarement attaqué
Durant toutes ses parties de chasse, Georges Daoust ne s’est pas senti menacé très souvent par les gibiers qu’il traquait. Ayant eu affaire à des lions, des guépards, des léopards, des buffles, des éléphants, des crocodiles et autres, il n’a eu de mésaventures qu’avec deux bêtes seulement.
M. Daoust a subi la charge de deux hippopotames et d’un rhinocéros durant le même voyage en Tanzanie.
«Il faut savoir que les hippopotames passent leur journée dans l’eau pour se protéger des rayons brûlants du soleil. La nuit venue, ils sortent de l’eau pour aller se nourrir. Lorsqu’ils reviennent vers leur point d’eau, au petit matin, si vous vous trouvez sur leur route, ils peuvent croire que vous voulez les empêcher de retourner à l’eau et ils vous chargent pour vous éliminer parce que vous représentez un obstacle. Ce n’est pas la situation la plus plaisante.»
![Image](http://i822.photobucket.com/albums/zz141/jeantousignant/image_zps095ad1dd.jpg)
INFATIGABLE GLOBE-TROTTER
Après 40 ans de telles aventures, même si on pourrait croire qu’il a tout vu, Georges Daoust a toujours la fièvre.
Quand nous l’avons rencontré, lorsqu’il revenait du Mexique, où il a traqué les mouflons du désert, il planifiait d’autres excursions de chasse.
«Je vais partir au Ghana sous peu pour y chasser l’antilope royale, la plus petite de l’espèce, elle ne pèse que quelques livres, et aussi le duiker noir. Au mois d’août, je vais aussi me rendre en Afrique du Sud.»
Celui qui doit de plus en plus chercher pour trouver de nouveaux gibiers soutient qu’il existe une seule recette pour chasser ainsi avec succès partout dans le monde, composée de temps, de santé et d’argent.
«La vie m’a choyé en me les donnant tous. Aujourd’hui, à 75 ans, je dois me préparer à laisser ma place aux autres. Maintenant, ce qui me ferait le plus plaisir, c’est de donner ma collection à un musée national ou provincial qui pourrait perpétuer ce que j’ai fait dans ma vie.»
Contact privilégié
Selon lui, sa collection, qu’il estime supérieure à plusieurs autres offertes au grand public, a été réunie à la faveur de voyages qui lui ont permis un contact privilégié avec les autres cultures du monde.
«Lorsqu’on chasse comme je l’ai fait, nous côtoyons le peuple, nous visitons vraiment le cœur des pays en partageant avec la population locale. C’est très enrichissant humainement parlant.»
![Image](http://i822.photobucket.com/albums/zz141/jeantousignant/image_zpsf11939d2.jpg)
UN HOBBY DISPENDIEUX
Pour chasser sur toute la planète, il faut respecter les lois et règles en vigueur dans chacun des pays, mais aussi être prêt à débourser des sommes pouvant atteindre 150 000 $ pour une seule bête.
Le coût des permis peut être compris dans le prix demandé pour chasser la bête, mais parfois il faut le payer à part. Par exemple, pour chasser le rhinocéros, il faut débourser plus de 80 000 $ uniquement pour le permis d’abattage. Il faut ajouter à cela toutes les dépenses encourues autour de la réalisation de l’expédition.
Parmi les autres exemples coûteux, on retrouve le nyala des montagnes, en Éthiopie, où le gouvernement ne donne que sept permis par année. Pour chasser un tel animal, il faut compter 150 000 $ au moins. Si on ajoute à cela les coûts encourus pour la chasse d’autres espèces comme le lion, le léopard, l’élan, le buffle, la girafe ou encore l’ours et même le morse, force est d’admettre qu’une collection comme celle de Georges Daoust, comprenant plus de 300 bêtes, a une valeur inestimable.
Viande communautaire
À noter par ailleurs que dans les immenses territoires africains, un représentant du gouvernement accompagne les chasseurs pour l’enregistrement des animaux. Seul le trophée et la peau sont remis au chasseur. Toute la viande va aux communautés locales.
![Image](http://i822.photobucket.com/albums/zz141/jeantousignant/image_zps674ef1e8.jpg)
Photo de André forget , agence QMI[/quote
Une entrevue vidéo de ce chasseur émérite
http://www.journaldequebec.com/videos/g ... 4728694001 ERIC
![Smile :)](./images/smilies/icon_smile.gif)