C'est exactement ce que dit l'étude concernant la perception des chasseurs à ce sujet.
Il est mentionné que peu importe les résultats de la mesure et de ses impacts (positifs ou négatifs), les chasseurs en général restent sur leurs positions concernant le 3 pointes toutefois l'appui à la mesure baisse un peu après 3 ans d'application. (toutefois, il n'est pas mentionné si ceux qui ont abandonné la chasse depuis la mesure ont fait partie de l'étude)
Les auteurs de l'étude mentionne que si tel est le cas,cela veut dire que les chasseurs pratiquent avant tout un loisir et ne se percoivent pas vraiment comme ayant un rôle dans la régulation de l'espèce.
Les auteurs sont très inquiets de cette situation. Autrement dit la fin justifie les moyens.
Ils ont questionné les chasseurs à l'effet de connaître leur satisfaction en regard du rééquilibrage qu'ils percevaient ou non après les 3 années d'application.
Les chasseurs ont répondu qu'ils étaient encore insatisfait de la situation actuelle et que selon eux le sexe ratio étaient fortement déséquilibré.
Pourtant, les données empiriques des auteurs prouvent le contraire. Encore là une fausse perception.
Les chasseurs refusent d'abaisser les populations de cerfs actuelles afin de maintenir la capacité de support
Autre point important,
Les chasseurs auraient sous estimés la responsabilité inhérente à la mesure soit d'identifier correctement sur le terrain.
Selon les auteurs, le concept est facile à comprendre (plus que X pointes d'un côté) mais que dans la vrai vie et qu'en condition de chasse cela induit un stress que ces derniers avaient sous estimés.
Que depuis l'implantation de la mesure, le plaisir de la chasse aurait diminué de façon importante en raison de la crainte d'une mauvaise identification avant le tir.
Que cette situation est bien réelle. Si j,ai bien compris, il y aurait environ 8% d'abattage accidentel depuis l'implantation de la modalité
L'Étude à été réalisée à patir de colliers émetteurs sur près de 500 cerfs de virginie.
L'abattage global à aussi diminuée.
Que les chasseurs ont aussi surestimé l'effet de la mesure.
Un point positif est le taux de survie des mâles ayant passé au travers les 2 premières années. Ceux ayant passé au travers les deux premières années.
Les auteurs vont jusqu'à recommander d'autres formes de gestion des populations de cerfs (autres que la chasse) compte tenu de la position des chasseurs (refus de baisser les populations en deça de la capacité de support).
Les auteurs s'étonnent de l'imperméabilité des chasseurs en regard de toute nouvelle information venant bonifier ou non cette modalité et s'en inquiètent avec raison je crois..
Il y a une expression pour cela, nous faisons face en quelque sorte à un dogme.
Résumé de l'étude qui date de 2012 (thèse de doctorat)
https://etda.libraries.psu.edu/paper/13772/Étude avec les détails en liens au travers le document
http://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=& ... 7178,d.aWc
Dernière édition par touki le Lun Déc 23, 2013 7:25 pm, édité 2 fois.