Bravo pour ton initiative,
Les biologistes estiment la densité des populations de cerfs en se basant principalement sur trois indicateurs, premièrement, ils partent du dernier inventaire aérien qui a été fait sur la zone, ensuite ils tiennent compte des statistiques de récoltes de chacune des saisons, puis finalement de l'évaluation de la rigueur de l'hiver par la prise de mesures d'enfoncement sur quelques stations par zones. Certains y ajoutent un quatrième indicateur, la fréquence des accidents routiers avec les cerfs.
C'est à partir de ces indicateurs et d'une formule mathématique, qu'ils évaluent la densité moyenne par zone de chasse. Au mieux cette méthode donne une idée de la densité avec une marge d'erreur d'au moins 20%.
Ensuite il émettent un certain nombre de permis de cerfs sans bois en tenant compte que seulement un certain pourcentage seront utilisé, avec comme objectif de rapprocher la densité calculée, de la densité cible du plan de gestion pour la zone.
Une grande partie du problème tient du fait que les zones de chasse sont de superficie bien trop grande et que la densité du cheptel peut varier beaucoup dépendamment de la qualité et quantité de nourriture disponible dans différentes parties du territoire. Depuis longtemps, les modes de gestion sont restés inchangés, sauf que les inventaires sont moins fréquents, le personnel du ministère moins nombreux et leurs moyens financiers réduits. Pendant ce temps les pratiques agricoles et forestières autant que les méthodes et équipements des chasseurs ont largement évolués, nous suggérons régulièrement aux responsables de la gestion de la faune de se rapprocher des chasseurs et d'utiliser leur connaissance de l'état des cheptels locaux pour avoir un meilleur portrait de la situation réelle de se qui se passe sur le terrain.
Un carnet du chasseur ou questionnaire sur le web, ce n'est pas dispendieux, c'est efficace et rapide pour échanger de l'information et les données peuvent facilement être interprétées si elle sont bien compilées dans une base de données bien faite.
Peut-être un jour, pourrons-nous compter que la gestion de la faune soit modernisée.
Michel
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