Si on revient à l'automne suivant un hiver plus difficile. Tu te rappeles que j'ai dis que s'il y avait des veaux, les bucks bougeraient plus. Bon, dans l'article de journal, le biologiste mentionne qu'il y a assez de nourriture dans le bois et qu'ils n'ont pas besoin de s'exposer....peut-être??? Je préfère l'hypothèse que les veaux doivent en plus d'assurer leurs croissance, ils doivent également emmagasiner assez de gras pour l'hiver. Ils doivent donc manger continuellement pour assouvir ces deux besoins. Quand on parle de veaux, on parle de chevreuils qui ont tout à apprendre et avec beaucoup moins de méfiance face à l'humain. D'où la déduction que les veaux bougent beaucoup plus en tout milieu dont les milieux ouvert où il est plus facile de chasser pour nous. Je ne pense pas que les femelles laissent aller leurs veaux bien loin d'elle, donc celà provoque plus de déplacement de celles-ci vers les milieux ouverts. Comme bien d'autres endroits au Québec, le ratio fait que ce sont les deux segments que l'on voit le plus à la chasse. Donc imaginons que pendant un hiver plus difficile, un certain pourcentage de veau décéde, plus les femelles qui n'ont plus le taux de gras suffisant pour mettre bas au printemps, avortent leurs fœtus. Ça fait 1+1 pour moi, moins de femelles qui bougent provoque moins de déplacement de buck dans les milieux ouverts. Il ne faut pas oublier que les bucks matures sont toujours présent, peu représenté dans la mortalité hivernale. La diffèrence, peu de spike l'automne suivant un hiver plus difficile. Une de mes questions que j'ai posé, c'est la densité du bois avec peu de visibilité. Ce n'est sûrement pas des endroits que la majorité des chasseurs vont pour chasser , tout simplement par la difficulté d'y marcher et de voir de quoi avant que ça décolle. Nourriture ou pas, facile de passer à côté d'un chevreuil qui s'y cache sans le voir. Quand on ajoute à ceci un séjour dans une période où naturellement les Bucks se déplacent peu, je peux très bien comprendre qu'on a l'idée qui reste plus rien à des miles à la ronde! Tu n'as pas voulu répondre à mes questions , tu me dis que je suis plus qualifié pour y répondre. Voici , je t'expose ce que je crois est la plus logique des réponses. Donc j'en déduits que tu me fais confiance si je t'expose comment se passe la chasse pendant la saison. Que les observations de chevreuils soit à la baisse ne me font pas sourciller car c'est tout à fait normal dans ces circonstances. Je comprends très bien que pour un chasseur qui vient sporadiquement à l'île, il veut avoir les meilleurs conditions pour sa chasse, dont de voir le plus de chevreuils possible vu qu'il est quand même à Anticosti! Donc pour un chasseur de buck mature, ça change en rien , les Bucks matures sont toujours là suite à un hiver difficile, ils sont tout simplement moins en mouvement dans les milieux ouverts tel que les bûchés, plaines et bord de mer. Oui, on voit moins de chevreuils, je ne le cacherai pas, mais c'est des femelles et des veaux en majorité. Tu te rappelle également que j'ai dis qu'à mes débuts , lors de 2007, que je chassais pas aux bons endroits, je n'étais juste pas assez en forêts, je continuais à guider dans les plaines. La difficulté que l'on rencontre à ce moment est de trouver les endroits où c'est possible de se déplacer deux personnes et d'avoir un certain temps pour effectuer un tir. Souvent le guide qui marche en avant voit le chevreuil mais pas de tir possible pour le chasseur. Ce n'est effectivement pas des chasses faciles , et si par dessus le marché, le chasseur a une mobilité réduite du à l'âge ou une condition physique particulière ( les maux de dos ou genoux ) celà peut occasionné certaines déceptions. En temps régulier , si on pense à la période entre la dernière de sept. et le début nov. j'estime que la récolte de mâle mature (3 1/2 ans )est d'environ 25-30 % de la récolte. Il ne faut oublier qu'ils sont là , car le succès est près de 75-80% en nov. dans bien des territoires. Maxime
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