Un résumé de notre chasse 2017 à Lac Martin, du 31 octobre au 5 novembre 2017. Un nouveau territoire après plus de 8 années passées à Galiote du 26 au 31 octobre.
Le constat en quelques mots … la semaine la plus difficile depuis que je chasse à l’île (2004).
Au total, pour 4 jours de chasse, on a vu à 5 chasseurs un peu plus d’une centaine de chevreuils. Une moyenne d’un peu plus de 5 par personne par jour. Ce n’est pas beaucoup en comparaison à ce que l’on est habitué. Personnellement, je n’ai vu que 5 chevreuils sur 4 jours, dont pas une corne. Le reste du groupe a pu voir à deux reprises de gros bucks sans pouvoir procéder à la récolte.
Le camp était très confortable, avec 3 chambres à coucher, un grand salon/salle à manger et une cuisine volumineuse. De ce côté-là, c’était top. Le territoire comporte de nombreuses rivières et ruisseaux, ainsi que beaucoup de côtes. Il y a beaucoup de beaux bois sans doute inexplorés par la très grande majorité des chasseurs. En fait, je suis convaincu que plus de 35% du territoire n’a jamais vu un humain. Soit par manque de sentier d’accès, soit par le fait de devoir marcher une dizaine de kilomètres pour accéder aux zones visées.
Pour ceux que ça intéresse, nous n’avons pas trouvé une quantité anormale de carcasses dans les bois. Aux alentours d’une vingtaine au total pour le groupe. À cinq « chercheurs », on a trouvé une dizaine de beaux endroits hors des sentiers. Avec en prime 2-3 sentiers qui furent productifs. Il fallait bien revenir au point de RDV avec le guide à la fin de la journée.
En parlant de guide, nous avons eu Jonathan comme guide. Un jeune très enthousiaste, dynamique, travaillant, poli, et qui n’a pas eu peur de nous dire les vraies choses. Malgré tout, le début d’année a donné de beaux résultats à Lac Martin. Mais pas pour notre semaine.
Vous allez penser, c’est bien beau tout ça, mais comment ça s’est passé pour la chasse ? C’est pour ça que vous y alliez, non ?
Au final, on a fait un tableau de 10/10. Mais rien de bien exceptionnel. On n’était pas vraiment fier en comparaison à une année « régulière » à Galiote. Ça donne un 6, un 5, quatre spikes, deux femelles, et 2 veaux (dont un de 78 livres).
Il y a eu pas mal de vent le 1 et 2 novembre (moyenne de 25-30 avec des pointes à 50 km/h). La pluie a débuté en fin de journée le 2 pour se terminer en un tapis blanc d’environ 1 pouce. On pensait que ça allait être le party le lendemain. Ce fut tout autrement. Le 3 novembre ne passera pas à l'histoire, car elle fut la plus venteuse et la plus pluvieuse depuis que je vais à l’île. La dernière journée fut pas mal bien, mais il y avait quand même beaucoup de vent.
La cerise sur le gâteau fut que la lune était toute rayonnante les 3 premières nuits. Il faisait très clair en pleine nuit. Beaucoup de pistes et crottin frais vu le jour mais pas beaucoup de chevreuils.
Donc, pour notre groupe, ce fut l’expérience de la découverte d’un nouveau territoire avec un résultat en deçà de nos attentes. On était très déçu, c'est dommage, mais il y a de bonnes et de moins bonnes années.
On a eu des nouvelles d’autres groupes autour de Lac Martin … des 1/10, 2/10, 4/10. Et pas beaucoup de beaux gros panaches à l’aéroport. Une semaine qui ne passera pas à l’histoire selon moi. En espérant que la suite des choses soit plus joyeuse pour les prochains groupes.
En terminant, on a pris la décision de retourner à Galiote en 2018. On connait à fond le territoire. C’est un avantage indéniable quand les choses ne se présentent pas sous leurs meilleurs jours comme cette année.
Meilleure chance aux prochains groupes. Et surtout, meilleure météo. Le froid s'en vient...
ciao, F. Normand aka BBGB
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