Depuis plusieurs décennies maintenant, les biologistes responsables de la gestion des cheptels de cervidés au Canada et même dans certains états nordiques des États-Unis ont développé un indice d,enfoncement pour essayer de caractériser la couverture neigeuse et évaluer son effet sur le chevreuil. Évidemment, si tu as plus de neige au sol, il est assez logique de croire que le taux d'enfoncement aura une corrélation avec cette épaisse couche. Ce n'est pas toujours le cas. Certains hivers plus doux avec des pluies répétitives créent des croutes qui limitent l'enfoncement de manière significative et font des hivers beaucoup moins dommageable que nous aurions tendance à croire. D'où la création de ce gros bâton métallique qui imite sensiblement le même enfoncement qu'un chevreuil mature moyen. À partir de là, on compte les jours de 50cm et plus d'enfoncement dans des lieux précis connus comme des ravages connus de tous et représentatifs du secteur. Malheureusement, comme bien d'autres programmes du ministère, les compressions budgétaires ont passé là aussi.
Ceci étant dit, les études tendent à démontrer que le taux d'enfoncement est plus difficile que le froid particulièrement à partir du mois de mars. Si je compare les trois provinces que je connais bien et ramasse des données depuis plus de 15 ans, le Québec, l'Ontario et la Saskatchewan; l'épaisseur de la couverture de neige et son enfoncement sont beaucoup plus dommageable que le froid intense. Possiblement que le froid intense serait très dommageable si il durait sur de grande période. Normalement, les périodes de froid extrême sont de courte durée comparativement à un hiver neigeux.
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