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 Sujet du message : Question sur Cosanguénité
Message Publié : Dim Sep 12, 2004 11:13 am 
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Inscription : Mer Mars 05, 2003 7:54 pm
Message(s) : 2216
Localisation : Montréal
Qu'en pensez-vous ? J'ai reçu cette question d'un internaute :

Bonjours.

J'ai lus avec beaucoup d'attention et d'intérêt votre section parlant du QDM
et une question mais venu à l'esprit en lisant le texte de Louis Gagnon. Il
mentionne qu'en tuant les femelles de 3 ans on empêche ainsi le déplacement
des spikes de 1.5 ans. Je suis bien d'accord avec cette conclusion, mais
qu'en ait-il de la consanguinité? La femelle chasse le jeune spike pour
l'empêcher de se reproduire avec elle où avec sa soeur?

Merci de l'attention portée à ma question, et félicitation pour ce
merveilleux site qui est une précieuse source d'information pour les tout
nouveau chasseur comme moi.


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Message Publié : Lun Sep 13, 2004 9:30 am 
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Inscription : Mar Mars 11, 2003 9:27 am
Message(s) : 1876
Localisation : Québec (Chasse dans la 8 est)
Salut Pierre

Cette question a été abordé dans un autre post


=http://www.chevreuil.net/phpBB2/viewtopic.php?t=1307&highlight


Yann :wink:


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 Sujet du message :
Message Publié : Lun Sep 13, 2004 8:48 pm 
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Inscription : Sam Mars 27, 2004 7:36 am
Message(s) : 169
Localisation : ACTONVALE
Bonjour voici un parti de les derniers etudes

Dans cette étude, 60% des mâles capturés et marqués après l'âge de deux ans sont morts à moins d'un mile de leur lieu de marquage, et aucun n'est mort à plus de trois miles de son lieu de marquage.

Cette étude démontre que la majorité des mâles agés de 6-18 mois vont quitter leur lieu de naissance pour s'établir dans un nouveau territoire, mais une fois établis, ils vont majoritairement y demeurer jusqu'à la mort.

Une autre recherche réalisée par Stephan Holzenbein et le Dr. R Larry Marchinton en Georgie, a révélé que la dispersion des jeunes mâles est grandement réduite, si la mère des mâles est récoltée avant la dispersion.

L'étude Holzenbein a marqué à l'aide de colliers émetteurs 34 faons mâles divisés en deux groupes.

19 ont été laissés avec leur mère, et les mères des 15 autres ont été récoltées.

Les résultats ont été étonnants, après 30 mois, 87% des mâles qui avaient été laissés avec leurs mères avaient quitté leur lieu de naissance, mais seulement 9% des orphelins avaient changé de territoire.


De plus le taux de mortalité était deux fois plus élevé chez les non-orphelins.

Ces faits sont appuyés par l'étude Rosenberry qui révéla que seulement 36% des mâles dispersés, survivent à leur première saison de chasse, tandis que 66% de ceux qui restent sur leur territoire de naissance survivent.

L'étendue du territoire des cerfs varie selon le sexe, l'âge, et le type d'habitat. La superficie moyenne pour une femelle varie de 300 à 600 acres. Le territoire des mâles est habituellement de 2 à 4 fois plus grand, soit 600 à 2400 acres, et généralement les mâles plus âgés ont un territoire plus étendu que celui des plus jeunes.




◊ Un surplus de femelles peut nuire aux mâles:

Dans un population de cerf de virginie, les adultes mature (males/femelles) vivent séparément, la majeure partie de l'année, comme le font aussi d'autres ongulés ex. cerf rouge,cerf mulet,wapiti, orignal. Les scientifiques décrivent cette séparation sociale et géographique comme une ségrégation sexuelle.

Les femelles vivent par sociétés matriarcales composées de, mères, filles, grand-mères, et arrière grand mères, etc. D'un autre coté en ce qui concerne les mâles, les groupes sont formé de célibataires, généralement sans lien de parenté. Dans un cas comme dans l'autre, la taille du groupe et le degré de la complexité social sont influencés par plusieurs facteurs, l'âge, le sexe, et la densité du troupeau.

Pendant que les femelles passent pratiquement toute leur vie sur un petit territoire ancestral, les mâles sont généralement dispersés sur de nouveaux territoires. À un certain moment le jeune mâle est forcé de partir d'un groupe social et doit se joindre à un autre si il veut devenir un male géniteur.

Les comportements sont tellement différents entre les mâles et les femelles adultes, qu'on peut presque les considérer comme deux espèces différentes. Les scientifiques à travers le monde discutent encore des habitudes de vie complètement différentes entre les sexes. Malheureusement leurs besoins saisonniers en nourriture, couvert et comportement social sont rarement considérés dans les plans de gestion.

Des scientifiques en recherche sur les cerfs, doutent que nos modalités de gestion des cheptels et de l'habitat conviennent pour les deux sexes. Souvent, les mâles sont sur exploités, pendant que la récolte de femelle est insuffisante. Il semble que l'objectif est de produire des cerfs en abondance, sans égard à leur condition, pour satisfaire la croissance de la demande pour la chasse sportive de cette espèce. A plusieurs endroits la récolte des mâles est tellement intense, que les mâles matures et les groupes sociaux de mâles sont pratiquement inexistants.

Au point de vue du de l'évolution sociale des cerfs, un groupe de jeunes mâles dans lequel il n'y a aucun mâle mature, ne représente pas une vraie fraternité sociale. Il y a de grandes différences entre ces groupes de jeunes cerfs et un vrai groupe structuré incluant des mâles plus âgés. Dans une population naturelle très peu de mâles participent à l'accouplement. Cet honneur est réservé aux mâles matures.

Une jeune mâle ne peut aspirer devenir un male dominant que s'il est confronté à d autres mâles sur un longue période de temps pour établir sa dominance dans le groupe. Il ne doit pas être en compétition seulement avec des males inférieurs mais aussi supérieurs.

Dans ces groupes la dominance ne pas un chose facile a obtenir. Il devra prendre beaucoup d'expérience et apprendre les techniques de compétition. Dans toute compétition de force, d'endurance et d'habilité le succès dépend d’un entraînement long et exigeant.

Un jeune mâle qui ne se joint pas à un groupe diversifié, ne pourra pas apprendre ce qu'il faut pour développer les habiletés nécessaires pour être un bon compétiteur.
Les chances d'accouplement d'un mâle dépendent largement de son statut social. Le jeune male n'a donc pas le choix de se rejoindre à un groupe d'autres males. Malgré les liens serrés qu'il a développé avec sa mère depuis son jeune âge, il devra les briser.

Quand il atteint la maturité sexuelle, notre jeune mâle devra partir à la recherche d'un groupe de males, se faire accepter dans le groupe, et monter en dominance. S'il demeure avec les femelles de sa parenté il risque de devenir un castrat psychologique, qui ne pourra jamais devenir un géniteur respecté.


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Message Publié : Mar Oct 05, 2004 4:44 pm 
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Inscription : Mar Mars 11, 2003 9:27 am
Message(s) : 1876
Localisation : Québec (Chasse dans la 8 est)
Bonjour

Peut-etre un peu hors-contexte, mais dans le dernier Deer and Deer hunting (Novembre) il y a justement un article sur l'effet de la chasse et de la gestion du cheptel sur la génétique. Assez intéressant.

Yann


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