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Doris est morte
Doris et Robert Godbout. Doris est morte
Finalement, la femelle orignal rescapée par Robert Godbout a dû être euthanasiée. En effet, examinée par des spécialistes du Zoo sauvage de Saint-Félicien, ils ont détecté une maladie du cerveau incurable sur la jeune femelle orignal prénommée Doris.
En fait, malgré les demandes répétées de Robert Godbout, qui voulait qu’ils l’amènent avec eux pour la guérir, les spécialistes ont indiqué que ce serait vain. Donc, un vétérinaire appelé sur place a donc procédé à l’euthanasie de la bête qui avait déjà beaucoup fait parler d’elle dans le village et même dans la région. L’animal a ensuite été transporté à Saint-Hyacinthe.
«C’est parce qu’elle avait cette maladie au cerveau qu’elle était si docile. Parce que normalement, les jeunes orignaux ne sont pas aussi calmes», a indiqué Robert Godbout. En fait, une seule autre raison aurait pu expliquer son gentil tempérament et ça aurait que la bête a été nourrie par l’humain depuis sa naissance, ce qui était peu plausible.
Pour Robert Godbout, ces deux derniers jours auront été forts en émotions et en expérience. Si bien qu’il a l’intention, dans les prochains jours, de faire modifier son permis de posséder des animaux pour récupérer ceux qui sont malades.
Retour sur les faits
Dimanche dernier, de retour au village, Robert aperçoit près d’une grange, un animal étrange. «Au début je pensais qu’il s’agissait d’un âne mais en fait c’était un orignal», a-t-il expliqué. Il a alors aussi remarqué que la patte gauche arrière de l’animal, traînait un peu. Sachant que le jeune orignal était blessé, il n’a fait ni une ni deux et a demandé de l’aide pour sauver la bête.
«Une fois au village, j’ai réussi à joindre le ministère des Transport où on m’a dit que tout ce qu’on pouvait faire c’est appeler la SQ qui abattrait l’animal. Je leur ai dit que j’avais un permis pour garder des animaux de la Faune et ils m’ont dit que je pouvais le garder», a-t-il ajouté.
Le lendemain, afin d’être certain que l’animal ne souffrait pas de blessures sérieuses, M. Godbout a fait venir un vétérinaire. Ce dernier a examiné Doris et a vu que ses signes vitaux étaient bons. Il lui a donné de la pénicilline et des antibiotiques. «Elle n’a rien de cassé et déjà, aujourd’hui, elle marche beaucoup mieux qu’hier», soutient M. Godbout qui croit que ses blessures sont peut-être dues à une voiture qui l’aurait frappée.
Lors de notre visite, l’animal se promenait dans un enclos, se demandant peut-être où il se trouvait. En effet, l’orignal avait l’air un peu perdu mais en pleine forme, et ce malgré le fait qu’il n’a pas beaucoup mangé jusqu’à maintenant.
L’animal semble aussi s’être pris d’amitié pour Robert Godbout. En fait, Doris n’est pas du tout farouche et se laisse approcher et caresser sans problème. Elle semble même apprécier les câlins de Robert...
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