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Mon chevreuil trophée 2017 !

Préface
Bonjour, mon nom est Sébastien Rhéaume, 33 ans et je viens de St-Jérôme dans les Laurentides. J'en suis à ma huitième année de chasse au chevreuil, je chasse aussi l'ours, l'orignal et le petit gibier. N'ayant aucune expérience de chasse dans mes premières années, je préférais donc chasser près des appâts, voir carrotes, pommes, moulée, etc. J'ai quand même récolté quelques petits buck, mais rien de gros. De plus, passer la journée à regarder des carrotes, rendait celle ci quelques fois interminable. Cette année, jai tout changé. Nouveau territoire, pas très loin de l'ancien secteur, trouvé à l'aide de carte et gps, que jai prospecté durant tout l'été 2017. Un territoire beaucoup plus montagneux, avec bois de transition, plusieurs ''runaways'' de chevreuil, cour d'eau à proximité, pression de chasse très faible, dû à l'accessibilté, bref, le chevreuil vie à cette endrois naturellement. Après avoir passé plusieurs semaines à faire mon sentier, j'ai donc irriger un mirador près d'un endrois très fréquenté par les chevreuil. C'était donc un endrois que je fréquenterais, ''un deuxième spot'', si jamais mon site d'apats s'avérait plus ou moins bon, car j'avais plus tôt dans l'été construit une cache, avec apats, à environ 700 mètres plus bas dans la montagne. C'est dailleur à cette endroit (au site d'apât, plus bas dans la montagne), que j'ai ammorcé la saison de chasse au chevreuil 2017, à l'arbalète. Après avoir chassé plus de cinquante heures, c'était la première fois que je ne voyais aucun chevreuil, aucun! C'étais un endroit avec apâts, mais le chevreuil ne s'y présentait que la nuit et ce à une fréquence très faible. (les carottes avaient même le temps de pourrir, imaginez!). Arrive le temps de la carabine, le 4 novembre, j'étais donc plus confiant, mais la même chose c'est produite pendant les deux premières fin de semaines de chasse. C'est à ce moment que j'ai décidé à contrecoeur d'abandonner ma cache et d'aller m'installer au mirador que j'avais installer dans la montagne, plus tôt dans l'été. De plus, à ce moment, j'avais la chance d'être en vacance pour la dernière semaine complète de chasse, soit du 11 au 19 novembre 2017, javais donc le temps de changer ma stratégie.

L'histoire
Le samedi 10 novembre 2017, au matin, des odeurs de mâle pré rut ainsi que de phéromone on été installer prês de mon mirador aux intersection des ''runways'' de chevreuil. Par la suite, j'ai laissé reposer le site, jusqu'au matin du 14 novembre, (pendant ce temps je chassais dans un secteur avoisinant). Donc le matin du 14 novembre, je me suis présenté assez tôt comme à l'habitude, au alentour de 06:45h, pas trop à la noirceur, car j'aime bien voir ce que je fais bouger en entrant dans le bois le matin! Arriver aux intersections de ''runways'' près de mon mirador, j'ai fais des corridor d'urine de femelles en chaleurs, sur environ 200 pieds, dans chaque sentier qui menait à l'intersection principale des ''runways'' existant de chevreuil avec le produit ''The Buck Bomb''. De plus, j'ai aussi fais une ''bombe d'odeur'' au pied de mon échelle, tout juste avant d'y monter, toujours avec le même produit, (car ce produit permet de faire les deux, soit de répandre de l'odeur, soit faire une bombe d'odeur). L'odeur de femelle en chaleur était donc présente un peu partout aux intersections des ''runways'' de plus une forte odeur au pied de mon mirador (dû à la bombe d'odeur), du fait même, ceci permettait de camoufler mon odeur. À peine une heure de passé, bien perché dans mon mirador à l'affût, j'entends un chevreuil à ma droite qui descent complètement du haut de la montagne à une vitesse jusqu'à présent jamais observé par un chevreuil. Il est arriver à la vitesse de l'éclair, comme une flèche! Ce qui aurait pris environ deux minutes, à un humain, au pas de marche normal, a pris au maximum dix secondes au chevreuil! Il descendait la montagne comme un train pour arrêter sa course à 55 pieds de moi à ma droite, tout juste à l'intersection principale de ''runway'', imaginez! L'orsqu'il c'est immobilisé, il regardait de gauche à droite sans arrêt tout en lâchant quelques gémissements, les yeux complètement blanc, comme s'ils étaient virés à l'envert. Définitivement, ce mâle cherchait la femelle en chaleur, ou du moins, d'où provenait cette odeur. Le temps d'enlever mes gants, d'attraper ma carabine, de me mettre en position de tir, d'ajuster mon téléscope, (car le gibier était beaucoup trop prêt par rapport à l'ajustement précédente), tout ce temps celui ci n'arrêtait pas de regarder de gauche à droite toujours à la recherche de cette odeur. Cest donc à ce moment, soit à 08:04h le matin du 14 novembre 2017, dans la région de Mont Laurier (Chûtes St-Philippe plus précisément), à l'aide d'une carabine Browning BLR 308, que j'ai abatu ce magnifique mâle de 250lb, 9 pointes, 23po de panache. Je venais donc de déjouer un chevreuil mature, grâce à plusieurs facteurs. Premièrement, j'ai abandonner mon premier site d'appât, pour me déplacer à environ 400 mètres plus haut dans la montagne, les odeurs de mâle pré rut, combiner à celle de femelles en chaleurs avec le produit ''The Buck Bomb'', le fait d'être en pleine semaine, un mardi, avec aucune pression de chasse, (c'était tellement tranquille dans le bois), aucun bruit, même au loin, pas de vtt aux alentour, aucune odeur humaine, (mis à part la mienne que je fais tout en mon possible pour camoufler de différentes façons), la date (le 14 novembre), à pareille date l'an passé la chasse était fermée, on ne pouvait donc pas profiter pleinnement de la période du rut, mais cette année oui, etc... Le sol était couvert d'environ 2 centimètres de neige, une température de -2 degré celcius, ciel nuageux, aucun vent! Jaimerais mentionner que j'avais aucun signe de sa présence. Pour avoir marché plusieurs kilomètres dans la montagne à la recherche d'indice, je n'ai trouver, aucun frottage, aucun grattage, mes faux grattages n'étaient pas visité, mes caméras de surveillance ne captaient que des femelles à l'occasion, pourtant, ce qui ma frappé le plus quand j'ai pris son panache dans mes mains, c'est l'écorce qui pendait entre ses bois, le ''brin de scie'' sur son poil au dessus de sa tête et sur les merins, c'était donc un mâle qui marquait son territoire et qui arrivait de loin, pourtant, aucun signe de sa présence en tout cas, dans mon secteur.





Conclusion
La morale de mon histoire, en tout cas pour moi, ne pas hésiter à déplacer son mirador, travailler avec les odeurs à proximité des sentiers de chevreuils, ne pas négliger la chasse du matin, prendre congé le plus tard possible dans la saison de chasse, en milieu de semaine, pour bénificier du rût, et d'une pression de chasse moins forte. De plus une journée nuageuse, avec une neige au sol, aucun vent et la présence de quelques femelles dans les environs, ont tous joués en ma faveur! Sans oublier le facteur chance et bien sur, la présence de ce beau mâle dans les environs...

PS: Pour connaître plusieurs presonnes, (oncles, cousins, amis, parents, voisins et gens de la place), qui chasse depuis plus de 40 ans, dans la grande région de Mont-Laurier (Chûtes St-Philippe plus précisément) et dans les hautes Laurentides, la pluspart des gros gibiers récoltés avaient entre 18 et 20po de panache. Avec 23po de panache, c'est ce qui rend mon histoire encore plus pasionnante, car les chances d'en récolter un autre de 23po et plus dans cette région, aux dires de plusieurs, sont assez faible.

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