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Pêche en mer au Mexique, en février !

J'ai eu l'occasion de passer quelque temps au Mexique cet hiver et j'en ai profité pour réaliser un rêve que j'avais depuis quelques années, soit d'aller faire une expédition de pêche en mer. Je vous raconte mon expérience pour vous faire oublier pendant quelques moments, les 160 cm de neiges au sol au Québec.

Le 15 février dernier, accompagné de mes amis Denis et Jacques, à 7:00 le matin, nous nous dirigeons à la marina de Puerto Vallarta pour retrouver Josée, le capitaine du bateau le Black Run. Comme toujours, la température est fraîche le matin en ce mois de février mais le soleil ne tardera pas à réchauffer l'atmosphère. Mes deux amis qui m'accompagnent sont aussi fébriles que moi et on a hâte de partir en mer. Nous en sommes à notre première expérience de ce type de pêche. Pêcheurs de doré, de truites et d'achigans, le gros poisson de mer ne fait pas partie encore de notre bagage d'expériences. 





Le bateau est parfait pour une telle expédition. Munis de deux moteurs Yamaha de 115 forces, notre bateau de pêche était prêt à chevaucher les vagues de la Baie de Banderas à la recherche de poissons que nous ne connaissons pas. Pour nous trois, c'est une première expérience de ce type de pêche. La pêche d'un espadon de 300 lbs ou d'un merlin nous enchanterait mais ce n'est pas la saison selon Josée, notre capitaine. Nous avons plus de chances de prendre du Bonita que tout autre poisson. Quoi de mieux qu'une pêche en mer avec des chances de voir des baleines avec une température 25 degrés Celsius.

Les vagues sont plutôt fortes et il est préférable de les chevaucher en restant debout et en s'agrippant du mieux possible que de rester assis. Croyez-en mon expérience, j'en ai encore mal au dos !

C'est parti, après une heure de navigation environ, les lignes sont préparées et les Rapalas sont prêts à provoquer le poisson convoité. Jacques nous sort comme première prise un Red Snapper. Première fois que je vois ce type de poisson hors de mon assiette. Beau poisson qui mène une belle bagarre à l'approche du bateau.




Denis ramène un premier Bonita. C'est un poisson qui se déplace plus près de la surface pour se nourrir et ils sont plus nombreux en cette période-ci de l'année que d'autres espèces. Nous allons au cours de notre expédition en capturer environ une dizaine.





J'ai eu la chance de capturer un Toro. Josée me demande si je désire le ramener au Québec. Un beau trophée dit-il à remettre au taxidermiste. Je ne me vois pas très bien affiché ce poisson dans mon salon. Je n'ai pas été en mesure de placer mes trophés de chasse dans le condo, imaginez-vous un poisson ! Le Toro est aussi appelé le Jack Caravelle. C'est un poisson peu fréquent semble-t-il. Il est d'une bonne grosseur et fort combatif surtout à l'approche du bateau. Ce fût une belle expérience de ramener ce poisson. Nul besoin d'être un bon pêcheur. Dans les faits, je n'ai pas eu à choisir l'endroit de pêche, le type de canne et de grément et non plus le leurre. Quant à la technique ... il s'agit de ramner le poisson quand il mord. Tout de même, la sensation d'avoir un poisson au bout de la ligne est toujours aussi agréable.


Après quelques heures de pêche, nous avons eu le plaisir de déguster un Ceviche de Bonita. Les filets sont coupés en petits morceaux. On y ajoute des tomates et oignons hachés finement, de la coriandre et un piment fort et on arrose finalement le tout de citrons ce qui permet de cuire légèrement le poisson. Servis sur des tortillas, c'est DÉLICIEUX.



Au retour, nous avons eu la chance de voir quelques baleines avec leur petit. En cette période de l'année, ils fréquentent régulièrement la baie de Banderas.
 


Nous ramenons chacun trois filets de poisson, histoire de se faire un bon souper à la maison et le retour au port se fait à vitesse grand V comme le cheval qui rentre à l'écurie. 




Nous sommes contents de l'expérience et nous la recommandons sans hésiter. On vous laisse les coordonnées de Luiz qui nous a réservé cette excursion. Vous pouvez le contacter au 3221009902. Le bateau est propre, une glacière avec quelques bières et de l'eau accompagnent les pêcheurs et un ceviche est servi à bord. L'équipage parle assez bien l'anglais, assez pour se comprendre. L'expédition nous a coûté 130 $ canadiens plus le pourboire. C'est moins cher si vous êtes quatre pêcheurs. Je n'ai vu aucune ceinture de sécurité à bord. Elles étaient peut-être sous les bancs, qui sait. Le gréement est satisfaisant bien que l'on devait s'assurer manuellement de l'enroulement du filament sur sa bobine de gauche à droite et vice-versa pour éviter qu'il ne s'enroule sur un seul côté. Quelque chose qui se fait automatiquement normalement. Ce fût un peu dérangeant mais cela n'a pas rendu désagréable notre expérience. À noter que les poissons que nous n'avons pas ramenés à la maison ont été donnés à des Mexicains.
 
PS : J'ai payé mon excursion au plein prix et n'ai reçu aucune rétribution pour l'écriture de cet article.

 


Adios Porto Vallarta !

Pierre Chabot
chevreuil.net

 


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